C’est un dîner qui a toujours du mal à passer. Alors que le processus de discussions doit bientôt trouver son épilogue, mercredi soir, le ministre de l’Intérieur recevait Laurent Marcangeli et Jean-Christophe Angelini. Après avoir reporté son déplacement en Corse – prévu initialement les 7 et 8 février - Gérald Darmanin avait en effet convié le député de droite et le leader du PNC ainsi que le président de l’Exécutif à ce rendez-vous en catimini, bien loin des grands-messes qui ont pu se tenir par le passé à Paris avec l’ensemble de la classe politique insulaire. Un changement de méthode pas apprécié par Gilles Simeoni, qui a préféré décliner l’invitation, et qui laisse un arrière-goût amer du côté de Core in Fronte.
Dans un communiqué publié ce lundi matin, le parti indépendantiste fustige ainsi une réunion qui « sort totalement du cadre des discussions définies entre l’Assemblée de Corse et le Gouvernement ». « Gilles Simeoni n’a pas cautionné cette manœuvre grossière d’État en n’y participant pas », se satisfait toutefois le mouvement.
« L’objectif de cette rencontre était de passer outre la motion votée le 5 juillet par une majorité de 70% d’élus corses et d’exclure Core in Fronte qui a été l’initiative, depuis 2020, de la demande d’un Titre constitutionnel pour la Corse. Cette motion pour un Titre garantit une autonomie véritable. Elle constitue la plus haute proposition institutionnelle jamais formulée démocratiquement depuis 50 ans. Elle ouvre la route à une solution politique pour la Corse », souligne Core in Fronte en regrettant que l’État n’ait toujours pas répondu à ce vote ». « Bafouant la démocratie, il manœuvre en souterrain pour mettre en place une autre délibération », estime en outre le parti en pointant un marchandage politicien au menu : « L’État promet une Métropole, véritable « principauté » pour les uns, laisse miroiter un changement de mode de scrutin avantageux pour les autres en jouant les uns contre les autres ».
« Le respect du fait démocratique impose à l’État de répondre clairement à la demande de Titre avec pouvoir législatif exprimé majoritairement pas l’Assemblé de Corse », martèle -t-il encore en demandant « au groupe Avanzemu et à toutes les composantes patriotiques de ne pas rentrer dans les conciliabules de discussions au rabais qui affaiblissent la motion du 5 juillet ». « Nous demandons au président Simeoni de tenir le cap fixé par la majorité du 5 juillet dans le cadre du processus et de refuser que toute nouvelle motion soit soumise au vote », ajoute encore le mouvement en concluant : « L’État doit assumer sa position qu’elle soit de blocage ou d’ouverture. S’il ne veut pas répondre au fait démocratique corse qu’il le dise clairement, le peuple corse en tirerait toutes les conclusions adaptées ».
Dans un communiqué publié ce lundi matin, le parti indépendantiste fustige ainsi une réunion qui « sort totalement du cadre des discussions définies entre l’Assemblée de Corse et le Gouvernement ». « Gilles Simeoni n’a pas cautionné cette manœuvre grossière d’État en n’y participant pas », se satisfait toutefois le mouvement.
« L’objectif de cette rencontre était de passer outre la motion votée le 5 juillet par une majorité de 70% d’élus corses et d’exclure Core in Fronte qui a été l’initiative, depuis 2020, de la demande d’un Titre constitutionnel pour la Corse. Cette motion pour un Titre garantit une autonomie véritable. Elle constitue la plus haute proposition institutionnelle jamais formulée démocratiquement depuis 50 ans. Elle ouvre la route à une solution politique pour la Corse », souligne Core in Fronte en regrettant que l’État n’ait toujours pas répondu à ce vote ». « Bafouant la démocratie, il manœuvre en souterrain pour mettre en place une autre délibération », estime en outre le parti en pointant un marchandage politicien au menu : « L’État promet une Métropole, véritable « principauté » pour les uns, laisse miroiter un changement de mode de scrutin avantageux pour les autres en jouant les uns contre les autres ».
« Le respect du fait démocratique impose à l’État de répondre clairement à la demande de Titre avec pouvoir législatif exprimé majoritairement pas l’Assemblé de Corse », martèle -t-il encore en demandant « au groupe Avanzemu et à toutes les composantes patriotiques de ne pas rentrer dans les conciliabules de discussions au rabais qui affaiblissent la motion du 5 juillet ». « Nous demandons au président Simeoni de tenir le cap fixé par la majorité du 5 juillet dans le cadre du processus et de refuser que toute nouvelle motion soit soumise au vote », ajoute encore le mouvement en concluant : « L’État doit assumer sa position qu’elle soit de blocage ou d’ouverture. S’il ne veut pas répondre au fait démocratique corse qu’il le dise clairement, le peuple corse en tirerait toutes les conclusions adaptées ».