Un séminaire s’est tenu dans ce sens ce lundi au musée de Bastia.
L’étape suivante verra la mise en place et la gestion d’une véritable, pérenne et innovante continuité territoriale transfrontalière, gérée par le GECT, premier exemple en Europe et démarche pilote pour d’autres territoires transfrontaliers, au bénéfice d’un développement durable et des populations des territoires.
Il est une idée forte de l’aménagement territorial européen : construire une entité suffisamment importante et bien intégrée aux flux principaux continentaux afin d’éviter sa marginalisation, apporter à ces îles un destin autre que celui de marchés de consommation et de destinations touristiques saisonnières.
Il est évident que la carence des transports entre la Corse et la Sardaigne engendre une difficulté de communication et d’échanges tant pour les personnes que pour les biens, empêchant la création d’un développement territorial transfrontalier, nécessitant donc une desserte renforcée. Ce constat est fortement ressenti par les populations des deux territoires, voire de l’île d’Elbe.
Au cœur de l’aggiornamento, un concept phare : la continuité territoriale transfrontalière. En clair, miser sur de nouvelles liaisons, tant maritimes qu’aériennes. Et arrimer notre région à d’autres métropoles.
Exemple concret, l’ouverture du ciel Corse vers un axe Pise-Bastia-Ajaccio-Cagliari. Au nom évocateur de « Métro Aérien. » Pas moins de 1 997 500 Euros sont débloqués par les fonds Européens dans le cadre du programme Interreg.
La mission est claire : créer un groupement de coopération Territoriale (GECT) qui aura la charge d’identifier des nouvelles liaisons tout en prenant en compte l’élément environnemental. L’étape suivante verra la mise en place et la gestion d’une véritable et pérenne continuité transfrontalière gérée par le GECT. Il est le Premier exemple en Europe dans le domaine des transports.
Les principes cardinaux du métro aérien sont les suivants : épouser le modèle des navettes existant déjà dans le monde. Des liaisons multi-escales courtes. Des horaires permettant de faire l’aller-retour dans la journée. Des appareils de petite capacité (20-35 sièges voire plus en fonction de la demande.) Des correspondances assurées entre les lignes. Des correspondances possibles avec les autres liaisons aériennes existantes. Une tarification compétitive. Une couverture de déficit par le système des OSP (Obligation de service public)
3 lignes déjà identifiées.
La ligne A : Ajaccio-Bastia-Pise.
La ligne B : Gênes-Bastia-Ajaccio-Olbia-Cagliari
La ligne C : Rome-Ajaccio-Palma-Barcelona
Autre projet, porté par « Femu Qui Ventures, le projet Hyperloop. Un projet futuriste de train à très grande vitesse, lancé en 2013 par le milliardaire américain Elon Musk. L'idée est de déplacer des capsules - de passagers comme de fret - sur des coussins d'air le long d'une voie faite d'un tube à basse pression. Le projet est ouvert aux offres concurrentes de plusieurs entreprises, dont la startup "Hyperloop One" qui a fait la démonstration d'un prototype en public, près de Las Vegas . Il permettrait à terme de relier en 30mn les 600km séparant Los Angeles de San Francisco, selon ses ingénieurs. Du coté de « Femu qui Ventures », on a imaginé un tel Hyperloop, entre la Corse et la Sardaigne….
CNI a participé à ce séminaire fort intéressant
L’étape suivante verra la mise en place et la gestion d’une véritable, pérenne et innovante continuité territoriale transfrontalière, gérée par le GECT, premier exemple en Europe et démarche pilote pour d’autres territoires transfrontaliers, au bénéfice d’un développement durable et des populations des territoires.
Il est une idée forte de l’aménagement territorial européen : construire une entité suffisamment importante et bien intégrée aux flux principaux continentaux afin d’éviter sa marginalisation, apporter à ces îles un destin autre que celui de marchés de consommation et de destinations touristiques saisonnières.
Il est évident que la carence des transports entre la Corse et la Sardaigne engendre une difficulté de communication et d’échanges tant pour les personnes que pour les biens, empêchant la création d’un développement territorial transfrontalier, nécessitant donc une desserte renforcée. Ce constat est fortement ressenti par les populations des deux territoires, voire de l’île d’Elbe.
Au cœur de l’aggiornamento, un concept phare : la continuité territoriale transfrontalière. En clair, miser sur de nouvelles liaisons, tant maritimes qu’aériennes. Et arrimer notre région à d’autres métropoles.
Exemple concret, l’ouverture du ciel Corse vers un axe Pise-Bastia-Ajaccio-Cagliari. Au nom évocateur de « Métro Aérien. » Pas moins de 1 997 500 Euros sont débloqués par les fonds Européens dans le cadre du programme Interreg.
La mission est claire : créer un groupement de coopération Territoriale (GECT) qui aura la charge d’identifier des nouvelles liaisons tout en prenant en compte l’élément environnemental. L’étape suivante verra la mise en place et la gestion d’une véritable et pérenne continuité transfrontalière gérée par le GECT. Il est le Premier exemple en Europe dans le domaine des transports.
Les principes cardinaux du métro aérien sont les suivants : épouser le modèle des navettes existant déjà dans le monde. Des liaisons multi-escales courtes. Des horaires permettant de faire l’aller-retour dans la journée. Des appareils de petite capacité (20-35 sièges voire plus en fonction de la demande.) Des correspondances assurées entre les lignes. Des correspondances possibles avec les autres liaisons aériennes existantes. Une tarification compétitive. Une couverture de déficit par le système des OSP (Obligation de service public)
3 lignes déjà identifiées.
La ligne A : Ajaccio-Bastia-Pise.
La ligne B : Gênes-Bastia-Ajaccio-Olbia-Cagliari
La ligne C : Rome-Ajaccio-Palma-Barcelona
Autre projet, porté par « Femu Qui Ventures, le projet Hyperloop. Un projet futuriste de train à très grande vitesse, lancé en 2013 par le milliardaire américain Elon Musk. L'idée est de déplacer des capsules - de passagers comme de fret - sur des coussins d'air le long d'une voie faite d'un tube à basse pression. Le projet est ouvert aux offres concurrentes de plusieurs entreprises, dont la startup "Hyperloop One" qui a fait la démonstration d'un prototype en public, près de Las Vegas . Il permettrait à terme de relier en 30mn les 600km séparant Los Angeles de San Francisco, selon ses ingénieurs. Du coté de « Femu qui Ventures », on a imaginé un tel Hyperloop, entre la Corse et la Sardaigne….
CNI a participé à ce séminaire fort intéressant