"Des mots, des maux violents, intolérants, intolérables....
Il n'y a ni raison, ni excuses à des paroles, des actes qui, de la nature humaine, témoignent des plus viles et des plus dangereux comportements. L'histoire est pleine de ces histoires qui font de l'étranger un ennemi, un objet de peur, un objet de haine. Elle nous enseigne la fragilité de ces instants du monde où plus qu'à d'autres, la frontière de l'intolérable est prête à céder sous le poids de ce que l'homme porte de plus laid en lui: la haine et le rejet aveugles de ce qui n'est pas lui, liberticides et égoïstes, avilissants et mortifère et chaque société, chaque individu doit rester en capacité de s'en indigner!
Il n'y a ni fierté, ni retenue pourtant à dire que ce qui s'est passé à Prunelli di fiumorbu, n'est ni une surexploitation médiatique, ni un épiphénomène sans gravité, mais l'un des signes révélateurs d'une pensée qui bascule doucement dans l'idée d'une société intolérante et raciste. Il ne s'agit, n'en déplaise à quelques uns, en réalité pas d'une question d'apprentissage des langues, fusse-t-elle corse, anglo saxonne, bretonne, arabe ou française. Il n'est question là ni de la Corse, ni d'identité régionale, il s'agit d'humanité, universelle et sans frontières. Il s'agit de racisme violent et sournois, et de dire aujourd'hui qu'il n'est pas acceptable. Il s'agit d'y poser le mot, sans contorsions, pour en combattre les maux. Il s'agit de rappeler que le politique, parce qu'il est devenu ce frileux, inconscient et coupable, qui justifie l'injustifiable pour les vertus d'une calculette, portera une responsabilité à laisser filer par populisme, ici comme ailleurs, chaque jour, les petits détails qui ouvrent doucement, à pas de velours, les portes d'une pensée collective qui grandira ses travers.
Je ne connais pas de culture et de peuple moins beaux qu'un autre, je n'en connais que de passionnants à découvrir, pour ce qu'ils témoignent de différences et l'école est là pour les enseigner."
Il est des pensées dans la vie d'une société que l'on ne doit pas feutrer derrière les mots fleuris et passe partout "du dialogue" et de "l'apaisement". Il est une idée du monde, de la liberté et de l'humanité qui ne se négocie pas.
Julia Sanguinetti, secrétaire régionale EELV
Il n'y a ni raison, ni excuses à des paroles, des actes qui, de la nature humaine, témoignent des plus viles et des plus dangereux comportements. L'histoire est pleine de ces histoires qui font de l'étranger un ennemi, un objet de peur, un objet de haine. Elle nous enseigne la fragilité de ces instants du monde où plus qu'à d'autres, la frontière de l'intolérable est prête à céder sous le poids de ce que l'homme porte de plus laid en lui: la haine et le rejet aveugles de ce qui n'est pas lui, liberticides et égoïstes, avilissants et mortifère et chaque société, chaque individu doit rester en capacité de s'en indigner!
Il n'y a ni fierté, ni retenue pourtant à dire que ce qui s'est passé à Prunelli di fiumorbu, n'est ni une surexploitation médiatique, ni un épiphénomène sans gravité, mais l'un des signes révélateurs d'une pensée qui bascule doucement dans l'idée d'une société intolérante et raciste. Il ne s'agit, n'en déplaise à quelques uns, en réalité pas d'une question d'apprentissage des langues, fusse-t-elle corse, anglo saxonne, bretonne, arabe ou française. Il n'est question là ni de la Corse, ni d'identité régionale, il s'agit d'humanité, universelle et sans frontières. Il s'agit de racisme violent et sournois, et de dire aujourd'hui qu'il n'est pas acceptable. Il s'agit d'y poser le mot, sans contorsions, pour en combattre les maux. Il s'agit de rappeler que le politique, parce qu'il est devenu ce frileux, inconscient et coupable, qui justifie l'injustifiable pour les vertus d'une calculette, portera une responsabilité à laisser filer par populisme, ici comme ailleurs, chaque jour, les petits détails qui ouvrent doucement, à pas de velours, les portes d'une pensée collective qui grandira ses travers.
Je ne connais pas de culture et de peuple moins beaux qu'un autre, je n'en connais que de passionnants à découvrir, pour ce qu'ils témoignent de différences et l'école est là pour les enseigner."
Il est des pensées dans la vie d'une société que l'on ne doit pas feutrer derrière les mots fleuris et passe partout "du dialogue" et de "l'apaisement". Il est une idée du monde, de la liberté et de l'humanité qui ne se négocie pas.
Julia Sanguinetti, secrétaire régionale EELV