La session a débuté avec la présentation du bilan de l’Etat par Christophe Mirmand, préfet de la Corse. Tout s’est parfaitement bien déroulé malgré l’ambiance pesante du matin. Le représentant de l’Etat a d’abord tenu à remercier le président devant lequel il s’exprimait pour la première fois et a également salué les nouveaux élus siégeant au Conseil départemental non sans évoquer les excellentes relations avec les différents personnels et les élus.
Sécurité : résultats satisfaisants
Christophe Mirmand a entamé son rapport par la sécurité, la mobilisation des services de l’Etat et les résultats qu’il a jugé satisfaisants : « La délinquance générale a diminué de 1,5% en Corse-du -ud. C’est l’engagement soutenu des forces de police et de gendarmerie marqué par une évolution des méthodes et la coordination entre les services. En ce qui concerne la grande criminalité, la réduction importante du nombre d’attentats et d’homicides et l’augmentation des saisies a produits des effets. La tendance s’est d’ailleurs amplifiée en 2015. Au-delà de cette lutte contre la criminalité et la délinquance, la sécurité routière demeure une priorité. En Corse du Sud, le bilan est satisfaisant avec une diminution du nombre des tués de 8%, des contrôles renforcés et les actions de prévention. »
Le préfet a salué le travail de la sécurité civile et de la prévention des risques, mettant l’accent sur les services de l’Etat très investis dans cette politique, sans oublier la prévention des incendies de forêt et la part importante du Conseil départemental, la prévention des risques, le développement économiques et la cohésion sociale.
Autre sujet évoqué, l’action en faveur des entreprises et l’intervention de l’Etat dans ce domaine de par son soutien à l’investissement et aux dotations de fonctionnement « dont les effets sur le développement économique sont déterminants… »
Agriculture et cohésion sociale
Entreprises, les outils du Pacte de responsabilité, le crédit d’impôt, la solidarité nationale, les mesures d’allègement des cotisations et les entreprises en difficulté ont été autant de sujets évoqués par le préfet de la Corse qui a souligné également l’aide apportée dans le secteur agricole et la problématique de la dette qui fait l’objet d’une normalisation.
Autre dossier évoqué, la cohésion sociale, le logement bien sûr, dont le parc est plus que jamais insuffisant : « L’Etat mobilise des moyens significatifs et la construction de logements est une priorité en particulier dans l’agglomération ajaccienne. Le vivre ensemble doit être amélioré. L’Etat y participe également à travers le Plan de Rénovation Urbaine et le Contrat de Ville. »
Autre grand sujet, l’aménagement du territoire, le travail de la CTC et le besoin d’un PADDUC. Le préfet a signifié les objectifs de l’Etat : le code de l’urbanisme, l’élaboration d’une planification et de projets structurants, la simplification des procédures administratives des dotations de l’Etat comme chacun sait en diminution (nécessité de redresser la situation du pays) l’optimisation des dépenses de fonctionnement des collectivités et des services publics.
Il a terminé son rapport avec quelques mots sur le projet de collectivité unique non sans rappeler que les missions et les compétences du Conseil départemental demeuraient indispensables : « Vous êtes garants dans le code électoral du bon exercice des responsabilités publiques et cela au-delà de la courte période qui nous sépare du 1er janvier 2018. Il n’y a aucune raison pour que la perspective de la collectivité unique ne vienne contraindre ou orienter les travaux de votre assemblée et des services placés sous votre autorité. »
J .F.
Sécurité : résultats satisfaisants
Christophe Mirmand a entamé son rapport par la sécurité, la mobilisation des services de l’Etat et les résultats qu’il a jugé satisfaisants : « La délinquance générale a diminué de 1,5% en Corse-du -ud. C’est l’engagement soutenu des forces de police et de gendarmerie marqué par une évolution des méthodes et la coordination entre les services. En ce qui concerne la grande criminalité, la réduction importante du nombre d’attentats et d’homicides et l’augmentation des saisies a produits des effets. La tendance s’est d’ailleurs amplifiée en 2015. Au-delà de cette lutte contre la criminalité et la délinquance, la sécurité routière demeure une priorité. En Corse du Sud, le bilan est satisfaisant avec une diminution du nombre des tués de 8%, des contrôles renforcés et les actions de prévention. »
Le préfet a salué le travail de la sécurité civile et de la prévention des risques, mettant l’accent sur les services de l’Etat très investis dans cette politique, sans oublier la prévention des incendies de forêt et la part importante du Conseil départemental, la prévention des risques, le développement économiques et la cohésion sociale.
Autre sujet évoqué, l’action en faveur des entreprises et l’intervention de l’Etat dans ce domaine de par son soutien à l’investissement et aux dotations de fonctionnement « dont les effets sur le développement économique sont déterminants… »
Agriculture et cohésion sociale
Entreprises, les outils du Pacte de responsabilité, le crédit d’impôt, la solidarité nationale, les mesures d’allègement des cotisations et les entreprises en difficulté ont été autant de sujets évoqués par le préfet de la Corse qui a souligné également l’aide apportée dans le secteur agricole et la problématique de la dette qui fait l’objet d’une normalisation.
Autre dossier évoqué, la cohésion sociale, le logement bien sûr, dont le parc est plus que jamais insuffisant : « L’Etat mobilise des moyens significatifs et la construction de logements est une priorité en particulier dans l’agglomération ajaccienne. Le vivre ensemble doit être amélioré. L’Etat y participe également à travers le Plan de Rénovation Urbaine et le Contrat de Ville. »
Autre grand sujet, l’aménagement du territoire, le travail de la CTC et le besoin d’un PADDUC. Le préfet a signifié les objectifs de l’Etat : le code de l’urbanisme, l’élaboration d’une planification et de projets structurants, la simplification des procédures administratives des dotations de l’Etat comme chacun sait en diminution (nécessité de redresser la situation du pays) l’optimisation des dépenses de fonctionnement des collectivités et des services publics.
Il a terminé son rapport avec quelques mots sur le projet de collectivité unique non sans rappeler que les missions et les compétences du Conseil départemental demeuraient indispensables : « Vous êtes garants dans le code électoral du bon exercice des responsabilités publiques et cela au-delà de la courte période qui nous sépare du 1er janvier 2018. Il n’y a aucune raison pour que la perspective de la collectivité unique ne vienne contraindre ou orienter les travaux de votre assemblée et des services placés sous votre autorité. »
J .F.