Ce soir, les corses avaient les yeux tournés vers l’Alsace. Mais il faudra encore être patient pour voir la création de la première collectivité unique en France. Les alsaciens se sont prononcés contre la création d’une collectivité d’Alsace. A 21h, selon les résultats partiels, le "Non" l’a emporté avec 54,81% % dans le département du Haut-Rhin, ce qui rend impossible la fusion des collectivités, et ce malgré la victoire du "Oui" dans le département du Bas-Rhin avec 66,89%.
Il fallait, pour faire passer le projet, que les votes positifs représentent plus de la moitié des suffrages et au moins 25 % des électeurs inscrits dans chacun des départements.
Or, la participation dans le Haut-Rhin a atteint 39,21% des voix et en conséquence, le nombre de bulletins « oui » dans les urnes haut-rhinoises n’a pas été suffisant. Le "Oui" n'atteint que 45,19% des suffrages soit 17,19% des inscrits au lieu des 25 % requis.
Dans le Bas-Rhin en revanche, les électeurs ont assez largement approuvé l’idée de fusionner les collectivités avec 66,89% de "Oui" mais là encore, la participation de 37,51% est ponctuellement trop faible pour valider le scrutin (soit 24,22% des inscrits ont voté "Oui").
Censé, selon ses partisans, renforcer le poids de la région Alsace, le "oui" partait pourtant favori. Un sondage datant du mois de Mars l'avait même donné vainqueur à 75%. Pourtant de nombreux élus s'y opposaient dans une coalition hétéroclite regroupant le Front de Gauche, le FN, certains socialistes et les souverainistes. Le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries (PS), après avoir longtemps hésité, avait finalement choisi l'abstention.
La querelle de la localisation du siège de cette collectivité unique a certainement nuit à la cause du "Oui". Des électeurs et des élus du Haut-Rhin et sa capitale Colmar ont certainement eu peur que la fusion ne profite trop à sa voisine Bas-rhinoise, Strasbourg.
Il fallait, pour faire passer le projet, que les votes positifs représentent plus de la moitié des suffrages et au moins 25 % des électeurs inscrits dans chacun des départements.
Or, la participation dans le Haut-Rhin a atteint 39,21% des voix et en conséquence, le nombre de bulletins « oui » dans les urnes haut-rhinoises n’a pas été suffisant. Le "Oui" n'atteint que 45,19% des suffrages soit 17,19% des inscrits au lieu des 25 % requis.
Dans le Bas-Rhin en revanche, les électeurs ont assez largement approuvé l’idée de fusionner les collectivités avec 66,89% de "Oui" mais là encore, la participation de 37,51% est ponctuellement trop faible pour valider le scrutin (soit 24,22% des inscrits ont voté "Oui").
Censé, selon ses partisans, renforcer le poids de la région Alsace, le "oui" partait pourtant favori. Un sondage datant du mois de Mars l'avait même donné vainqueur à 75%. Pourtant de nombreux élus s'y opposaient dans une coalition hétéroclite regroupant le Front de Gauche, le FN, certains socialistes et les souverainistes. Le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries (PS), après avoir longtemps hésité, avait finalement choisi l'abstention.
La querelle de la localisation du siège de cette collectivité unique a certainement nuit à la cause du "Oui". Des électeurs et des élus du Haut-Rhin et sa capitale Colmar ont certainement eu peur que la fusion ne profite trop à sa voisine Bas-rhinoise, Strasbourg.