Ce mercredi, à l’occasion de la présentation de son plan de transformation, le groupe Casino a annoncé qu’entre 1293 et 3267 postes pourraient être supprimés dans les prochains mois, et notamment près de 2000 dans les magasins qui n’ont pas encore trouvé de repreneurs. De quoi alimenter l’inquiétude des 1300 salariés corses qui ne sont toujours pas fixé sur leur avenir en cette fin avril.
Quatre offres - non engageantes - ont été déposées au cours des derniers mois pour reprendre le groupe Codim 2, qui gère les 19 magasins Casino de Corse. La première émane de Charles Capia pour le groupe Système U, et serait la mieux placée selon certaines sources. Une seconde a été déposée par Noël Devichi sous la bannière du groupe Carrefour. Une troisième par François Padrona avec Leclerc. Enfin, l’entrepreneur Patrick Rocca est également entré en course avec Auchan. Pour l’heure rien ne semble avoir été acté, même si en mars dernier, la CGT estimait lors d’une conférence de presse que la décision finale devrait être prise mi-avril.
Hasard du calendrier, au lendemain de la présentation du plan de transformation du groupe Casino, Philippe Palazzi, son nouveau directeur général, est attendu au siège de Codim 2 à Furiani ce jeudi, dans le cadre d’un tour de France à la rencontre des syndicats qu’il a entamé il y a quelques semaines. Si l’objet de sa visite n’est pas connu, il doit notamment rencontrer en deux temps les représentants du STC et de la CGT.
Jean Brignole, le secrétaire national du STC, espère que cette visite permettra d’en savoir plus sur les conditions de la vente du groupe Codim. « Nous allons lui faire part de nos inquiétudes. Nous avons déjà dit qu’il y a des lignes rouges à ne pas dépasser, à commencer par ne pas vendre le groupe à la découpe », indique-t-il. S’il se satisfait que la vente du groupe à la découpe soit a priori écartée, il s’interroge sur le sort de certains magasins à l’instar de celui de Mezzavia. « Si l’opérateur qui reprend est déjà présent sur place cela peut être compliqué », souligne-t-il, « On sait depuis le début que cela va être compliqué pour ce magasin, en fonction de l’enseigne qui pourrait reprendre. Dans cette zone, on a malheureusement donné l’autorisation de s’implanter à trop de grandes surfaces ».
Patricia Grimigni, déléguée syndicale CGT Géant Ajaccio, s’inquiète elle aussi pour la suite. « On ne sait pas encore qui va prendre les manettes. On a un peu peur de ce qui va se passer », souffle-t-elle en pointant elle aussi le cas du magasin d’Ajaccio qui semble « sur la sellette ». « Le but c’est que le groupe au complet soit sauvegardé pour qu’il n’y ait pas de casse », reprend-elle en insistant aussi que les acquis sociaux que les salariés des magasins Casino de Corse ont pu acquérir au fil des années et aspirent à conserver. « Nous voulons à avoir des réponses à nos questions. Nous voulons savoir où va le groupe Codim 2 et qui va être le repreneur », appuie-t-elle encore en concluant : « Avec les consortiums que l’on a en Corse ce serait quand même incroyable que personne ne puisse nous reprendre ».
Quatre offres - non engageantes - ont été déposées au cours des derniers mois pour reprendre le groupe Codim 2, qui gère les 19 magasins Casino de Corse. La première émane de Charles Capia pour le groupe Système U, et serait la mieux placée selon certaines sources. Une seconde a été déposée par Noël Devichi sous la bannière du groupe Carrefour. Une troisième par François Padrona avec Leclerc. Enfin, l’entrepreneur Patrick Rocca est également entré en course avec Auchan. Pour l’heure rien ne semble avoir été acté, même si en mars dernier, la CGT estimait lors d’une conférence de presse que la décision finale devrait être prise mi-avril.
Hasard du calendrier, au lendemain de la présentation du plan de transformation du groupe Casino, Philippe Palazzi, son nouveau directeur général, est attendu au siège de Codim 2 à Furiani ce jeudi, dans le cadre d’un tour de France à la rencontre des syndicats qu’il a entamé il y a quelques semaines. Si l’objet de sa visite n’est pas connu, il doit notamment rencontrer en deux temps les représentants du STC et de la CGT.
Jean Brignole, le secrétaire national du STC, espère que cette visite permettra d’en savoir plus sur les conditions de la vente du groupe Codim. « Nous allons lui faire part de nos inquiétudes. Nous avons déjà dit qu’il y a des lignes rouges à ne pas dépasser, à commencer par ne pas vendre le groupe à la découpe », indique-t-il. S’il se satisfait que la vente du groupe à la découpe soit a priori écartée, il s’interroge sur le sort de certains magasins à l’instar de celui de Mezzavia. « Si l’opérateur qui reprend est déjà présent sur place cela peut être compliqué », souligne-t-il, « On sait depuis le début que cela va être compliqué pour ce magasin, en fonction de l’enseigne qui pourrait reprendre. Dans cette zone, on a malheureusement donné l’autorisation de s’implanter à trop de grandes surfaces ».
Patricia Grimigni, déléguée syndicale CGT Géant Ajaccio, s’inquiète elle aussi pour la suite. « On ne sait pas encore qui va prendre les manettes. On a un peu peur de ce qui va se passer », souffle-t-elle en pointant elle aussi le cas du magasin d’Ajaccio qui semble « sur la sellette ». « Le but c’est que le groupe au complet soit sauvegardé pour qu’il n’y ait pas de casse », reprend-elle en insistant aussi que les acquis sociaux que les salariés des magasins Casino de Corse ont pu acquérir au fil des années et aspirent à conserver. « Nous voulons à avoir des réponses à nos questions. Nous voulons savoir où va le groupe Codim 2 et qui va être le repreneur », appuie-t-elle encore en concluant : « Avec les consortiums que l’on a en Corse ce serait quand même incroyable que personne ne puisse nous reprendre ».