La langue corse, une thématique particulièrement sensible qui a le mérite de faire l’unanimité au sein de l’hémicycle. Pour preuve, le vote massif en faveur de la coofficialité, en 2010 sous la présidence de Paul Giacobbi. Aujourd’hui, les locuteurs corses oscillent entre 50000 et 60000. Sans rentrer dans un débat politique, bien qu’il soit, à un moment donné, nécessaire, les chiffres sont inquiétants. Langue minorée, dominée, menacée, le corse reste viscéralement lié au débat. Enseignement, transmission, ouverture dans tous les domaines, les initiatives ne manquent pas. Au cœur du problème, la coofficialité. Un thème qui fait couler beaucoup d’encre que Romain Colonna, Maître de Conférences à l’Université Pasquale Paoli a souhaité développer dans son ouvrage « Pour une reconnaissance politiques des langues », « le corse et la coofficialité en 50 arguments » paru début décembre aux éditions Albiana…Un ouvrage qui résulte d’un long travail de recherches et que l’auteur a adapté en langue française.
Des débats pour sensibiliser et informer…
« Face à tout ce qui a été dit ou écrit sur cette notion de coofficialité, explique Romain Colonna, j’ai simplement voulu rétablir une vérité. La langue corse est, aujourd’hui au plus mal et a besoin d’une politique linguistique viable. Cette politique passe par des mesures parmi lesquelles la coofficialité qui est, en quelque sorte, le cadre juridique indispensable. Il ne s’agit pas de minimiser le français mais simplement de donner plus de droit à la langue corse. »
À travers son ouvrage, Romain Colonna développe son argumentation en faveur de la coofficialité, répondant notamment à la sempiternelle question : « La coofficialité n’est-elle pas une « coquille vide ? », sauvera-t-elle réellement le corse ? « On ne peut pas imaginer une politique en faveur du français sans une reconnaissance juridique et politique de la langue française. Il en est de même pour toutes les autres langues, y compris le corse… »
Romain Colonna entamera ce mois, une série de débats dans diverses villes et villages de l’île. Afin de sensibiliser et surtout d’informer sur ce sujet…
Des débats pour sensibiliser et informer…
« Face à tout ce qui a été dit ou écrit sur cette notion de coofficialité, explique Romain Colonna, j’ai simplement voulu rétablir une vérité. La langue corse est, aujourd’hui au plus mal et a besoin d’une politique linguistique viable. Cette politique passe par des mesures parmi lesquelles la coofficialité qui est, en quelque sorte, le cadre juridique indispensable. Il ne s’agit pas de minimiser le français mais simplement de donner plus de droit à la langue corse. »
À travers son ouvrage, Romain Colonna développe son argumentation en faveur de la coofficialité, répondant notamment à la sempiternelle question : « La coofficialité n’est-elle pas une « coquille vide ? », sauvera-t-elle réellement le corse ? « On ne peut pas imaginer une politique en faveur du français sans une reconnaissance juridique et politique de la langue française. Il en est de même pour toutes les autres langues, y compris le corse… »
Romain Colonna entamera ce mois, une série de débats dans diverses villes et villages de l’île. Afin de sensibiliser et surtout d’informer sur ce sujet…