Le président du conseil exécutif demande des réponses de la part l’Etat sur trois plans. Répondre de sa qualité d’actionnaire et de sa responsabilité qui en découle. Etre clair sur les possibilités de financement car, Paul Giacobbi affirme qu’il n’existe réellement sur ce sujet aucune solution financière alors que l’existence de l’entreprise est compromise à brève échéance. "Le Premier ministre doit tenir un langage de vérité, les solutions n’existent pas parce que l’Etat, et le règlement européen le dit, n’a pas le droit de contribuer financièrement en mettant un milliard qu’il n’a pas. L’état est aussi responsable de la libre circulation maritime et les décisions prises en ce domaine ne sont pas, notamment sur le port de Marseille, du seul ressort d’un préfet mais bien de l’état à son plus haut niveau.". Et intervenir et ouvrir un dialogue qui doit réunir l’Etat, en tant que tel, c'est-à-dire comme gardien des grands intérêts de la Nation et en tant qu’actionnaire, les partenaires sociaux et la CTC qui est responsable des transports de la Corse et qui est délégataire du service public.
Une solution pour sauver les emplois et le service public maritime
"Si on ne trouve pas dans les jours qui viennent une solution, nous n’aurons pas d’autre possibilité que de faire courir un risque de pénalisation extrême pour des raisons de procédure européenne (procédure de manquement). Si nous n’émettons pas un titre alors que la société est en train de chuter nous serons reconnus comme responsable dans le cadre d’une telle procédure."
La solution avancée par Paul Giacobbi, dans l’intérêt des salariés et dans celui du service public de la Corse n’est pas celle d’un sauvetage qui passerait par une enveloppe d’un milliard, mais celle qui permettrait de sauver une partie importante des emplois et de préserver le service public maritime auquel la Corse reste attachée.
La solution avancée par Paul Giacobbi, dans l’intérêt des salariés et dans celui du service public de la Corse n’est pas celle d’un sauvetage qui passerait par une enveloppe d’un milliard, mais celle qui permettrait de sauver une partie importante des emplois et de préserver le service public maritime auquel la Corse reste attachée.
Faire vite mais bien!
"Je ne revendique pas 200 millions d’euros, nous indiquons simplement que le droit ne nous permet pas si la société s’effondre de faire autrement que de faire valoir nos droits."
Une année passée pendant laquelle ces droits et la loi n’ont pas été appliqués, mais que le président dira obligé de faire valoir si malheureusement d’autres solutions n’étaient pas trouvées.
Une fin qu’il ne souhaite pas, mais la CTC ne peut risquer "des pénalités en centaines de millions d’euros en étant complice d’une situation qui se prolonge et qui de tout façon va s’arrêter dans une quinzaine de jours au plus, souligne t-il.
Une année passée pendant laquelle ces droits et la loi n’ont pas été appliqués, mais que le président dira obligé de faire valoir si malheureusement d’autres solutions n’étaient pas trouvées.
Une fin qu’il ne souhaite pas, mais la CTC ne peut risquer "des pénalités en centaines de millions d’euros en étant complice d’une situation qui se prolonge et qui de tout façon va s’arrêter dans une quinzaine de jours au plus, souligne t-il.
Sur la voie d'indemnisations pour les socioprofessionnels
"Je comprends la colère des socioprofessionnels ils sont à bout, moi aussi, mais leur colère ne doit pas tendre à rajouter à un problème d’ordre public à d’autres problèmes d’ordre public. Ce n’est pas en bloquant pour répondre au blocage que l’on va trouver solution, ça s’appelle se tirer une balle dans le pied. Je leur offre plutôt un moyen qui me parait beaucoup plus raisonnable puisqu’ils ont à souffrir et subir des dommages du fait de la non liberté de circulation maritime. Je leur propose la voie indemnitaire. Mais là encore le but de la manœuvre n’est pas de faire payer l’Etat, pour une carence dont ils se rendraient responsables. Le but de la manœuvre c’est qu’en concertation la liberté de circulation soit rétablie dans les jours qui viennent."