Pour Pierre Maupoint de Vandeul et Maurice Perrin de la CFE-CGC SNCM le bilan de la réunion à la préfecture des Bouches-du-Rhône, est "négatif" et "inquiétant".
"Aujourd'hui nous faisons à nouveau le constat qu'un temps considérable à été perdu par nos actionnaires défaillants Transdev, Veolia et l'Etat. Les mauvaises nouvelles de la Commission Européenne sont plus inquiétantes que prévue sur le périmètre et surtout sur la transmissibilité du contrat de service public qui lie la SNCM et la CMN à la Corse jusqu'en 2023. Sans cette garantie, le redressement Judiciaire est un toboggan pour la liquidation. Alors comment comprendre les positions des actionnaires Transdev et Etat qui continuent de dire qu'il faut une "discontinuité" dénonçaient-ils.
"Sur un autre aspect concernant directement Transdev le constat est provoquant avec l'absence d'engagements de ce dernier et de ses actionnaires Veolia et CAaisse des dépôts sur la prise en charge du volet social quel qu'il soit !" poursuivaient-ils.
"Avec si peu de garanties, le médiateur reconnaît la discontinuité comme très incertaine et propose un temps de travail supplémentaire avec une nouvelle réunion de médiation le 18 novembre prochain. La question des repreneurs n'apparaît pas plus avancée aujourd'hui. Il est évident pour nous que sans garanties juridiques sur le maintien du contrat de DSP, il ne peut y avoir de repreneurs intéressés que ceux qui auraient d'ores et déjà parier sur une liquidation et/ou seraient en entente avec la concurrence" estimaient Pierre Maupoint de Vandeul et Maurice Perrin.
Dans le même les marins de la CGT par la voix de Frédéric Alpozzo répétaient à l'envi qu'ils ne voulaient " ni redressement judiciaire, ni liquidation, ni peste, ni choléra" estimant que d'autres solutions peuvent être envisagées.
"Des initiatives qui retardent une échéance inéluctable"
Mais mardi, peu après 22 heures, Transdev n'envisageait pas d'autre issue que le redressement judiciaire.
"A la suite à la réunion de conciliation qui s’est tenue ce jour, Transdev rappelle que, compte tenu de la situation de la SNCM (exploitation chroniquement déficitaire et demandes de remboursement de l’Union européenne), le redressement judiciaire doit désormais intervenir au plus vite. Chaque jour qui passe compromet en effet un peu plus les chances de trouver un repreneur et de préserver le maximum d’activités et d’emplois. Alors que toutes les énergies devraient être concentrées sur ce seul objectif, Transdev ne peut donc que regretter les initiatives qui, en retardant une échéance inéluctable, risquent de conduire à une situation désespérée."
"En aucun cas lié par la prolongation de la médiation"
Transdev, poursuit le communiqué, a respecté à la lettre les engagements contenus dans le relevé de décisions du 9 juillet. Transdev prend acte mais ne se sent en aucun cas lié par la prolongation de la médiation au-delà du 31 octobre. Chacun doit désormais assumer ses responsabilités. Transdev, actionnaire majoritaire, assumera donc pleinement les siennes, animé par la seule volonté d’éviter la disparition de l’ensemble des activités et des emplois de la SNCM."
"Aujourd'hui nous faisons à nouveau le constat qu'un temps considérable à été perdu par nos actionnaires défaillants Transdev, Veolia et l'Etat. Les mauvaises nouvelles de la Commission Européenne sont plus inquiétantes que prévue sur le périmètre et surtout sur la transmissibilité du contrat de service public qui lie la SNCM et la CMN à la Corse jusqu'en 2023. Sans cette garantie, le redressement Judiciaire est un toboggan pour la liquidation. Alors comment comprendre les positions des actionnaires Transdev et Etat qui continuent de dire qu'il faut une "discontinuité" dénonçaient-ils.
"Sur un autre aspect concernant directement Transdev le constat est provoquant avec l'absence d'engagements de ce dernier et de ses actionnaires Veolia et CAaisse des dépôts sur la prise en charge du volet social quel qu'il soit !" poursuivaient-ils.
"Avec si peu de garanties, le médiateur reconnaît la discontinuité comme très incertaine et propose un temps de travail supplémentaire avec une nouvelle réunion de médiation le 18 novembre prochain. La question des repreneurs n'apparaît pas plus avancée aujourd'hui. Il est évident pour nous que sans garanties juridiques sur le maintien du contrat de DSP, il ne peut y avoir de repreneurs intéressés que ceux qui auraient d'ores et déjà parier sur une liquidation et/ou seraient en entente avec la concurrence" estimaient Pierre Maupoint de Vandeul et Maurice Perrin.
Dans le même les marins de la CGT par la voix de Frédéric Alpozzo répétaient à l'envi qu'ils ne voulaient " ni redressement judiciaire, ni liquidation, ni peste, ni choléra" estimant que d'autres solutions peuvent être envisagées.
"Des initiatives qui retardent une échéance inéluctable"
Mais mardi, peu après 22 heures, Transdev n'envisageait pas d'autre issue que le redressement judiciaire.
"A la suite à la réunion de conciliation qui s’est tenue ce jour, Transdev rappelle que, compte tenu de la situation de la SNCM (exploitation chroniquement déficitaire et demandes de remboursement de l’Union européenne), le redressement judiciaire doit désormais intervenir au plus vite. Chaque jour qui passe compromet en effet un peu plus les chances de trouver un repreneur et de préserver le maximum d’activités et d’emplois. Alors que toutes les énergies devraient être concentrées sur ce seul objectif, Transdev ne peut donc que regretter les initiatives qui, en retardant une échéance inéluctable, risquent de conduire à une situation désespérée."
"En aucun cas lié par la prolongation de la médiation"
Transdev, poursuit le communiqué, a respecté à la lettre les engagements contenus dans le relevé de décisions du 9 juillet. Transdev prend acte mais ne se sent en aucun cas lié par la prolongation de la médiation au-delà du 31 octobre. Chacun doit désormais assumer ses responsabilités. Transdev, actionnaire majoritaire, assumera donc pleinement les siennes, animé par la seule volonté d’éviter la disparition de l’ensemble des activités et des emplois de la SNCM."