Le collège serait responsable des inégalités scolaires. C'est sur ce constat que le ministère de l'Education Nationale à lancé le projet de réforme du collège qui devrait être mis en place dès la rentrée de septembre prochain. Et ce, malgré des discussions avec les représentants de l'intersyndicale qui étaient, pour 80% d'entre eux, contre la réforme tel qu'elle était présentée.
Malgré des réunions avec les représentants syndicaux (le SNES-FSU, le SNALC, FO, la CGT, SUD-solidaire), la ministre n'a pas tenu compte de leurs remarques et devrait appliquer sa réforme dès la rentrée prochaine.
L'intersyndicale réclame aussi une réforme du collège, mais pas celle là.
Puisque le but est de lutter contre les inégalités scolaires, les professeurs demandent plus de temps avec leurs élèves, de meilleurs conditions d'études, des classes moins chargées et un enseignements plus individualiser.
Cela permettrait un meilleur enseignement pour les élèves et de meilleurs conditions de travail pour les professeurs.
En l'état, la réforme donne plus de pouvoir au chef d'établissement pour répartir les horaires et définir les contenus d'enseignement.
Elle impose des enseignements interdisciplinaires dont les horaires sont pris sur ceux des disciplines classiques. Il va donc falloir supprimer des heures pour faire place aux inter-disciplines.
Cela engendrerait, par exemple, la suppression des langues anciennes tels qu'elles sont enseignées aujourd'hui.
Majoritairement pour la création de ces inter-disciplines, les enseignants souhaitent une tout autre manière de procéder, mieux cadrés.
Parmi les modifications qui posent problème, se trouve aussi la suppression des classes bilingues dont la langue n'est pas enseignée à l'école primaire et la suppression des classes européennes au collège.
En échange, pour continuer de favoriser la polyglossie, la réforme veut faire commencer l'apprentissage d'une 2ème langue étrangère ou régionale dès la 5ème.
Une grève nationale aura lieu le 19 mai prochain pour demander le retrait de la réforme et le retour aux discussions avec la syndicats afin d'arriver à une réelle prise en compte des inégalités scolaires.
En Corse, le rendez-vous est fixé à 10h30 devant le rectorat.
Et sachez qu'un dispositif de consultation en ligne est disponible depuis le 11 mai et jusqu'au 12 juin prochain sur le site snepfsu.net
Malgré des réunions avec les représentants syndicaux (le SNES-FSU, le SNALC, FO, la CGT, SUD-solidaire), la ministre n'a pas tenu compte de leurs remarques et devrait appliquer sa réforme dès la rentrée prochaine.
L'intersyndicale réclame aussi une réforme du collège, mais pas celle là.
Puisque le but est de lutter contre les inégalités scolaires, les professeurs demandent plus de temps avec leurs élèves, de meilleurs conditions d'études, des classes moins chargées et un enseignements plus individualiser.
Cela permettrait un meilleur enseignement pour les élèves et de meilleurs conditions de travail pour les professeurs.
En l'état, la réforme donne plus de pouvoir au chef d'établissement pour répartir les horaires et définir les contenus d'enseignement.
Elle impose des enseignements interdisciplinaires dont les horaires sont pris sur ceux des disciplines classiques. Il va donc falloir supprimer des heures pour faire place aux inter-disciplines.
Cela engendrerait, par exemple, la suppression des langues anciennes tels qu'elles sont enseignées aujourd'hui.
Majoritairement pour la création de ces inter-disciplines, les enseignants souhaitent une tout autre manière de procéder, mieux cadrés.
Parmi les modifications qui posent problème, se trouve aussi la suppression des classes bilingues dont la langue n'est pas enseignée à l'école primaire et la suppression des classes européennes au collège.
En échange, pour continuer de favoriser la polyglossie, la réforme veut faire commencer l'apprentissage d'une 2ème langue étrangère ou régionale dès la 5ème.
Une grève nationale aura lieu le 19 mai prochain pour demander le retrait de la réforme et le retour aux discussions avec la syndicats afin d'arriver à une réelle prise en compte des inégalités scolaires.
En Corse, le rendez-vous est fixé à 10h30 devant le rectorat.
Et sachez qu'un dispositif de consultation en ligne est disponible depuis le 11 mai et jusqu'au 12 juin prochain sur le site snepfsu.net