Il y avait du monde samedi matin à l’ouverture du Salon des Éditeurs de Corse. Une quarantaine de personnes se sont pressées dans l’Hôtel de l’Industrie, en plein cœur du 6e arrondissement de Paris, pour assister à la projection en avant-première du documentaire James Corsica Boswell, réalisé par Lionel Dumas-Perini.
Pendant deux jours, plus de 800 titres d’auteurs et éditeurs corses ont été mis à l’honneur dans cet espace de plus de 200 m2, comme l’explique Alain Piazzola, président de l’association des éditeurs de Corse : “C’est la troisième édition du salon. L’idée était de rassembler les membres de l’association, mais aussi des associations invitées, afin d’exposer le plus grand nombre de livres, réaliser des conférences et des dédicaces qui mettent la Corse à l’honneur.”
Et pour cela, la communication a été bien pensée. “J’ai commencé le travail il y a un mois”, raconte Justine Willa, responsable de la communication du salon. “L’idée était de faire une communication très visuelle, pour que les internautes puissent identifier tout de suite chaque auteur et éditeur.” Un pari qu’elle estime très réussi : “On a eu une grosse augmentation des abonnés sur le compte Instagram. Les gens ont beaucoup repartagé les informations. Et en un mois, on a eu 820 visites sur le site Internet.”
Et les premiers ravis de ce week-end, ce sont les auteurs. “C’est la première année que nous participons au salon”, explique Frédéric Federzoni, dessinateur et créateur du héros de bande dessinée Petru Santu. Tout en dessinant une planche de son prochain tome sur sa tablette, il poursuit : “c’est l’occasion de rencontrer un nouveau public à Paris.”
Quelques tables plus loin, Philippe Pierangeli, photographe et auteur du magazine Isula Muntagna, feuillette les pages de son dernier ouvrage Muntagna Ciccona pour le présenter à un visiteur. “L’année dernière, j’ai eu pas mal de passage sur mon stand”, raconte-t-il. « J’espère en avoir encore plus cette année pour faire découvrir ma revue au plus grand monde. »
Car l’intérêt de ce salon, c’est avant tout de faire connaître les auteurs corses au niveau national.
Pendant deux jours, plus de 800 titres d’auteurs et éditeurs corses ont été mis à l’honneur dans cet espace de plus de 200 m2, comme l’explique Alain Piazzola, président de l’association des éditeurs de Corse : “C’est la troisième édition du salon. L’idée était de rassembler les membres de l’association, mais aussi des associations invitées, afin d’exposer le plus grand nombre de livres, réaliser des conférences et des dédicaces qui mettent la Corse à l’honneur.”
Et pour cela, la communication a été bien pensée. “J’ai commencé le travail il y a un mois”, raconte Justine Willa, responsable de la communication du salon. “L’idée était de faire une communication très visuelle, pour que les internautes puissent identifier tout de suite chaque auteur et éditeur.” Un pari qu’elle estime très réussi : “On a eu une grosse augmentation des abonnés sur le compte Instagram. Les gens ont beaucoup repartagé les informations. Et en un mois, on a eu 820 visites sur le site Internet.”
Et les premiers ravis de ce week-end, ce sont les auteurs. “C’est la première année que nous participons au salon”, explique Frédéric Federzoni, dessinateur et créateur du héros de bande dessinée Petru Santu. Tout en dessinant une planche de son prochain tome sur sa tablette, il poursuit : “c’est l’occasion de rencontrer un nouveau public à Paris.”
Quelques tables plus loin, Philippe Pierangeli, photographe et auteur du magazine Isula Muntagna, feuillette les pages de son dernier ouvrage Muntagna Ciccona pour le présenter à un visiteur. “L’année dernière, j’ai eu pas mal de passage sur mon stand”, raconte-t-il. « J’espère en avoir encore plus cette année pour faire découvrir ma revue au plus grand monde. »
Car l’intérêt de ce salon, c’est avant tout de faire connaître les auteurs corses au niveau national.
Tremplin vers une renommée nationale
“Proposer une grande variété de livres sur ce salon, c’est faire entendre la voix des éditeurs d’une petite région”, déclare Gino Castoriano, fondatrice des Éditions Punto E Basta.
L’un des défis du Salon des Éditeurs de Corse, c’est de permettre au public national “une véritable rencontre dédiée à la Corse”, comme l’explique Antonia Luciani, conseillère exécutive en charge de la culture. “Au Salon du Livre de Paris, le succès de la Corse a toujours été difficile. J’aime le fait qu’il y ait ici des thématiques très variées, comme l’art, l’architecture, le théâtre, qui sont parfaitement représentatives de la richesse des éditions corses. Cela permet également de vulgariser certains sujets dits pointus.”
Dans une salle annexe de l’Hôtel de l’Industrie, Léa Salvini s’affaire pour préparer sa conférence. Elle vient présenter son dernier livre Vigna Corsa : terroirs, savoirs et saveurs. Un “petit guide pour aider le consommateur à mieux aborder le vin corse”, explique-t-elle en préparant la dégustation de vins rouges qui accompagnera sa présentation. Selon elle, il est “important de vulgariser la culture corse” au niveau national. Un point de vue que partage Frédéric Federzoni : “Ce salon nous permet d’avoir une nouvelle visibilité à Paris. Il nous permet aussi de rencontrer des libraires qui ont une diffusion nationale.”
Le salon des éditeurs de Corse est également l’occasion de faire connaître des thématiques parfois méconnues, comme le raconte Philippe Pierangeli : “Mon objectif est de valoriser les territoires de montagne, qui sont parfois oubliés. C’est important de parler de la dynamique des petits villages, c’est une vraie richesse culturelle que nous avons sur l’île.”
Un peu plus loin, une quarantaine de personnes viennent de quitter la salle de conférence et déambulent dans les allées du salon. L’une d’entre elles interpelle Alain Piazzola : “où se trouve le livre de Boswell ?” Laurent, originaire d’Ajaccio, a entendu parler du salon grâce à un ami. “J’étais à Paris, alors je me suis dit que j’allais venir assister à la projection de James Corsica Boswell. J’ai aimé le documentaire, alors je vais acheter le livre pour en apprendre plus”, dit-il, un exemplaire d’État de la Corse de James Boswell à la main. Les conférences et animations se sont poursuivies tout le week-end. De quoi faire rayonner la Corse dans la capitale.
L’un des défis du Salon des Éditeurs de Corse, c’est de permettre au public national “une véritable rencontre dédiée à la Corse”, comme l’explique Antonia Luciani, conseillère exécutive en charge de la culture. “Au Salon du Livre de Paris, le succès de la Corse a toujours été difficile. J’aime le fait qu’il y ait ici des thématiques très variées, comme l’art, l’architecture, le théâtre, qui sont parfaitement représentatives de la richesse des éditions corses. Cela permet également de vulgariser certains sujets dits pointus.”
Dans une salle annexe de l’Hôtel de l’Industrie, Léa Salvini s’affaire pour préparer sa conférence. Elle vient présenter son dernier livre Vigna Corsa : terroirs, savoirs et saveurs. Un “petit guide pour aider le consommateur à mieux aborder le vin corse”, explique-t-elle en préparant la dégustation de vins rouges qui accompagnera sa présentation. Selon elle, il est “important de vulgariser la culture corse” au niveau national. Un point de vue que partage Frédéric Federzoni : “Ce salon nous permet d’avoir une nouvelle visibilité à Paris. Il nous permet aussi de rencontrer des libraires qui ont une diffusion nationale.”
Le salon des éditeurs de Corse est également l’occasion de faire connaître des thématiques parfois méconnues, comme le raconte Philippe Pierangeli : “Mon objectif est de valoriser les territoires de montagne, qui sont parfois oubliés. C’est important de parler de la dynamique des petits villages, c’est une vraie richesse culturelle que nous avons sur l’île.”
Un peu plus loin, une quarantaine de personnes viennent de quitter la salle de conférence et déambulent dans les allées du salon. L’une d’entre elles interpelle Alain Piazzola : “où se trouve le livre de Boswell ?” Laurent, originaire d’Ajaccio, a entendu parler du salon grâce à un ami. “J’étais à Paris, alors je me suis dit que j’allais venir assister à la projection de James Corsica Boswell. J’ai aimé le documentaire, alors je vais acheter le livre pour en apprendre plus”, dit-il, un exemplaire d’État de la Corse de James Boswell à la main. Les conférences et animations se sont poursuivies tout le week-end. De quoi faire rayonner la Corse dans la capitale.