Jean-Pierre Godinat et le groupe polyphonique féminin « I Maistrelli » étaient en tournée en juin dernier au Kurdistan. Une semaine avec, au programme, des concerts. Le leader de « Filu d’Amparera » avait, pour la circonstance, contacté le photographe Jean Harixalde. « Il était censé, explique l’intéressé, venir avec nous pour filmer les concerts et prendre des photos. Puis, comme ce fut un bel échange et une expérience formidable, son idée de départ s’est adaptée… »
Le photographe a suivi le groupe dans sa tournée mais son désir d’aller plus loin a pris le dessus. « J’étais parti pour filmer et photographier le groupe, souligne-t-il, ce qui a été fait, bien entendu mais je suis allé, naturellement, au-delà. J’ai visité des camps de réfugiés, senti et perçu la souffrance de la guerre. En respectant cette intimité, j’ai simplement voulu prendre des photos pour rendre compte de ces situations. On a senti beaucoup de sensibilité et c’est aussi ce que j’ai voulu retranscrire sur mes photos. »
Le photographe a suivi le groupe dans sa tournée mais son désir d’aller plus loin a pris le dessus. « J’étais parti pour filmer et photographier le groupe, souligne-t-il, ce qui a été fait, bien entendu mais je suis allé, naturellement, au-delà. J’ai visité des camps de réfugiés, senti et perçu la souffrance de la guerre. En respectant cette intimité, j’ai simplement voulu prendre des photos pour rendre compte de ces situations. On a senti beaucoup de sensibilité et c’est aussi ce que j’ai voulu retranscrire sur mes photos. »
Dans un contexte particulier, les chanteuses ont donné plusieurs concerts. « On a senti, rappelle Jean-Pierre Godinat, un peuple, comme nous, très attaché à sa terre. Beaucoup de similitudes. Nous avons adapté, grâce au travail de Rinatu Coti, un chant kurde en corse, tout en gardant, toutefois, le refrain en kurde. On sent une influence commune avec certains de nos chants corses traditionnels. Une belle expérience en tout cas… »
Le 12 octobre dernier, Jean Harixçalde a immortalisé ses clichés lors du vernissage de son exposition intitulée « Shine like me » et présentée à « Scenina ». Une série d’images magnifiques où l’on passe des concerts aux camps de réfugiés, soit à la réalité quotidienne du peuple kurde. Une façon, pour le photographe, de retranscrire tout ce qu’il a vécu. L’exposition prend fin le 16 novembre avec, un guise de clap, un concert d’I Maistrelli…
Le 12 octobre dernier, Jean Harixçalde a immortalisé ses clichés lors du vernissage de son exposition intitulée « Shine like me » et présentée à « Scenina ». Une série d’images magnifiques où l’on passe des concerts aux camps de réfugiés, soit à la réalité quotidienne du peuple kurde. Une façon, pour le photographe, de retranscrire tout ce qu’il a vécu. L’exposition prend fin le 16 novembre avec, un guise de clap, un concert d’I Maistrelli…