L'évêque de Reims, président de la conference des évêques de France, Éric de Moulins-Beaufort lors de sa conférence de presse à Lourdes (Photo Valentine CHAPUIS /
"L’annonce n’a pas encore été faite, elle dépend du Saint-Siège pour que ce soit complètement officiel", a rappelé Eric de Moulins-Beaufort lors d'une conférence de presse à Lourdes, en estimant que "si le pape décide de venir le 15 décembre en Corse, c'est très bien".
Des sources proches du dossier avaient indiqué jeudi à l'AFP que le pape souhaitait se rendre en Corse, et que des contacts diplomatiques étaient en cours entre le Vatican et l'Élysée autour d'un projet de visite mi-décembre.
Dans son discours de clôture de l'assemblée plénière de la CEF, Eric de Moulins-Beaufort avait déjà évoqué cette possible venue: "s'il s’avérait que le pape François vient à Ajaccio la semaine suivante" de la réouverture de Notre-Dame le 8 décembre, "comme le bruit en court, nous en recevrions une stimulation de plus".
Interrogé sur l'absence du pape à Paris le 8 décembre, Éric de Moulins-Beaufort a rappelé qu'"il n’a jamais été vraiment question que le pape vienne à l'ouverture de Notre-Dame de Paris".
Et ce "pour une raison très simple: la vedette de la réouverture de Notre-Dame de Paris, c'est Notre-Dame de Paris, ce n'est pas la visite du pape en France", a-t-il expliqué.
"Le pape n'a jamais eu l’intention de venir (...) détourner le regard vers lui à cette occasion", a-t-il ajouté.
Le président de la CEF a aussi souligné "son engagement (du pape, NDLR) sur la Méditerranée, qui a une valeur symbolique mais aussi très efficace comme figure des défis de notre monde".
De son côté, l'évêque de Limoges Pierre-Antoine Bozo a expliqué que "l'occasion de la visite du pape en Corse serait non pas la Corse pour elle même, mais un colloque sur la religiosité populaire à travers les dévotions des confréries".
"C'est un thème qui lui tient fortement à cœur, dont il parle souvent. La question n'est pas tant la Corse et la France que la dévotion populaire sur laquelle il estime peut-être avoir encore des choses à dire", a-t-il ajouté lors de cette conférence de presse.
Des sources proches du dossier avaient indiqué jeudi à l'AFP que le pape souhaitait se rendre en Corse, et que des contacts diplomatiques étaient en cours entre le Vatican et l'Élysée autour d'un projet de visite mi-décembre.
Dans son discours de clôture de l'assemblée plénière de la CEF, Eric de Moulins-Beaufort avait déjà évoqué cette possible venue: "s'il s’avérait que le pape François vient à Ajaccio la semaine suivante" de la réouverture de Notre-Dame le 8 décembre, "comme le bruit en court, nous en recevrions une stimulation de plus".
Interrogé sur l'absence du pape à Paris le 8 décembre, Éric de Moulins-Beaufort a rappelé qu'"il n’a jamais été vraiment question que le pape vienne à l'ouverture de Notre-Dame de Paris".
Et ce "pour une raison très simple: la vedette de la réouverture de Notre-Dame de Paris, c'est Notre-Dame de Paris, ce n'est pas la visite du pape en France", a-t-il expliqué.
"Le pape n'a jamais eu l’intention de venir (...) détourner le regard vers lui à cette occasion", a-t-il ajouté.
Le président de la CEF a aussi souligné "son engagement (du pape, NDLR) sur la Méditerranée, qui a une valeur symbolique mais aussi très efficace comme figure des défis de notre monde".
De son côté, l'évêque de Limoges Pierre-Antoine Bozo a expliqué que "l'occasion de la visite du pape en Corse serait non pas la Corse pour elle même, mais un colloque sur la religiosité populaire à travers les dévotions des confréries".
"C'est un thème qui lui tient fortement à cœur, dont il parle souvent. La question n'est pas tant la Corse et la France que la dévotion populaire sur laquelle il estime peut-être avoir encore des choses à dire", a-t-il ajouté lors de cette conférence de presse.