14 heures, ce vendredi 4 juillet à Ile-Rousse, le port de commerce ressemble à Fort Chabrol, avec une enceinte portuaire entièrement verrouillée et sécurisé, avec retranchés à l’intérieur 6 fourgons de gendarmes mobiles, avec des militaires en tenue de circonstance, prêts à parer à tout à toute éventualité.
De l’autre côté de la grille, une poignée de commerçants, environ une cinquantaine attend et assiste à l’arrivée du Corsica Victoria de la Corsica Ferries. Les opérations de débarquement et d’embarquement se passent le plus normalement du monde, à la différence qu’au beau milieu se trouvent des vacanciers médusés. Cette scène pour le moins rocambolesque s’efface avec le départ du navire de Corsica-Ferrie à 15 heures.
Le deuxième acte débute alors avec des manifestants toujours aussi peu nombreux qui exigent le départ du Monte D’Oro. De l’autre côté de la grille, on affirme que le bateau va avancer de 10 mètres. Une phrase déjà entendue par les professionnels qui n’en démordent pas et qui brandissent la menace : Le départ, sinon….
Antoine Guerini et Bernard Acquaviva, élus de la municipalité de L’Ile-Rousse mais aussi commerçants essaient de jouer les intermédiaires, mais rien n’y fait.
Finalement, un membre du navire annonce que d’ici 15 minutes, le bateau quittera le port pour mouiller au large.
Appareillage donc prévu vers 16h30. On l’a dit, la solution est loin de faire l’unanimité mais elle a au moins le mérite de libérer entièrement le port. Geste des marins de la SNCM qui n’a pas l’écho escompté.
Le problème, c’est qu’entre temps, les nouvelles qui parviennent de la réunion en préfecture de Bastia ne sont pas bonnes et le peu de manifestants qui sont restés craignent un volte-face des marins grévistes. Vers 17h30, les esprits commencent à s’échauffer et certains sont prêts à passer à l’action.
Heureusement, du bateau on entend un ordre « Equipage au poste de manœuvre ». Cette fois est la bonne. A 18h05, le Monte d’Oro largue les amarres et quitte le port pour aller mouiller au large.
Une sage décision mais, les commerçants préviennent qu’ils ne baisseront pas la garde et qu’ils feront tout pour que le bateau « bleu et blanc » ne reviennent pas tant que les marins seront en grève.
De l’autre côté de la grille, une poignée de commerçants, environ une cinquantaine attend et assiste à l’arrivée du Corsica Victoria de la Corsica Ferries. Les opérations de débarquement et d’embarquement se passent le plus normalement du monde, à la différence qu’au beau milieu se trouvent des vacanciers médusés. Cette scène pour le moins rocambolesque s’efface avec le départ du navire de Corsica-Ferrie à 15 heures.
Le deuxième acte débute alors avec des manifestants toujours aussi peu nombreux qui exigent le départ du Monte D’Oro. De l’autre côté de la grille, on affirme que le bateau va avancer de 10 mètres. Une phrase déjà entendue par les professionnels qui n’en démordent pas et qui brandissent la menace : Le départ, sinon….
Antoine Guerini et Bernard Acquaviva, élus de la municipalité de L’Ile-Rousse mais aussi commerçants essaient de jouer les intermédiaires, mais rien n’y fait.
Finalement, un membre du navire annonce que d’ici 15 minutes, le bateau quittera le port pour mouiller au large.
Appareillage donc prévu vers 16h30. On l’a dit, la solution est loin de faire l’unanimité mais elle a au moins le mérite de libérer entièrement le port. Geste des marins de la SNCM qui n’a pas l’écho escompté.
Le problème, c’est qu’entre temps, les nouvelles qui parviennent de la réunion en préfecture de Bastia ne sont pas bonnes et le peu de manifestants qui sont restés craignent un volte-face des marins grévistes. Vers 17h30, les esprits commencent à s’échauffer et certains sont prêts à passer à l’action.
Heureusement, du bateau on entend un ordre « Equipage au poste de manœuvre ». Cette fois est la bonne. A 18h05, le Monte d’Oro largue les amarres et quitte le port pour aller mouiller au large.
Une sage décision mais, les commerçants préviennent qu’ils ne baisseront pas la garde et qu’ils feront tout pour que le bateau « bleu et blanc » ne reviennent pas tant que les marins seront en grève.
La municipalité de L'ile-Rousse " salue l'effort collectif"
Le Maire de L’Ile-Rousse, accompagné de certains élus, dont Antoine Guerrini, Adjoint au Maire, et Bernard Acquaviva, s’est rendu ce vendredi matin sur le Port de commerce, à la demande de certains commerçants, en raison de la présence permanente du Monte d’Oro, empêchant l’accostage de certains navires.
La situation de blocage n’étant plus acceptable, en raison de ses impacts négatifs sur l’économie locale, les élus ont tout mis en œuvre pour désamorcer le conflit et mettre fin à cette situation.
Les marins grévistes de la SNCM et les gendarmes, présents sur place, ont été avertis de la préparation d’un mouvement d’ampleur pour 15 heures.
Monsieur Antoine Guerrini, sollicité par le représentant de la Préfecture, sur les lieux, pour faire office d’interlocuteur, s’est rendu à bord du Monte d’Oro pour y rencontrer les marins.
Déterminés à continuer leur mouvement, les grévistes se sont malgré tout montrés compréhensifs face au désastre économique se profilant.
Dans un souci d’apaisement, ils se sont engagés à permettre l’accostage de tout navire le souhaitant et ont immédiatement déplacé leur navire.
Ce mode opératoire a été validé par la Préfecture.
Ce vendredi soir, les marins grévistes ont décidé de dissiper les craintes des socio-professionnels et ont choisi de mettre le Monte d’Oro au mouillage.
Au terme de cette journée difficile, chacun a pu adopter une attitude responsable, évitant ainsi tout incident.
La municipalité salue l’effort collectif.