
Camille Vinciguerra (absente sur la photo), Franck Biaggi et Alexandre Mattei veulent avec Sud-Rail Corsica offrir aux cheminots une nouvelle force syndicale d’opposition et de proposition.
« C’est aussi à partir de ce constat que nous avons initié cette démarche en Corse en novembre dernier » explique Alexandre Mattei, le fondateur de Sud-Rail Corsica . « En janvier des représentants nationaux de Sud-Rail sont venus à Bastia et avec eux, on a établi les bases administratives de notre section locale. Nous nous voulons une nouvelle force syndicale d’opposition et de proposition, un syndicat qui défend les cheminotes et les cheminots de tout le secteur ferroviaire».
Alexandre Mattei fait partie de ces cheminots déçus par la politique des syndicats actuels « J’étais sympathisant de la CGT, sans y être syndiqué. Début 2024, lorsque les CFC, après la fin de la DSP, ont changé de statut, passant de SAEML (ndlr : Société Anonyme d’Economie Mixte Locale) à EPIC (Etablissement Public Industriel et Commercial), beaucoup de choses ont changé. Depuis, la nouvelle direction tire notre entreprise vers le bas. Son économie et son statut social sont menacés et les syndicats STC et CGT ne remplissent plus leurs rôles. Nous, nous voulons notre indépendance politique, notre indépendance de décision. Nous sommes là pour défendre les cheminots sans conflits d’intérêts. Nous voulons renouer avec l'esprit de lutte de nos aînés qui a permis des avancées sociales considérables dans notre métier et qui, aujourd'hui, tend à disparaître, rongé par l'individualisme, le clientélisme et le fatalisme. Et cette action est bien vue de nos collègues ».
Aux côtés d’Alexandre Mattei pour mener le projet de ce nouveau syndicat : Camille Vinciguerra et Franck Biaggi.« Nous sommes dans une période charnière avec cet EPIC et l’extension du CCVU (Commande Centralisée de Voie Unique) » souligne C. Vinciguerra, «Tout va être centralisé sur Bastia, avec donc menaces sur les emplois dans le rural, fermetures de gare, etc. On doit faire nos preuves et on espère être rejoints par les cheminots non syndiqués ou déçus par les autres syndicats et qui ne se sentent plus défendus. Nous sommes là pour insuffler quelque chose de nouveau, amener nos collègues à nous rejoindre», ajoute la jeune femme. Et Franck Biaggi d’ajouter : «Notre politique est de lutter pour conserver nos acquis sociaux, améliorer la qualité de service public au niveau des usagers. Nous présenterons une liste aux élections professionnelles de 2026 et nous serons vigilants lors des prochaines échéances : renégociations du statut, NAO, commission des avancements, etc., nous voulons donner une autre alternative aux cheminots que le STC et la CGT qui ne jouent plus leurs rôles, amadoués par la direction ».
Au cours des prochaines semaines, Alexandre Mattei et ses collègues vont donc partir en campagne dans toute la Corse pour faire connaître ce nouveau syndicat et expliquer leurs démarches.
«Pour nous aujourd’hui, la direction est déconnectée du terrain d’autant que depuis longtemps nous n’avons qu’un directeur par intérim. Comme notre syndicat vient juste de se créer, nous n’avons pas eu de retour de cette direction, mais nul doute qu’on va nuire à leur organisation de type oligarchique», conclut Alexandre Mattei.
Alexandre Mattei fait partie de ces cheminots déçus par la politique des syndicats actuels « J’étais sympathisant de la CGT, sans y être syndiqué. Début 2024, lorsque les CFC, après la fin de la DSP, ont changé de statut, passant de SAEML (ndlr : Société Anonyme d’Economie Mixte Locale) à EPIC (Etablissement Public Industriel et Commercial), beaucoup de choses ont changé. Depuis, la nouvelle direction tire notre entreprise vers le bas. Son économie et son statut social sont menacés et les syndicats STC et CGT ne remplissent plus leurs rôles. Nous, nous voulons notre indépendance politique, notre indépendance de décision. Nous sommes là pour défendre les cheminots sans conflits d’intérêts. Nous voulons renouer avec l'esprit de lutte de nos aînés qui a permis des avancées sociales considérables dans notre métier et qui, aujourd'hui, tend à disparaître, rongé par l'individualisme, le clientélisme et le fatalisme. Et cette action est bien vue de nos collègues ».
Aux côtés d’Alexandre Mattei pour mener le projet de ce nouveau syndicat : Camille Vinciguerra et Franck Biaggi.« Nous sommes dans une période charnière avec cet EPIC et l’extension du CCVU (Commande Centralisée de Voie Unique) » souligne C. Vinciguerra, «Tout va être centralisé sur Bastia, avec donc menaces sur les emplois dans le rural, fermetures de gare, etc. On doit faire nos preuves et on espère être rejoints par les cheminots non syndiqués ou déçus par les autres syndicats et qui ne se sentent plus défendus. Nous sommes là pour insuffler quelque chose de nouveau, amener nos collègues à nous rejoindre», ajoute la jeune femme. Et Franck Biaggi d’ajouter : «Notre politique est de lutter pour conserver nos acquis sociaux, améliorer la qualité de service public au niveau des usagers. Nous présenterons une liste aux élections professionnelles de 2026 et nous serons vigilants lors des prochaines échéances : renégociations du statut, NAO, commission des avancements, etc., nous voulons donner une autre alternative aux cheminots que le STC et la CGT qui ne jouent plus leurs rôles, amadoués par la direction ».
Au cours des prochaines semaines, Alexandre Mattei et ses collègues vont donc partir en campagne dans toute la Corse pour faire connaître ce nouveau syndicat et expliquer leurs démarches.
«Pour nous aujourd’hui, la direction est déconnectée du terrain d’autant que depuis longtemps nous n’avons qu’un directeur par intérim. Comme notre syndicat vient juste de se créer, nous n’avons pas eu de retour de cette direction, mais nul doute qu’on va nuire à leur organisation de type oligarchique», conclut Alexandre Mattei.
Les revendications de Sud-Rail Corsica
Amélioration des conditions de travail, notamment pour le personnel roulant, qui se sont dégradées à cause du laxisme et de l'absence de vision et de présence des dirigeants.
Négociation lors de la NAO concernant entre autres la revalorisation des primes métiers. Justice sociale sur l'évolution de carrière en particulier au sein des commissions de mutations et d'avancements tronquées par le clientélisme.
Maintien des acquis sociaux et respect du statut actuellement appliqué à géométrie variable au gré de la direction.
Accompagnement de l’évolution de l’entreprise avec l’étendue de la CCVU par le maintien des emplois et l’ouverture de toutes les gares.
Défense de tous les cheminots car SUD-Rail Corsica ne fait pas de distinction entre les services et les corps de métier.
Lutte contre toutes les formes de discriminations et refus de toute forme de de carriérisme et de connivence avec la direction.
*Sud-Rail Corsica