Jean-Michel Vialle, biologiste accompagnée du préfet de Haute-Corse, François Ravier ainsi que Anne-Marie Lhostis déléguée départementale de l'ARS 2B.
"Nous avons besoin de volontaires, du personnel administratif ainsi que des personnes habilités à faire des tests", c'est le message qu'à voulu faire passer Jean-Michel Vialle, biologiste et directeur des 9 laboratoires qui portent son nom. En ce mercredi 11 août, le besoin est pressant. Chaque jour, les 5 sites des laboratoires Vialle effectuent entre 1 200 et 1 800 tests PCR, un volume qui tend à se stabiliser. "Nous sommes toujours à flux tendu. Au départ, quand l'épidémie est repartie nous avions plutôt des insulaires qui venaient se faire tester car ils étaient positifs ou cas contact. A présent, ce sont les touristes qui ont pris le relais", explique le biologiste.
En effet, depuis ce lundi 9 août, tous les voyageurs qui veulent repartir de Corse et qui ne sont pas vaccinés, doivent présenter un test anti-génique ou RT-PCR de moins de 48 heures à l'embarquement dans le sens retour ( Corse-Continent). Avant cette date, la mesure n'était qu'en place dans le sens inverse (Continent-Corse). Les laboratoires voient aussi affluer de nombreux touristes étrangers, notamment des Allemands, des Italiens mais aussi des ressortissants marocains, portugais ou roumains.
Le pass sanitaire comme élément déclencheur
Depuis la mise en place du pass sanitaire ce lundi 9 août, les estivants non-vaccinés se sont aussi précipités vers les laboratoires et pharmacie pour pouvoir accéder aux lieux de loisirs, aux restaurants et bars mais aussi aux hôpitaux.
Pour faire face à la demande, les laboratoires ont dû renforcer leurs effectifs.
Depuis le début de l'été, Jean-Michel Vialle a donc embauché 25 personnes dont des étudiants en médecine, des infirmiers tout juste diplômés; mais aussi du personnel administratif nécessaire pour absorber le flux de personnes à enregistrer. "Quand un insulaire vient se faire tester cela prend seulement quelques minutes pour récupérer les renseignements et l'enregistrer. Par contre un étranger il faut tripler le temps... donc nous avons besoin de plus de personnel", poursuit le biologiste
Le préfet de Haute-Corse, François Ravier a d'ailleurs tenu à féliciter l'adaptabilité dont ont fait preuve les laboratoires qui ont traduits les explications d'accueil des visiteurs en 5 langues. Le biologiste tient quant à lui à souligner la volonté et le dévouement de ses employés : "ils n'ont pas été avares en heures supplémentaires".
Un projet d'auto-tests avec la mairie de Bastia
Partie prenante de la rencontre, Anne-Marie Lhostis, responsable de l'Agence régionale de santé de Haute-Corse a annoncé lors de cette visite qu'elle travaillait avec la mairie de Bastia pour mettre en place dans les prochaines semaines, une offre d'auto-tests sous contrôle d'un professionnel de santé. Ces auto-tests seraient donc valables partout où cela est nécessaire, sauf pour voyager.
En effet, depuis ce lundi 9 août, tous les voyageurs qui veulent repartir de Corse et qui ne sont pas vaccinés, doivent présenter un test anti-génique ou RT-PCR de moins de 48 heures à l'embarquement dans le sens retour ( Corse-Continent). Avant cette date, la mesure n'était qu'en place dans le sens inverse (Continent-Corse). Les laboratoires voient aussi affluer de nombreux touristes étrangers, notamment des Allemands, des Italiens mais aussi des ressortissants marocains, portugais ou roumains.
Le pass sanitaire comme élément déclencheur
Depuis la mise en place du pass sanitaire ce lundi 9 août, les estivants non-vaccinés se sont aussi précipités vers les laboratoires et pharmacie pour pouvoir accéder aux lieux de loisirs, aux restaurants et bars mais aussi aux hôpitaux.
Pour faire face à la demande, les laboratoires ont dû renforcer leurs effectifs.
Depuis le début de l'été, Jean-Michel Vialle a donc embauché 25 personnes dont des étudiants en médecine, des infirmiers tout juste diplômés; mais aussi du personnel administratif nécessaire pour absorber le flux de personnes à enregistrer. "Quand un insulaire vient se faire tester cela prend seulement quelques minutes pour récupérer les renseignements et l'enregistrer. Par contre un étranger il faut tripler le temps... donc nous avons besoin de plus de personnel", poursuit le biologiste
Le préfet de Haute-Corse, François Ravier a d'ailleurs tenu à féliciter l'adaptabilité dont ont fait preuve les laboratoires qui ont traduits les explications d'accueil des visiteurs en 5 langues. Le biologiste tient quant à lui à souligner la volonté et le dévouement de ses employés : "ils n'ont pas été avares en heures supplémentaires".
Un projet d'auto-tests avec la mairie de Bastia
Partie prenante de la rencontre, Anne-Marie Lhostis, responsable de l'Agence régionale de santé de Haute-Corse a annoncé lors de cette visite qu'elle travaillait avec la mairie de Bastia pour mettre en place dans les prochaines semaines, une offre d'auto-tests sous contrôle d'un professionnel de santé. Ces auto-tests seraient donc valables partout où cela est nécessaire, sauf pour voyager.