Ce vendredi à 16 heures, les allées du cimetière de Bastia sont déjà pour la plupart bien fleuries. Malgré le confinement, les voitures se succèdent et nombreux sont ceux qui sont venus rendre hommage à leurs défunts.
Jérôme, Céline et Augustin ont perdu leur mère récemment. Se déplacer sur sa tombe était essentiel. Pour cela, les trois personnes ont rempli l'attestation de déplacement dérogatoire. "On a coché motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables", lit-il en poursuivant "on ne peut pas porter assistance aux morts, mais bon on ne savait pas quoi mettre. Alors on espérait que si on se faisait arrêter les policiers seraient compréhensifs".
Et ils ne sont pas les seuls !
Depuis deux jours, Marie-Antoinette Bozzano, conservatrice des cimetières reçoit des appels de personnes âgées inquiètes de ne pas pouvoir déposer leurs fleurs. "Au téléphone je les rassure. Pour nos anciens c'est une période assez particulière. Ils ont du mal à comprendre tous ces changements."
Une marge de "tolérance pour le week-end de la Toussaint » avait été évoquée par le Premier ministre ce jeudi 29 octobre. Un soulagement pour les insulaires qui ne sauraient envisager un 1er novembre sans un passage sur la tombe de leurs chers disparus . "Ce n'est pas le confinement qui va empêcher les Corses de se rendre sur nos tombes", lance-t-elle.
De fait, malgré l'obligation de fermeture des cimetières pendant le premier confinement, la municipalité de Bastia l'avait laissé ouvert. Ce sera encore le cas dans les prochaines semaines."Il y a des personnes qui ont perdu leurs enfants et qui viennent tous les jours. Comment pourrions-nous leur refuser l'accès aux tombes ? ", s'interroge la conservatrice.
Jérôme, Céline et Augustin ont perdu leur mère récemment. Se déplacer sur sa tombe était essentiel. Pour cela, les trois personnes ont rempli l'attestation de déplacement dérogatoire. "On a coché motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables", lit-il en poursuivant "on ne peut pas porter assistance aux morts, mais bon on ne savait pas quoi mettre. Alors on espérait que si on se faisait arrêter les policiers seraient compréhensifs".
Et ils ne sont pas les seuls !
Depuis deux jours, Marie-Antoinette Bozzano, conservatrice des cimetières reçoit des appels de personnes âgées inquiètes de ne pas pouvoir déposer leurs fleurs. "Au téléphone je les rassure. Pour nos anciens c'est une période assez particulière. Ils ont du mal à comprendre tous ces changements."
Une marge de "tolérance pour le week-end de la Toussaint » avait été évoquée par le Premier ministre ce jeudi 29 octobre. Un soulagement pour les insulaires qui ne sauraient envisager un 1er novembre sans un passage sur la tombe de leurs chers disparus . "Ce n'est pas le confinement qui va empêcher les Corses de se rendre sur nos tombes", lance-t-elle.
De fait, malgré l'obligation de fermeture des cimetières pendant le premier confinement, la municipalité de Bastia l'avait laissé ouvert. Ce sera encore le cas dans les prochaines semaines."Il y a des personnes qui ont perdu leurs enfants et qui viennent tous les jours. Comment pourrions-nous leur refuser l'accès aux tombes ? ", s'interroge la conservatrice.