Dans son communique U Culletivi souligne que " le préfet reconnait la nécessité de déclarer la Corse « zone protégée ». Mais quand des cas de suspicions de l’infection se multiplient du sud de l’Italie jusqu’au territoire français, cet arrêté – s’il peut apparaitre enfin comme une réaction salutaire au bout de 9 mois de lutte - nous interpelle au plus haut point, car il ne tient pas compte des éléments déterminants suivants :
1-La bactérie n’est pas détectable à l’œil nu, les contrôles visuels ne servent à rien.
2- Le Passeport phytosanitaire ne garantit pas l’absence de la bactérie (il faudrait que tous les végétaux entrants aient été testés : or les analyses sont longues, coûteuses et leur fiabilité aléatoire ; impossible à mettre en œuvre)
3- L’arrêté s’applique à une liste précise de 200 plantes connues comme étant sensibles ou hôtes de la bactérie. L’identification botanique de ces plantes est impossible pour les non-spécialistes.
4 - Cette liste de plantes est établie sur la base de la flore américaine déjà en contact avec la bactérie. La sensibilité des végétaux méditerranéens est pour l’instant inconnue. Ils peuvent être sensibles et ne pas figurer sur la liste.
5- Des insectes vecteurs contaminés peuvent être présents sur des plantes non sensibles.
6 -L’interdiction totale est plus facilement compréhensible par les particuliers et contrôlable par les services compétents.
Nous demandons donc au préfet de Corse ainsi qu’au ministre de l’Agriculture d’interdire rapidement l’entrée en Corse de tous les végétaux sans exception. À ce jour, l’interdiction totale reste la seule protection réelle !
Avec une dérogation unique : pour les plants à destination des plantations agricoles ou des pieds-mères à destination des horticulteurs (après tests systématiques et mise en quarantaine sous serre « insectproof » et déclaration des sites de plantation définitifs).
Le Collectif soumet donc au préfet un Arrêté alternatif devant impérativement se substituer à son arrêté du 30 avril 2015.
Par ailleurs, le Cullettivu appelle les Corses à soutenir sa demande et à s’engager à ne plus introduire ou acheter de végétaux produits hors de Corse. Il propose aussi aux Communes et autres collectivités de l’ile de délibérer dans le même sens.
Enfin, dans l’objectif de sensibiliser le plus grand nombre, il entamera dès la semaine prochaine un cycle de réunions publiques d’information à travers l’île."
Face à la « peste végétale » qui guette notre territoire, le Cullettivu appelle à la mobilisation et se réserve désormais tout moyen pour faire appliquer le Principe de précaution indispensable pour nous protéger réellement de ce séisme environnemental."
1-La bactérie n’est pas détectable à l’œil nu, les contrôles visuels ne servent à rien.
2- Le Passeport phytosanitaire ne garantit pas l’absence de la bactérie (il faudrait que tous les végétaux entrants aient été testés : or les analyses sont longues, coûteuses et leur fiabilité aléatoire ; impossible à mettre en œuvre)
3- L’arrêté s’applique à une liste précise de 200 plantes connues comme étant sensibles ou hôtes de la bactérie. L’identification botanique de ces plantes est impossible pour les non-spécialistes.
4 - Cette liste de plantes est établie sur la base de la flore américaine déjà en contact avec la bactérie. La sensibilité des végétaux méditerranéens est pour l’instant inconnue. Ils peuvent être sensibles et ne pas figurer sur la liste.
5- Des insectes vecteurs contaminés peuvent être présents sur des plantes non sensibles.
6 -L’interdiction totale est plus facilement compréhensible par les particuliers et contrôlable par les services compétents.
Nous demandons donc au préfet de Corse ainsi qu’au ministre de l’Agriculture d’interdire rapidement l’entrée en Corse de tous les végétaux sans exception. À ce jour, l’interdiction totale reste la seule protection réelle !
Avec une dérogation unique : pour les plants à destination des plantations agricoles ou des pieds-mères à destination des horticulteurs (après tests systématiques et mise en quarantaine sous serre « insectproof » et déclaration des sites de plantation définitifs).
Le Collectif soumet donc au préfet un Arrêté alternatif devant impérativement se substituer à son arrêté du 30 avril 2015.
Par ailleurs, le Cullettivu appelle les Corses à soutenir sa demande et à s’engager à ne plus introduire ou acheter de végétaux produits hors de Corse. Il propose aussi aux Communes et autres collectivités de l’ile de délibérer dans le même sens.
Enfin, dans l’objectif de sensibiliser le plus grand nombre, il entamera dès la semaine prochaine un cycle de réunions publiques d’information à travers l’île."
Face à la « peste végétale » qui guette notre territoire, le Cullettivu appelle à la mobilisation et se réserve désormais tout moyen pour faire appliquer le Principe de précaution indispensable pour nous protéger réellement de ce séisme environnemental."