Mercredi, en milieu de soirée, Philippe Andreani, gérant du garage solidaire de Calvi, a été alerté par l'appel d'un ami. " Il y a le feu chez toi au garage !" Le dirigeant s'est vite rendu sur place, où s'activaient, déjà, les sapeurs-pompiers de Calvi.
" Heureusement qu'ils sont très vite intervenus. Sans ça, c'est tout le parc qui aurait brûlé. De mon côté j'ai vite ouvert le grand conteneur qui avait déjà commencé à brûler. S'ils étaient arrivés 15 minutes plus tard, tout était perdu. Tous les véhicules, les meubles et électroménagers. Nous tenons sincèrement à les remercier ", précise Philippe Andreani.
Le feu serait parti depuis le bord de la D151, route qui mène à Calenzana. " Il y avait une caravane près de la grille et des planches stockées. Le feu est parti de là", ajoute-t-il.
Une caravane, un tracteur, un camion, un groupe électrogène professionnel, du matériel motorisé de jardinage ainsi que du mobilier et des pièces anciennes : le montant de la perte dépasserait les 10 000€.
" Nous avons déposé plainte. On nous a demandé si nous avions reçu des menaces? Mais nous sommes un établissement d'insertion. Nous ne sommes pas une entreprise qui fait des milliers d'euros de chiffre d'affaires. Nous travaillons à l'équilibre. Donc oui ça dégoûte vraiment. On se démène, on rend service. Et on en arrive là", ajoute Philippe.
Aider les personnes en situation de précarité, rendre des services, aujourd'hui l'incompréhension est totale : c'est l'objectif du garage solidaire. "Notre ADN c'est la solidarité, l'insertion par l'activité et l'accompagnement vers l'emploi. Nous n’avons donc aucune concurrence. Nous n’avons d’ailleurs pas le droit d’être concurrentiels. Nous ne faisons absolument pas le même travail que les autres. Nous nous adressons à un public en situation précaire. Donc aujourd'hui, cet acte frappe directement un public n'a pas les moyens d'aller dans d'autres garages. Des professionnels qui nous envoient d'ailleurs du monde", complète Marie-Florence Dabrin.
Mais en plus de la perte matérielle, ce sont également de nombreuses heures de travail perdues pour les salariés. " Tout le matériel brûlé avait été rénové et réparé par leurs soins pour pouvoir être vendus à bon prix. Tout leur travail est anéanti. Ça fait mal au cœur " ajoute-t-elle.
Dans le cas où l'incendie serait un acte criminel, Philippe Andreani a souhaité faire passer un petit message." S'il y avait un problème ou quelque chose qui ne convenait pas, cette personne aurait du venir nous voir. En arriver là, à un tel acte je vois ni l'intérêt ni je comprends la motivation. Aujourd'hui nous nous devons de continuer et d'avancer".
Malheureusement, la structure n'était pas équipée de caméra de surveillance.
" Heureusement qu'ils sont très vite intervenus. Sans ça, c'est tout le parc qui aurait brûlé. De mon côté j'ai vite ouvert le grand conteneur qui avait déjà commencé à brûler. S'ils étaient arrivés 15 minutes plus tard, tout était perdu. Tous les véhicules, les meubles et électroménagers. Nous tenons sincèrement à les remercier ", précise Philippe Andreani.
Le feu serait parti depuis le bord de la D151, route qui mène à Calenzana. " Il y avait une caravane près de la grille et des planches stockées. Le feu est parti de là", ajoute-t-il.
Une caravane, un tracteur, un camion, un groupe électrogène professionnel, du matériel motorisé de jardinage ainsi que du mobilier et des pièces anciennes : le montant de la perte dépasserait les 10 000€.
" Nous avons déposé plainte. On nous a demandé si nous avions reçu des menaces? Mais nous sommes un établissement d'insertion. Nous ne sommes pas une entreprise qui fait des milliers d'euros de chiffre d'affaires. Nous travaillons à l'équilibre. Donc oui ça dégoûte vraiment. On se démène, on rend service. Et on en arrive là", ajoute Philippe.
Aider les personnes en situation de précarité, rendre des services, aujourd'hui l'incompréhension est totale : c'est l'objectif du garage solidaire. "Notre ADN c'est la solidarité, l'insertion par l'activité et l'accompagnement vers l'emploi. Nous n’avons donc aucune concurrence. Nous n’avons d’ailleurs pas le droit d’être concurrentiels. Nous ne faisons absolument pas le même travail que les autres. Nous nous adressons à un public en situation précaire. Donc aujourd'hui, cet acte frappe directement un public n'a pas les moyens d'aller dans d'autres garages. Des professionnels qui nous envoient d'ailleurs du monde", complète Marie-Florence Dabrin.
Mais en plus de la perte matérielle, ce sont également de nombreuses heures de travail perdues pour les salariés. " Tout le matériel brûlé avait été rénové et réparé par leurs soins pour pouvoir être vendus à bon prix. Tout leur travail est anéanti. Ça fait mal au cœur " ajoute-t-elle.
Dans le cas où l'incendie serait un acte criminel, Philippe Andreani a souhaité faire passer un petit message." S'il y avait un problème ou quelque chose qui ne convenait pas, cette personne aurait du venir nous voir. En arriver là, à un tel acte je vois ni l'intérêt ni je comprends la motivation. Aujourd'hui nous nous devons de continuer et d'avancer".
Malheureusement, la structure n'était pas équipée de caméra de surveillance.