Quasiment disparus des foyers européens au milieu du XXe siècle, les punaises de lit prolifèrent aujourd’hui à nouveau, grâce aux déplacements des voyageurs internationaux et de leurs bagages, qui leur ont permis de reconquérir les sols américains puis européens.
La gestion de cette espèce est un enjeu fort pour l’île, d’un point de vue « fréquentation touristique », mais aussi et plus largement d’un point de vue « santé publique ».
Même si l’espèce en cause, Cimex lectularius, n’est pour l’instant pas connue comme potentiellement vectrice de maladies, elle génère d’importants problèmes de santé car sa piqûre, très désagréable, peut occasionner de l’anxiété et des troubles du sommeil, voire des allergies pouvant aller jusqu’à l’urtication.
C’est pourquoi l’OEC a souhaité s’impliquer aux côtés de l’ARS, dans le cadre d’une convention de partenariat plus large, qui acte le rôle d’expertise de l’OEC en matière d’entomologie, notamment médicale.
Pour ce dossier, les entomologistes de l’Observatoire Conservatoire des Insectes de Corse ont notamment été mobilisés pour des expertises de terrain et pour la réalisation de documents de communication, en lien avec tous les partenaires, dont le PNRC. Il est également à noter qu’un financement a été attribué au PNRC afin de permettre l’acquisition de matériel destiné à contrôler la prolifération des punaises de lit dans les refuges, dès 2017.