Mardi matin, à l'entrée de l'hôpital de Bonifacio, une trentaine d'agents sont venus soutenir le mouvement de grève.
« Oui aux titularisations, non aux CDI », pouvait-on lire sur cette banderole déployée à l’entrée de l’hôpital bonifacien, ce mardi matin. De prime abord, la revendication surprend : comment un syndicat peut-il s’opposer à une « CDIsation » ? Parce que dans la fonction publique hospitalière, le CDI est réservé aux contractuels. Le Graal étant d’accéder, en qualité de fonctionnaire, au statut de titulaire de la fonction publique « qui octroie des avantages supplémentaires par rapport au CDI, comme le droit à la mutation ou le 13e mois », précise Antoine-Pierre Culioli, le délégué syndical de la STC à l’hôpital de Bonifacio. « Environ 180 agents » disposent de ce statut au sein de l’hôpital bonifacien, « mais vingt et une personnes sont en CDI et on veut qu’elles soient titularisées à la fonction publique hospitalière », poursuit M. Culioli.
Le directeur, Nicolas Ballarin, se dit à l’écoute de cette revendication : « Je fais le maximum que peut proposer l’établissement, sans nous mettre en difficulté. » En fin de matinée, les deux parties se sont retrouvées autour d’une table, poursuivant une négociation qui avait donné lieu à trois premières réunions depuis le 9 juillet, dans la foulée du préavis de grève déposé par le STC. « Sur les 21 postes en CDI, le directeur propose 14 titularisations, c’est un grand pas de sa part », rapporte un Antoine-Pierre Culioli plutôt satisfait à l’issue de l’entrevue matinale. De son côté, le directeur s’est dit « assez surpris » de la tournure prise par les négociations : « Il restait un point bloquant, mais ils sont revenus sur des points qui avaient déjà été actés lors de précédentes réunions, s’est-il agacé. J’ai l’impression qu’on se disperse. »
L'encadrement pointé du doigt
Le point bloquant en question, c’est celui relatif à l’encadrement des agents hospitaliers : « Ils ont beaucoup de pression et une forte charge de travail », note Antoine-Pierre Culioli. Nicolas Ballarin n’en disconvient pas, « mais l’hôpital connaît une croissance de 10 %, donc forcément il y a plus de travail qu’avant. » Selon, le délégué syndical, « le mal-être du personnel qui s’exprime depuis quatre ans » serait la conséquence « d’un défaut d’encadrement, confirmé par deux audits qui avaient été commandés par l’Agence régionale de santé et la direction ». Nicolas Ballarin lui oppose « la certification délivrée par la Haute autorité de santé en décembre 2023, dans laquelle nous avons obtenu la meilleure note de Corse, que ce soit sur les soins ou la gouvernance ». Soucieux de clarifier les prérogatives des cadres de l’hôpital vis-à-vis des agents, les grévistes réclament à la direction « la mise en place d’un organigramme clair avec des fiches de poste ». La réunion de la matinée ne leur ayant pas donné satisfaction sur ce point, décision a été prise de reprendre les négociations dans l’après-midi.
Le directeur, Nicolas Ballarin, se dit à l’écoute de cette revendication : « Je fais le maximum que peut proposer l’établissement, sans nous mettre en difficulté. » En fin de matinée, les deux parties se sont retrouvées autour d’une table, poursuivant une négociation qui avait donné lieu à trois premières réunions depuis le 9 juillet, dans la foulée du préavis de grève déposé par le STC. « Sur les 21 postes en CDI, le directeur propose 14 titularisations, c’est un grand pas de sa part », rapporte un Antoine-Pierre Culioli plutôt satisfait à l’issue de l’entrevue matinale. De son côté, le directeur s’est dit « assez surpris » de la tournure prise par les négociations : « Il restait un point bloquant, mais ils sont revenus sur des points qui avaient déjà été actés lors de précédentes réunions, s’est-il agacé. J’ai l’impression qu’on se disperse. »
L'encadrement pointé du doigt
Le point bloquant en question, c’est celui relatif à l’encadrement des agents hospitaliers : « Ils ont beaucoup de pression et une forte charge de travail », note Antoine-Pierre Culioli. Nicolas Ballarin n’en disconvient pas, « mais l’hôpital connaît une croissance de 10 %, donc forcément il y a plus de travail qu’avant. » Selon, le délégué syndical, « le mal-être du personnel qui s’exprime depuis quatre ans » serait la conséquence « d’un défaut d’encadrement, confirmé par deux audits qui avaient été commandés par l’Agence régionale de santé et la direction ». Nicolas Ballarin lui oppose « la certification délivrée par la Haute autorité de santé en décembre 2023, dans laquelle nous avons obtenu la meilleure note de Corse, que ce soit sur les soins ou la gouvernance ». Soucieux de clarifier les prérogatives des cadres de l’hôpital vis-à-vis des agents, les grévistes réclament à la direction « la mise en place d’un organigramme clair avec des fiches de poste ». La réunion de la matinée ne leur ayant pas donné satisfaction sur ce point, décision a été prise de reprendre les négociations dans l’après-midi.
C’est à l’issue de cette nouvelle réunion qu’une décision sera prise sur la suite à donner à ce mouvement. Pour rappel, en cas de grève dans la fonction publique hospitalière, la direction a le droit de procéder à des réquisitions de personnel pour assurer la continuité des soins. Ce qu’a entrepris Nicolas Ballarin : « Il y a entre 15 et 20 agents assignés pour la continuité des services. » Sous-entendu : les autres agents en poste ne soutiennent pas la grève. Antoine-Pierre Culioli n’est pas d’accord : « La mobilisation est soutenue par plus de 50 % des agents », affirme-t-il. Le matin, devant l'hôpital, ils étaient une trentaine à s'être rassemblés.