Lecture a été donnée d'un communiqué dans lequel le syndicat rappelle un certain nombre de dossiers en cours de réalisation :
"Tous les 5 ans un schéma régional d'aide à la vie étudiante est voté par la Collectivité Territoriale de Corse après concertation avec L'Università di Corsica et le CROUS de Corse.
L'ancien schéma d'aide à la vie étudiante a pris fin le 31 décembre 2014. Un nouveau schéma régional d'aide a été adopté par l'Assemblée de Corse le 26 juin 2015.
Dans ce nouveau plan d'aide, principalement en ce qui concerne les aides étudiantes gérées par le CROUS de Corse, un processus de réflexion a été mis en place à l'intérieur duquel les syndicats étudiants représentés au conseil d'administration du CROUS ont été associés.
Dans les grandes lignes, le précédent plan régional proposait une aide à la rentrée, une aide à la santé ainsi qu'une aide d'urgence.
La nouveauté du schéma 2015 est qu'il reprend une des propositions phares de la C.G.C (Cunsulta di a Ghjuventù Corsa), en d'autres termes, il consacre un nouveau budget destiné à la rénovation de certaines installations de chambres universitaires.
Ce nouveau schéma propose donc une aide en plus que celui couvrant les cinq dernières années.
Le syndicat majoritaire de l'Università di Corsica se félicite de participer une nouvelle fois à l'amélioration de la vie étudiante en débloquant la somme de 200 000€ destinée à ces rénovations."
Dans l'annuelle profession de foi du syndicat, celui-ci réaffirme ses orientations politiques. D'abord son engagement prioritaire sur le volet social de la vie étudiante : "la rénovation et l'amélioration des services du CROUS (wifi, bourse, etc.), l'accès à des logements décents, ainsi que la lutte contre la précarité et la vie chère à travers notre présence dans l'Aiutu Studientinu".
Dans le deuxième paragraphe, le syndicat confirme son implication dans "la défense et la promotion de la langue, de la culture et du patrimoine". Et il rappelle son engagement auprès des collectifs "SIMU DI STU PAESE", "PARLEMU CORSU" et "A DROGA FORA".
Au paragraphe suivant, le syndicat revendique son "appartenance à la Lutte de Libération Nationale" et "apporte son soutien sans faille à tous ceux qui luttent pour la reconnaissance du peuple corse et de ses droits nationaux ainsi qu'à tous les prisonniers politiques dont nous demandons la libération immédiate."
Puis, la Cunsulta affirme vouloir améliorer "l'impact de l'Université à l'international" et "la formation des jeunes pour qu'ils puissent s'impliquer dans la vie associative et politique de notre nation".
Les syndicalistes s'inquiètent de l'insertion professionnelle des jeunes diplômés :" L'accès à l'emploi est aussi un des gros problèmes que nous connaissons, et l'institution qui forme aujourd'hui les actifs de demain devrait pouvoir assurer aux étudiants une insertion simple dans la toile économique insulaire après l'obtention de leur diplôme".
Interrogé sur les projets et les actions prioritaires de la CGC pour l'année universitaire qui commence,le président, Antone Casanova, annonce d'abord un calendrier sur l'événement annuel du syndicat :
" Chronologiquement, notre chantier du moment c'est l'organisation de la 3ème édition de la Mossa di a Ghjuventù Corsa, événement qui se déroulera les 20, 21 et 22 octobre. Toujours sur le même concept, nous sommes là pour faire réfléchir sur le devenir de la jeunes corse et donc du peuple corse en général. Ce sera le cas dès le premier jour, avec un débat sur la langue corse comme vecteur d'insertion professionnelle.
Pour le second débat, nous travaillons à l'élaboration de celui-ci autour de la question des liens entre la Corse et l'Italie, essayer de dégager un axe de réflexion autour de cela. Il y avait autre fois des liens et des relations, que ce soit au niveau culturel comme au niveau économique, pourquoi aujourd'hui nous restreignons-nous à des échanges avec la France? C'est une des questions qui seront développées, et nous sommes aussi en relation avec la Guardia Papale pour ce débat.
Ensuite, dans la continuité de débat de l'an dernier sur l'installation des jeunes agriculteurs, nous organiserons un débat sur la spéculation immobilière. Ce qui, étant donné le vote du Padduc, est évidement un sujet d'actualité.
Les débats seront menés par les représentants de notre structure mais il y aura évidement de nombreux invités, des professeurs, des représentants politiques, des représentants du monde associatif, etc.
Et comme l'an dernier, nous organisons un concours de paghjella, qui crée un excellent esprit. Beaucoup de gens se mettent à chanter au comptoir, pas seulement les participants du concours, cela crée une bonne ambiance. Et c'est une occasion pour chacun de maintenir un élément de notre patrimoine, ce qui dans une ville étudiante comme Corte, une ville jeune, a son importance ".
- En dehors de cette "manifestation socio-politico-culturelle", l'actualité ce sont aussi les élections à l'Université, comment votre syndicat s'y prépare-t-il ?
"Oui il y aura de nombreuses élections, les principales seront les élections générales, ce qui concerne la Commission pour la Formation et la Vie Universitaire, le conseil d'administration de l'Université, l'élection du président aussi... Bien sûr, nous revendiquons notre ouverture à l'ensemble des étudiants afin de pouvoir faire de nos idées une réalité, et faire que l'Université devienne un symbole de l'émancipation de la jeunesse corse, mais l'actualité c'est surtout de réaffirmer notre soutien à l'Aiutu Studientinu, l'association universitaire qui lutte contre la précarité étudiante. On sait que de plus en plus d'étudiants se rendent à l'épicerie gratuite pour se nourrir. On n'est pas dans des besoins de confort, beaucoup d'étudiants y vont pour se nourrir et le nombre global a fortement augmenté entre 2013-2014 et 2014-2015, c'est très important pour nous de leur apporter notre soutien dans leur combat".
- C'est l'un des soutiens exprimés dans votre profession de foi, votre syndicat accompagnera aussi les actions des autres collectifs comme "PARLEMU CORSU" et "A DROGA FORA" ?
"Oui, pour la langue et c'est une des causes pour lesquelles nous militons, parfois même en laissant notre structure politique de côté. On est dans "PARLEMU CORSU" parce qu'on a un attachement pour notre langue, pas parce qu'on est dans un syndicat. "A DROGA FORA" c'est un peu pareil. La drogue est un des grands maux de la Corse, nous remarquons que cela a tendance à se banaliser, cela ruine notre jeunesse, et surtout, on remarque que les élus ne se bougent pas du tout pour lutter contre cela. Avec les élections Territoriales qui arrivent on s'attend à des propositions, mais je n'ai pas encore entendu un de nos politiques parler de ce sujet. J'espère me tromper mais pour nous en tout cas c'est certain, ce sera notre cheval de bataille. Si nous existons c'est pour les étudiants de l'Université mais pas uniquement, nous avons un combat politique à mener".
"Tous les 5 ans un schéma régional d'aide à la vie étudiante est voté par la Collectivité Territoriale de Corse après concertation avec L'Università di Corsica et le CROUS de Corse.
L'ancien schéma d'aide à la vie étudiante a pris fin le 31 décembre 2014. Un nouveau schéma régional d'aide a été adopté par l'Assemblée de Corse le 26 juin 2015.
Dans ce nouveau plan d'aide, principalement en ce qui concerne les aides étudiantes gérées par le CROUS de Corse, un processus de réflexion a été mis en place à l'intérieur duquel les syndicats étudiants représentés au conseil d'administration du CROUS ont été associés.
Dans les grandes lignes, le précédent plan régional proposait une aide à la rentrée, une aide à la santé ainsi qu'une aide d'urgence.
La nouveauté du schéma 2015 est qu'il reprend une des propositions phares de la C.G.C (Cunsulta di a Ghjuventù Corsa), en d'autres termes, il consacre un nouveau budget destiné à la rénovation de certaines installations de chambres universitaires.
Ce nouveau schéma propose donc une aide en plus que celui couvrant les cinq dernières années.
Le syndicat majoritaire de l'Università di Corsica se félicite de participer une nouvelle fois à l'amélioration de la vie étudiante en débloquant la somme de 200 000€ destinée à ces rénovations."
Dans l'annuelle profession de foi du syndicat, celui-ci réaffirme ses orientations politiques. D'abord son engagement prioritaire sur le volet social de la vie étudiante : "la rénovation et l'amélioration des services du CROUS (wifi, bourse, etc.), l'accès à des logements décents, ainsi que la lutte contre la précarité et la vie chère à travers notre présence dans l'Aiutu Studientinu".
Dans le deuxième paragraphe, le syndicat confirme son implication dans "la défense et la promotion de la langue, de la culture et du patrimoine". Et il rappelle son engagement auprès des collectifs "SIMU DI STU PAESE", "PARLEMU CORSU" et "A DROGA FORA".
Au paragraphe suivant, le syndicat revendique son "appartenance à la Lutte de Libération Nationale" et "apporte son soutien sans faille à tous ceux qui luttent pour la reconnaissance du peuple corse et de ses droits nationaux ainsi qu'à tous les prisonniers politiques dont nous demandons la libération immédiate."
Puis, la Cunsulta affirme vouloir améliorer "l'impact de l'Université à l'international" et "la formation des jeunes pour qu'ils puissent s'impliquer dans la vie associative et politique de notre nation".
Les syndicalistes s'inquiètent de l'insertion professionnelle des jeunes diplômés :" L'accès à l'emploi est aussi un des gros problèmes que nous connaissons, et l'institution qui forme aujourd'hui les actifs de demain devrait pouvoir assurer aux étudiants une insertion simple dans la toile économique insulaire après l'obtention de leur diplôme".
Interrogé sur les projets et les actions prioritaires de la CGC pour l'année universitaire qui commence,le président, Antone Casanova, annonce d'abord un calendrier sur l'événement annuel du syndicat :
" Chronologiquement, notre chantier du moment c'est l'organisation de la 3ème édition de la Mossa di a Ghjuventù Corsa, événement qui se déroulera les 20, 21 et 22 octobre. Toujours sur le même concept, nous sommes là pour faire réfléchir sur le devenir de la jeunes corse et donc du peuple corse en général. Ce sera le cas dès le premier jour, avec un débat sur la langue corse comme vecteur d'insertion professionnelle.
Pour le second débat, nous travaillons à l'élaboration de celui-ci autour de la question des liens entre la Corse et l'Italie, essayer de dégager un axe de réflexion autour de cela. Il y avait autre fois des liens et des relations, que ce soit au niveau culturel comme au niveau économique, pourquoi aujourd'hui nous restreignons-nous à des échanges avec la France? C'est une des questions qui seront développées, et nous sommes aussi en relation avec la Guardia Papale pour ce débat.
Ensuite, dans la continuité de débat de l'an dernier sur l'installation des jeunes agriculteurs, nous organiserons un débat sur la spéculation immobilière. Ce qui, étant donné le vote du Padduc, est évidement un sujet d'actualité.
Les débats seront menés par les représentants de notre structure mais il y aura évidement de nombreux invités, des professeurs, des représentants politiques, des représentants du monde associatif, etc.
Et comme l'an dernier, nous organisons un concours de paghjella, qui crée un excellent esprit. Beaucoup de gens se mettent à chanter au comptoir, pas seulement les participants du concours, cela crée une bonne ambiance. Et c'est une occasion pour chacun de maintenir un élément de notre patrimoine, ce qui dans une ville étudiante comme Corte, une ville jeune, a son importance ".
- En dehors de cette "manifestation socio-politico-culturelle", l'actualité ce sont aussi les élections à l'Université, comment votre syndicat s'y prépare-t-il ?
"Oui il y aura de nombreuses élections, les principales seront les élections générales, ce qui concerne la Commission pour la Formation et la Vie Universitaire, le conseil d'administration de l'Université, l'élection du président aussi... Bien sûr, nous revendiquons notre ouverture à l'ensemble des étudiants afin de pouvoir faire de nos idées une réalité, et faire que l'Université devienne un symbole de l'émancipation de la jeunesse corse, mais l'actualité c'est surtout de réaffirmer notre soutien à l'Aiutu Studientinu, l'association universitaire qui lutte contre la précarité étudiante. On sait que de plus en plus d'étudiants se rendent à l'épicerie gratuite pour se nourrir. On n'est pas dans des besoins de confort, beaucoup d'étudiants y vont pour se nourrir et le nombre global a fortement augmenté entre 2013-2014 et 2014-2015, c'est très important pour nous de leur apporter notre soutien dans leur combat".
- C'est l'un des soutiens exprimés dans votre profession de foi, votre syndicat accompagnera aussi les actions des autres collectifs comme "PARLEMU CORSU" et "A DROGA FORA" ?
"Oui, pour la langue et c'est une des causes pour lesquelles nous militons, parfois même en laissant notre structure politique de côté. On est dans "PARLEMU CORSU" parce qu'on a un attachement pour notre langue, pas parce qu'on est dans un syndicat. "A DROGA FORA" c'est un peu pareil. La drogue est un des grands maux de la Corse, nous remarquons que cela a tendance à se banaliser, cela ruine notre jeunesse, et surtout, on remarque que les élus ne se bougent pas du tout pour lutter contre cela. Avec les élections Territoriales qui arrivent on s'attend à des propositions, mais je n'ai pas encore entendu un de nos politiques parler de ce sujet. J'espère me tromper mais pour nous en tout cas c'est certain, ce sera notre cheval de bataille. Si nous existons c'est pour les étudiants de l'Université mais pas uniquement, nous avons un combat politique à mener".