« C’est n’est pas vraiment une nouvelle. - affirme Josette Risterucci, secrétaire CGT Santé de la Haute-Corse que CNI a contacté ce matin - Depuis vingts ans les trois syndicats de l’hôpital de Bastia réclament des travaux de modernisation. »
En 2017 syndicalistes, infirmières et permanencières du Samu en étaient arrivés à faire une grève de la faim pour tentent d'alerter les pouvoirs publics sur la situation catastrophique de leur établissement qui cumule les dettes au point de manquer de matériel et de médicaments.
Au centre des revendications de cette nouvelle grève qui intéresse le centre hospitalier depuis mercredi, il y a l'améliorations des locaux du service, vétustes
et inadaptés à l'accueil des patients dans de bonnes conditions et au travail des soignants.
Des conditions difficiles aussi pour les usagers
Les conditions d'accueil sont difficiles aussi pour les usagers comme elle nous raconte une lectrice : « Ce samedi, alertés par le laboratoire médical où ma cousine avait fait des analyses, nous nous sommes rendues aux urgences. Hors ils n’y a pas d’électricité ni de salle d’examen. Les urgences vitales sont assurées avec les moyen du bord les autres cas mis à la porte sans solution car la seule clinique privée de la ville étant débordée, elle ne prenne plus de patients …!
Mais où va t’on ? "
Alors que la saison touristique bat son plein, la grève dans les urgences qui sur le continent a démarré il y a plus de trois mois, n’en finit pas de s’étendre. A Bastia le collectif Inter-Urgences de trois syndicats a rejoint le mouvement de contestation depuis mercredi.