Le paisible village d’Urtaca, dans le Haut-Nebbio, s’est réveillé dimanche matin dans l’horreur. Il était 6h20 lorsqu’un homme, Jean-Christophe Massiani, 31 ans, a été abattu par plusieurs tireurs alors qu’au volant de sa camionnette il avait entamé comme chaque jour sa tournée de livraison du pain.
Difficile de dire avec précision ce qui a bien pu se passer. Toutefois, selon les premiers éléments recueillis, il semblerait que l’homme au passé chargé, bien connu des services de police, soit véritablement tombé dans un guet-apens. Ce qui est certain, c’est qu’il était attendu et que les auteurs des coups de feu connaissaient parfaitement les habitudes de la victime.
Pour l’heure deux versions s’opposent et il faudra attendre les résultats des experts en balistique pour y répondre avec certitude.
La première version indiquerait que la victime ait essuyé des coups de feu alors qu’il circulait au volant de sa camionnette et que c’est en tentant de fuir qu’il aurait été abattu dans le dos par des tirs d’armes automatiques. Dans la seconde version, ce serait au moment où il descendait du véhicule qu’il serait tombé sous le feu nourri des armes.
Touchée à plusieurs reprises dans le dos, la victime s’est écroulée au sol. Au moment de l’arrivée des secours, Jean-Christophe Massiani était encore en vie, mais il devait décéder quelques minutes plus tard et ce malgré les efforts des secouristes.
L’accès au village par les deux routes était bouclé par les forces de l’ordre.
Le procureur adjoint de la République devait arriver sur place en milieu de matinée.
Un lourd passé
Les experts de la police technique et scientifique, experts en balistique de la gendarmerie dépêchés de Bastia et Ajaccio étaient sur place rapidement.
Dans le village, c’était la consternation face à ce nouvel acte de violence qui secoue la Corse.
Au micro de nos confrères de Telé Paese, Jean-Luc Lennon, procureur adjoint de la République, confirmait que la victime Jean-Christophe Massiani "était connue des services de police et qu’elle était sous contrôle judiciaire". Il confirmait aussi que "plusieurs tireurs auraient participé à ce guet-apens", ne laissant ainsi aucune chance à leur cible.
Jean-Christophe Massiani était très connu en Balagne et plus particulièrement à L'Ile-Rousse où il avait gérant de l’établissement « Le Before ». Le casier judiciaire de J.-C. Massiani était assez « chargé »
En 2007, il était interpellé pour association de malfaiteurs, et vol à main armée dans des bijouteries parisiennes. Un peu plus tard, c’est pour tentative d’assassinat par arme à feu sur trois personnes dont une femme qu’il était soupçonné. En 2009, il avait été arrêté pour vol à main armée et séquestration dans un domicile. Plus récemment, en 2010, nouvelle interpellation.
Malgré ses antécédents, Jean-Christophe Massiani avait entamé un processus pour tirer un trait avec son passé et repartir du bon pied.
Ses ennemis en ont décidé autrement.
Difficile de dire avec précision ce qui a bien pu se passer. Toutefois, selon les premiers éléments recueillis, il semblerait que l’homme au passé chargé, bien connu des services de police, soit véritablement tombé dans un guet-apens. Ce qui est certain, c’est qu’il était attendu et que les auteurs des coups de feu connaissaient parfaitement les habitudes de la victime.
Pour l’heure deux versions s’opposent et il faudra attendre les résultats des experts en balistique pour y répondre avec certitude.
La première version indiquerait que la victime ait essuyé des coups de feu alors qu’il circulait au volant de sa camionnette et que c’est en tentant de fuir qu’il aurait été abattu dans le dos par des tirs d’armes automatiques. Dans la seconde version, ce serait au moment où il descendait du véhicule qu’il serait tombé sous le feu nourri des armes.
Touchée à plusieurs reprises dans le dos, la victime s’est écroulée au sol. Au moment de l’arrivée des secours, Jean-Christophe Massiani était encore en vie, mais il devait décéder quelques minutes plus tard et ce malgré les efforts des secouristes.
L’accès au village par les deux routes était bouclé par les forces de l’ordre.
Le procureur adjoint de la République devait arriver sur place en milieu de matinée.
Un lourd passé
Les experts de la police technique et scientifique, experts en balistique de la gendarmerie dépêchés de Bastia et Ajaccio étaient sur place rapidement.
Dans le village, c’était la consternation face à ce nouvel acte de violence qui secoue la Corse.
Au micro de nos confrères de Telé Paese, Jean-Luc Lennon, procureur adjoint de la République, confirmait que la victime Jean-Christophe Massiani "était connue des services de police et qu’elle était sous contrôle judiciaire". Il confirmait aussi que "plusieurs tireurs auraient participé à ce guet-apens", ne laissant ainsi aucune chance à leur cible.
Jean-Christophe Massiani était très connu en Balagne et plus particulièrement à L'Ile-Rousse où il avait gérant de l’établissement « Le Before ». Le casier judiciaire de J.-C. Massiani était assez « chargé »
En 2007, il était interpellé pour association de malfaiteurs, et vol à main armée dans des bijouteries parisiennes. Un peu plus tard, c’est pour tentative d’assassinat par arme à feu sur trois personnes dont une femme qu’il était soupçonné. En 2009, il avait été arrêté pour vol à main armée et séquestration dans un domicile. Plus récemment, en 2010, nouvelle interpellation.
Malgré ses antécédents, Jean-Christophe Massiani avait entamé un processus pour tirer un trait avec son passé et repartir du bon pied.
Ses ennemis en ont décidé autrement.