Ebola n’a qu’à bien se tenir !
D’apparence destructrice, puisque apparemment nuisible, la bandera fait tourner la tête à trop bon nombre de cous. Une luxation symptomatique de liberté pour ceux qui crient haut et fort qu’ils en sont les chevaliers garants, foutaise. Le drapeau corse dérange, à coups sûrs. Il dérange parce que comme toute nation qui se respecte, comme tout peuple vivant, il incarne l’emblème, la reconnaissance absolue. Interdire un drapeau, c’est faire l’effort, sournois, d’entreprendre une volonté à cacher une communauté, ni plus, ni moins.
Le drapeau de la discorde, le drapeau de… discorse.
Signe fort de tout un peuple, le drapeau corse, depuis sa maltraitance, s’est multiplié. Dès lors attaqué, il en a vu cent autres se dresser. La tête de Maure a relevé un peu plus haut son bandeau blanc, histoire d’y voir un peu plus clair. Le panorama offert à son regard, reste un affront qui ne change pas.
Ils ont tenté de faire taire sa langue, nous avons parlé un peu plus fort.
Ils ont tenté d’interdire son déploiement, nous en avons hissé de partout.
Virus, c’est bien le mot qui désigne le mieux la propagation, dans tous les sens du terme. Le virus de l’enracinement, celui que l’on ne peut déraciner. Il aura fallu se sentir humiliés pour que l’on se tende la main, c’est peut-être comme ça que cela devait marcher.
Elle peut-être vraie cette folie d’admettre qu’il faut recevoir ces crachats de haine pour se rapprocher et pour s’abriter de cette salive hexagonale à l’acidité un peu plus qu’amère. Faire bloc. Réaliser que le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest devaient se centraliser sur la même boussole, celle de commun. Celle qui détient la même arrogance à lever ce même drapeau comme nous serions prêts à soulever la même montagne, le même obstacle.
Simple fait de société parano-convulsif ou véritable animosité, dure, pure et simple ?
La question, en elle-même, dégoûte.
La réponse, nous la connaissons. Nous pourrions nous contenter d’avouer qu’entre la France et la Corse, outre les faits historiques, règne un folklore antagoniste de taille, que nous chérissons, même.
Mais là, ça dépasse les bornes. Là, on interdit à un drapeau de flotter librement dans le ciel des fondements. Le geste paraît anodin, l’acte est foudroyant.
Que gagnent-ils dans cette férocité de l’acharnement ? Voir un peuple, déjà de profil, se mettre à dos ?
Entretenir un processus de révolte ?
Le but est atteint. La plus belle, la plus pacifique et la plus intelligente des réponses viendra des façades de nos maisons : una casa, una bandera !
D’apparence destructrice, puisque apparemment nuisible, la bandera fait tourner la tête à trop bon nombre de cous. Une luxation symptomatique de liberté pour ceux qui crient haut et fort qu’ils en sont les chevaliers garants, foutaise. Le drapeau corse dérange, à coups sûrs. Il dérange parce que comme toute nation qui se respecte, comme tout peuple vivant, il incarne l’emblème, la reconnaissance absolue. Interdire un drapeau, c’est faire l’effort, sournois, d’entreprendre une volonté à cacher une communauté, ni plus, ni moins.
Le drapeau de la discorde, le drapeau de… discorse.
Signe fort de tout un peuple, le drapeau corse, depuis sa maltraitance, s’est multiplié. Dès lors attaqué, il en a vu cent autres se dresser. La tête de Maure a relevé un peu plus haut son bandeau blanc, histoire d’y voir un peu plus clair. Le panorama offert à son regard, reste un affront qui ne change pas.
Ils ont tenté de faire taire sa langue, nous avons parlé un peu plus fort.
Ils ont tenté d’interdire son déploiement, nous en avons hissé de partout.
Virus, c’est bien le mot qui désigne le mieux la propagation, dans tous les sens du terme. Le virus de l’enracinement, celui que l’on ne peut déraciner. Il aura fallu se sentir humiliés pour que l’on se tende la main, c’est peut-être comme ça que cela devait marcher.
Elle peut-être vraie cette folie d’admettre qu’il faut recevoir ces crachats de haine pour se rapprocher et pour s’abriter de cette salive hexagonale à l’acidité un peu plus qu’amère. Faire bloc. Réaliser que le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest devaient se centraliser sur la même boussole, celle de commun. Celle qui détient la même arrogance à lever ce même drapeau comme nous serions prêts à soulever la même montagne, le même obstacle.
Simple fait de société parano-convulsif ou véritable animosité, dure, pure et simple ?
La question, en elle-même, dégoûte.
La réponse, nous la connaissons. Nous pourrions nous contenter d’avouer qu’entre la France et la Corse, outre les faits historiques, règne un folklore antagoniste de taille, que nous chérissons, même.
Mais là, ça dépasse les bornes. Là, on interdit à un drapeau de flotter librement dans le ciel des fondements. Le geste paraît anodin, l’acte est foudroyant.
Que gagnent-ils dans cette férocité de l’acharnement ? Voir un peuple, déjà de profil, se mettre à dos ?
Entretenir un processus de révolte ?
Le but est atteint. La plus belle, la plus pacifique et la plus intelligente des réponses viendra des façades de nos maisons : una casa, una bandera !