La crise du COVID-19, par son ampleur et sa gravité, a, pendant plusieurs mois, éclipsé d’autres problématiques pourtant toutes aussi vitales, telles que l’écologie. Un oubli que Pascale Simoni, conseillère à l’Assemblée de Corse et membre de Corsica Libera, a voulu réparer lors de la session du mardi 30 juin, en interrogeant l’Exécutif sur le développement des bornes de recharge pour les véhicules électriques.
Une directive européenne
« Au niveau mondial, la projection de vente des véhicules électriques devrait atteindre 51% des ventes automobiles en 2030 » explique Pascale Simoni. Dans cette perspective, « Une directive européenne entrée en vigueur le 1er janvier 2020 prescrit que tous les nouveaux bâtiments publics soient au moins pourvus d’un point de recharge. Cette directive pourrait d'ailleurs trouver une déclinaison sur les 400 bâtiments utilisés par la Collectivité de Corse » poursuit la conseillère.
Peu de bornes
Pour la Corse, Pascale Simoni rappelle que l’objectif intégré dans la Programmation pluriannuelle de l’Énergie (PPE) était « la création de 700 points de recharge alimentés en énergie renouvelable à l’horizon 2023 ». Or, à ce jour, le compte n’y est pas : « Le faible nombre de bornes de recharge pour les véhicules électriques et leur mauvaise répartition sur le territoire freinent l’essor des véhicules électriques en Corse. De plus, la plupart des bornes de recharge se situent dans des espaces privés et donc à l’accessibilité limitée » regrette t-elle.
Une directive européenne
« Au niveau mondial, la projection de vente des véhicules électriques devrait atteindre 51% des ventes automobiles en 2030 » explique Pascale Simoni. Dans cette perspective, « Une directive européenne entrée en vigueur le 1er janvier 2020 prescrit que tous les nouveaux bâtiments publics soient au moins pourvus d’un point de recharge. Cette directive pourrait d'ailleurs trouver une déclinaison sur les 400 bâtiments utilisés par la Collectivité de Corse » poursuit la conseillère.
Peu de bornes
Pour la Corse, Pascale Simoni rappelle que l’objectif intégré dans la Programmation pluriannuelle de l’Énergie (PPE) était « la création de 700 points de recharge alimentés en énergie renouvelable à l’horizon 2023 ». Or, à ce jour, le compte n’y est pas : « Le faible nombre de bornes de recharge pour les véhicules électriques et leur mauvaise répartition sur le territoire freinent l’essor des véhicules électriques en Corse. De plus, la plupart des bornes de recharge se situent dans des espaces privés et donc à l’accessibilité limitée » regrette t-elle.
Jean Biancucci, conseiller exécutif et président de l'Agence de l'urbanisme, du développement durable et de l'énergie de la Corse. Photo Michel Luccioni.
Un enjeu phare
Jean Biancucci, Président de l'Agence de l'urbanisme, de l'aménagement et de l’énergie (AUE), reconnait l’intérêt du sujet : « Actuellement, c’est un enjeu phare dans la mesure où si l’on veut atteindre les objectifs de la transition énergétique, il faut agir de manière efficace sur les émission de gaz à effet de serre et développer les véhicules électriques ». S’il rappelle lui aussi que « des objectifs ont été fixés », il précise néanmoins : « La PPE est actuellement en révision, nous aurons l’occasion de parler dans cette assemblée du détail des objectifs et des moyens ».
Des besoins énormes
Le Président de l'AUE explique le travail d’ores-et-déjà mené par la Collectivité de Corse : « Nous avons engagé une étude prospective sur la mobilité électrique afin de définir un schéma complet et adapté à notre territoire. Il s’agit de développement soutenable, mais aussi d’être en conformité avec des injonctions européennes en matière de carbone ». Et de rappeler le besoin considérable en infrastructures, qui correspond « à un parc de 49 000 points de charge publics et privés. Il s’agit, pour répondre complètement aux besoins des utilisateurs, quelle que soit la saison, de 7 900 points de recharges accessibles au public qui seraient nécessaires avec 320 bornes de recharge rapide ».
Un coût certain
Des aménagement qui ont un coût : « Cela représente 71 millions d’euros dont 33 millions pour les points accessibles au public ». Si tout cela est mis en place, « il est considéré que l’on pourrait obtenir une couverture de la recharge en énergie a hauteur de 80% . Un objectif haut mais que l’on peut atteindre », commente Jean Biancucci. Enfin, pour ce qui concerne les bâtiments de la Collectivité mais aussi les autres bâtiments publics, l’élu annonce qu’ « un travail a été engagé entre l’agence de l’urbanisme et l’administration centrale ».
Jean Biancucci, Président de l'Agence de l'urbanisme, de l'aménagement et de l’énergie (AUE), reconnait l’intérêt du sujet : « Actuellement, c’est un enjeu phare dans la mesure où si l’on veut atteindre les objectifs de la transition énergétique, il faut agir de manière efficace sur les émission de gaz à effet de serre et développer les véhicules électriques ». S’il rappelle lui aussi que « des objectifs ont été fixés », il précise néanmoins : « La PPE est actuellement en révision, nous aurons l’occasion de parler dans cette assemblée du détail des objectifs et des moyens ».
Des besoins énormes
Le Président de l'AUE explique le travail d’ores-et-déjà mené par la Collectivité de Corse : « Nous avons engagé une étude prospective sur la mobilité électrique afin de définir un schéma complet et adapté à notre territoire. Il s’agit de développement soutenable, mais aussi d’être en conformité avec des injonctions européennes en matière de carbone ». Et de rappeler le besoin considérable en infrastructures, qui correspond « à un parc de 49 000 points de charge publics et privés. Il s’agit, pour répondre complètement aux besoins des utilisateurs, quelle que soit la saison, de 7 900 points de recharges accessibles au public qui seraient nécessaires avec 320 bornes de recharge rapide ».
Un coût certain
Des aménagement qui ont un coût : « Cela représente 71 millions d’euros dont 33 millions pour les points accessibles au public ». Si tout cela est mis en place, « il est considéré que l’on pourrait obtenir une couverture de la recharge en énergie a hauteur de 80% . Un objectif haut mais que l’on peut atteindre », commente Jean Biancucci. Enfin, pour ce qui concerne les bâtiments de la Collectivité mais aussi les autres bâtiments publics, l’élu annonce qu’ « un travail a été engagé entre l’agence de l’urbanisme et l’administration centrale ».