Auparavant et lors de cette même réunion les représentants du collectif et de l'association avaient, une fois encore, fait valoir leurs arguments.
"Pour nous, le périmètre d’activité du site doit être réduit à la partie utilisée, soit le premier casier, la recyclerie et le quai de transfert. Le reste doit en totalité être réhabilité et revenir en zone naturelle, en application du protocole, des arrêtes et des instructions du préfet, et de l’article 512-2-6 du code de l’environnement.
L’irruption du projet de plateforme ne figurait dans aucun des documents portés à notre connaissance lors de l’accord du mois d’Aout. Seule était mentionnée l’installation de plateformes « dans les régions produisant le plus de bio déchets (agglomérations ajacciennes et bastiaise, Balagne et Sud Corse». Nous constatons qu’aucune de ces plateformes n’a vu le jour
la région ajaccienne en particulier a été dans l’incapacité de trouver un terrain sur son territoire pour accueillir les 7000 t de biodechets qu’elle produit annuellement. Pire, l’entreprise Torre qui gère le site de Baleone utilisé jusqu’à présent a annoncé sa fermeture.
L’utilisation de la procédure déclarative donne des garanties certes, mais elle permet si elle va au bout d’installer sur Vico une structure susceptible d’accueillir jusqu’à 7200t/an.
En cas d’absence d’exutoire, le Syvadec, en charge du traitement amènera inéluctablement sur Vico les 7000 t de déchets de la CAPA.
Les instances élues du canton n’ont procédé à aucune étude sérieuse, et aucune collectivité n’a été en mesure de proposer les 1000 à 2000 m2 de terrains nécessaires. Le plus souvent, nos élus ont suggéré l’installation des plateformes de compostage dans les communes voisines, continuant dans la posture qui consiste à se débarrasser des problèmes chez le voisin.
Au lieu d’évaluer les déchets à traiter, et d’en déduire les modalités de collecte et de traitement, avec les plateforme in fine, les promoteurs du projet commencent curieusement par proposer l’installation finale.
Les solutions alternatives, conformes aux préconisations du plan établi par la CTC en mai 2016, n’ont été étudiées.
Nous rappelons, enfin, le manque de respect des engagements verbaux, et parfois écrits, auquel nous avons été confrontés de façon continue, et depuis le début, sur ce dossier.
Notre collectif demande donc avec insistance le retrait du projet et la modification du dossier de mise a l'arrêt du site établi par le Syvadec, pour les raisons précitées tenant au respect des accords, à l’application du droit de l’environnement et de l’urbanisme,au respect des orientations définies par la CTC, au refus de voir cette zone naturelle transformée en zone industrielle.
Persister dans les errements actuels ne peut que mener au conflit.
Comme nous l’avons déjà dit, nous avons déjà travaillé et nous sommes prêts à œuvrer au côté des élus pour la promotion de solutions alternatives, plus adaptées et moins coûteuses."
On sait ce qu'il est advenu mercredi matin à la préfecture...
"Pour nous, le périmètre d’activité du site doit être réduit à la partie utilisée, soit le premier casier, la recyclerie et le quai de transfert. Le reste doit en totalité être réhabilité et revenir en zone naturelle, en application du protocole, des arrêtes et des instructions du préfet, et de l’article 512-2-6 du code de l’environnement.
L’irruption du projet de plateforme ne figurait dans aucun des documents portés à notre connaissance lors de l’accord du mois d’Aout. Seule était mentionnée l’installation de plateformes « dans les régions produisant le plus de bio déchets (agglomérations ajacciennes et bastiaise, Balagne et Sud Corse». Nous constatons qu’aucune de ces plateformes n’a vu le jour
la région ajaccienne en particulier a été dans l’incapacité de trouver un terrain sur son territoire pour accueillir les 7000 t de biodechets qu’elle produit annuellement. Pire, l’entreprise Torre qui gère le site de Baleone utilisé jusqu’à présent a annoncé sa fermeture.
L’utilisation de la procédure déclarative donne des garanties certes, mais elle permet si elle va au bout d’installer sur Vico une structure susceptible d’accueillir jusqu’à 7200t/an.
En cas d’absence d’exutoire, le Syvadec, en charge du traitement amènera inéluctablement sur Vico les 7000 t de déchets de la CAPA.
Les instances élues du canton n’ont procédé à aucune étude sérieuse, et aucune collectivité n’a été en mesure de proposer les 1000 à 2000 m2 de terrains nécessaires. Le plus souvent, nos élus ont suggéré l’installation des plateformes de compostage dans les communes voisines, continuant dans la posture qui consiste à se débarrasser des problèmes chez le voisin.
Au lieu d’évaluer les déchets à traiter, et d’en déduire les modalités de collecte et de traitement, avec les plateforme in fine, les promoteurs du projet commencent curieusement par proposer l’installation finale.
Les solutions alternatives, conformes aux préconisations du plan établi par la CTC en mai 2016, n’ont été étudiées.
Nous rappelons, enfin, le manque de respect des engagements verbaux, et parfois écrits, auquel nous avons été confrontés de façon continue, et depuis le début, sur ce dossier.
Notre collectif demande donc avec insistance le retrait du projet et la modification du dossier de mise a l'arrêt du site établi par le Syvadec, pour les raisons précitées tenant au respect des accords, à l’application du droit de l’environnement et de l’urbanisme,au respect des orientations définies par la CTC, au refus de voir cette zone naturelle transformée en zone industrielle.
Persister dans les errements actuels ne peut que mener au conflit.
Comme nous l’avons déjà dit, nous avons déjà travaillé et nous sommes prêts à œuvrer au côté des élus pour la promotion de solutions alternatives, plus adaptées et moins coûteuses."
On sait ce qu'il est advenu mercredi matin à la préfecture...