Tous les partis politiques étaient représentés dans cette délégation, soulignant l'importance de l'événement. Parmi les membres présents, on comptait Philippe Gosselin (Les Républicains), Ugo Bernalicis (La France Insoumise), Erwan Balanant (Démocrates) et le député de la Haute-Corse Jean-Félix Acquaviva (Libertés Indépendants Outre-mer et Territoires). Photos Paule Santoni
Ce jeudi, une délégation d'une dizaine de députés de la Commission des Lois de l'Assemblée nationale était en Corse, marquant une nouvelle étape dans le processus de réflexion autour de la réforme constitutionnelle de l'ile. Accueillis par Gilles Simeoni, président de l’exécutif, et Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l’Assemblée de Corse, ainsi que des membres du conseil exécutif, la délégation a amorcé une série de rencontres et de réunions.
À l'initiative de Sacha Houlié, président de la Commission et député Renaissance, cette visite intervient deux mois après le déplacement du Président Emmanuel Macron, qui avait ouvert la porte à une possible autonomie de la Corse. L'objectif de cette rencontre, comme l'a rappelé le président de la Commission, "était de lancer le travail de la Commission des Lois sur le projet de révision constitutionnelle, annoncé le 28 septembre dernier."
"La Commission est ici pour bien comprendre ce que sont nos attentes, bien comprendre ce qu’est actuellement la Corse. Comprendre la réalité de l’île et les attentes qui sont celles des élus et de la population", a déclaré Marie-Antoinette Maupertuis. La journée s'est articulée autour de rencontres avec les élus du Conseil exécutif et de l’Assemblée, les présidents de groupes politiques, les parlementaires, les maires, les présidents d’intercommunalités, le bureau de la Chambre des territoires, le Conseil économique social et culturel de Corse (Cesec), et les vice-présidents de l’Assemblea di a Giuventù.
Sacha Houlié a exposé les nombreux sujets abordés au cours des discussions, notamment les défis liés à l'absence de statut pour la Corse et les contraintes spécifiques à l'île : "Nous avons eu des mises en situation avec les élus de l’exécutif et de l’assemblée. Notamment les difficultés que posait matériellement l’absence de statut pour la Corse. Nous avons également discuté avec les représentants de groupes, cela permet de lever certains quiproquos mais des questions se posent.... Qu’est-ce que nous entendons par consensus ? Qui doit faire des avancées ? Quelles sont les contraintes insulaires, donc de la Collectivité, et quelles sont les contraintes nationales, de l’Assemblée nationale et du Sénat", a expliqué le député.
À l'initiative de Sacha Houlié, président de la Commission et député Renaissance, cette visite intervient deux mois après le déplacement du Président Emmanuel Macron, qui avait ouvert la porte à une possible autonomie de la Corse. L'objectif de cette rencontre, comme l'a rappelé le président de la Commission, "était de lancer le travail de la Commission des Lois sur le projet de révision constitutionnelle, annoncé le 28 septembre dernier."
"La Commission est ici pour bien comprendre ce que sont nos attentes, bien comprendre ce qu’est actuellement la Corse. Comprendre la réalité de l’île et les attentes qui sont celles des élus et de la population", a déclaré Marie-Antoinette Maupertuis. La journée s'est articulée autour de rencontres avec les élus du Conseil exécutif et de l’Assemblée, les présidents de groupes politiques, les parlementaires, les maires, les présidents d’intercommunalités, le bureau de la Chambre des territoires, le Conseil économique social et culturel de Corse (Cesec), et les vice-présidents de l’Assemblea di a Giuventù.
Sacha Houlié a exposé les nombreux sujets abordés au cours des discussions, notamment les défis liés à l'absence de statut pour la Corse et les contraintes spécifiques à l'île : "Nous avons eu des mises en situation avec les élus de l’exécutif et de l’assemblée. Notamment les difficultés que posait matériellement l’absence de statut pour la Corse. Nous avons également discuté avec les représentants de groupes, cela permet de lever certains quiproquos mais des questions se posent.... Qu’est-ce que nous entendons par consensus ? Qui doit faire des avancées ? Quelles sont les contraintes insulaires, donc de la Collectivité, et quelles sont les contraintes nationales, de l’Assemblée nationale et du Sénat", a expliqué le député.
Échanges constructifs
Si cette journée n’était qu’une première prise de contact, la qualité de l’échange et l’écoute de la délégation ont été notés par tous. Notamment par Gilles Simeoni : « Il est important de rappeler qu’ils sont venus pour la première fois en Corse, que c’était une décision unanime de la Commission des lois et que toutes les formations et sensibilités politiques représentées à l’Assemblée nationale étaient présentes aujourd’hui, c’est un échange important ». À travers la diversité des réunions organisées ce jeudi, les députés ont ainsi pu « mesurer la volonté, semble-t-il, unanime du côté de la Corse, des élus et de l’ensemble des interlocuteurs rencontrés, de ne pas manquer ce rendez-vous avec l’histoire et de construire un statut d’autonomie ainsi qu’une solution politique globale ».
Les enjeux essentiels du processus ont été abordés . « Il y a un travail d’explication et de pédagogie à faire. Il faut à la fois trouver un accord politique le plus large possible ici, en étant dans le fil de la délibération du 5 juillet dernier, en essayant de trouver des points d’équilibres permettant de valider la démarche. Et, dans le même temps, convaincre la représentation nationale, aussi bien les députés que les sénateurs. C’est un chemin étroit, mais qui existe » poursuit le président de l’exécutif qui retient la compréhension de la Commission dont le principe d’autonomie faisait l’objet « d’un très large consensus ». La journée a été qualifiée d'"avancée significative" par Gilles Simeoni, qui a mis en lumière la prise de position de Laurent Marcangeli, député de la première circonscription de la Corse-du-Sud et président du groupe Horizon à l'Assemblée Nationale. Malgré les sérieuses divergences entre la droite et les nationalistes sur la direction à prendre, "Laurent Marcangeli s’est dit, sur le principe, prêt au pouvoir législatif, en établissant le cadre bien sûr, mais cela représente une avancée", a souligné Gilles Simeoni.