De nombreux historiens se sont penchés sur la question. Formose est-il né à Vivario ou à Rome ? La seule certitude est que ses parents étaient bien originaires de Vivario. Ils ont fui l’île pour Rome, comme des milliers d’insulaires désireux de se placer sous la protection du Pape puisque l’île appartenait à la papauté dès le VIIe siècle et ce jusqu’à XIe siècle, durant les invasions barbaresques, et ce par vagues successives. Des invasions qui se sont produites dès 806 jusqu’à la terrible et sanglante invasion des Maures de 847. Si l’on situe le départ de Leone, père de Formose, et de son épouse à cette période, il est donc certain que le Pape serait bien né à Vivario.
Dans ce petit hameau de « Prellu, comme nous l’appelons ici », raconte Claude Grimaldi, secrétaire de la mairie de Vivario et historien du village, « mais au fil du temps et en fonction des retranscriptions de ce nom, il s’est transformé en Perelli qui est devenu également un nom de famille. Ainsi, Formose aurait même grandi ici ».
De nombreux historiens ont tenté de dénouer ce mystère sans pour autant y parvenir. L’abbé Casanova dans son ouvrage « Histoire de l’Eglise corse », assure que le souverain Pontife serait bien né à Gatti di Vivario et plus précisément au hameau de Perelli, au fond du village. Il y aurait vécu jusqu’à l’âge de 34 ans avant de fuir vers Rome et plus précisément dans la province de Porto Romano où se serait installée cette population venue de Corse. « C’est également ce que nous avons appris lors d’une conférence tenue il y a quelques années à Vivario sur le Pape Formose, ou Formusus de son nom latin. Le jeune prêtre aurait donc été élu en 864 Evêque de Porto Romano par ses compatriotes, comme le voulait la coutume de l’époque. En tant qu’Evêque, il fut chargé par le Pape Nicolas 1er de diverses missions diplomatiques en Bulgarie et en France. Mais Formose fut accusé de s’être opposé à l’empereur ainsi que d’avoir quitté son poste sans autorisation du Pape. On l’accusé également d’avoir dépouillé les monastères de Rome. Des accusations portées contre lui suite à sa candidature au siège pontifical en 872. Il fut d’ailleurs excommunié par Jean VIII. Une sentence qui sera levée six ans plus tard. Formose ayant promis de ne jamais retourner à Rome pour y exercer des fonctions sacerdotales »,détaille Claude Grimaldi.
Mais en 883, le Pape Marin II rend son diocèse de Porto Romano à Formose qui sera finalement élu Souverain Pontife le 3 octobre 891 après les pontificats de Marin, Adrien III et Etienne V. Rome et l’Italie vivaient une période très sombre sur fond de complots et de guerres civiles. Formose eut donc un règne pontifical compliqué et dû même faire face à la haine d’un candidat malheureux à la fonction papale, en l’occurrence celui qui devint Etienne VI à la mort de Formose le 4 avril 896. Cette haine fut même alimentée par une descendante de Charlemagne, Algitrude, que Formose empêcha de rendre héréditaire à cette monarchie. Elle complota de telle manière qu’elle parvint à convaincre Etienne VI de déclarer Formose comme criminel en s’appuyant sur le concile de Nicée expliquant qu’un Evêque ne pouvait passer d’un siège à un autre. Ainsi Etienne VI ordonna l’exhumation de Formose pour être jugé lors de ce que l’on appela le concile cadavérique, une parodie de procès en fait. Le cadavre de Formose fut revêtu des habits pontificaux et installé sur un trône. A l’issue de ce procès, Formose fut déclaré coupable. Il fut dépouillé de ses vêtement et son corps fut démembré avant d’être jeté dans le Tibre !
Ce concile cadavérique provoqua alors une immense indignation au point que Etienne VI fut déposé et emprisonné après un règne de 14 mois. Il fut étranglé dans sa cellule. Les trois papes suivants, à savoir Boniface VI, Etienne VI et Romain n’ont cessé de réhabiliter Formose dont les ossements avaient retrouvé par des pêcheurs. Formose fut donc reconduit à la basilique Saint-Pierre pour y reposer… enfin en paix !
Dans ce petit hameau de « Prellu, comme nous l’appelons ici », raconte Claude Grimaldi, secrétaire de la mairie de Vivario et historien du village, « mais au fil du temps et en fonction des retranscriptions de ce nom, il s’est transformé en Perelli qui est devenu également un nom de famille. Ainsi, Formose aurait même grandi ici ».
De nombreux historiens ont tenté de dénouer ce mystère sans pour autant y parvenir. L’abbé Casanova dans son ouvrage « Histoire de l’Eglise corse », assure que le souverain Pontife serait bien né à Gatti di Vivario et plus précisément au hameau de Perelli, au fond du village. Il y aurait vécu jusqu’à l’âge de 34 ans avant de fuir vers Rome et plus précisément dans la province de Porto Romano où se serait installée cette population venue de Corse. « C’est également ce que nous avons appris lors d’une conférence tenue il y a quelques années à Vivario sur le Pape Formose, ou Formusus de son nom latin. Le jeune prêtre aurait donc été élu en 864 Evêque de Porto Romano par ses compatriotes, comme le voulait la coutume de l’époque. En tant qu’Evêque, il fut chargé par le Pape Nicolas 1er de diverses missions diplomatiques en Bulgarie et en France. Mais Formose fut accusé de s’être opposé à l’empereur ainsi que d’avoir quitté son poste sans autorisation du Pape. On l’accusé également d’avoir dépouillé les monastères de Rome. Des accusations portées contre lui suite à sa candidature au siège pontifical en 872. Il fut d’ailleurs excommunié par Jean VIII. Une sentence qui sera levée six ans plus tard. Formose ayant promis de ne jamais retourner à Rome pour y exercer des fonctions sacerdotales »,détaille Claude Grimaldi.
Mais en 883, le Pape Marin II rend son diocèse de Porto Romano à Formose qui sera finalement élu Souverain Pontife le 3 octobre 891 après les pontificats de Marin, Adrien III et Etienne V. Rome et l’Italie vivaient une période très sombre sur fond de complots et de guerres civiles. Formose eut donc un règne pontifical compliqué et dû même faire face à la haine d’un candidat malheureux à la fonction papale, en l’occurrence celui qui devint Etienne VI à la mort de Formose le 4 avril 896. Cette haine fut même alimentée par une descendante de Charlemagne, Algitrude, que Formose empêcha de rendre héréditaire à cette monarchie. Elle complota de telle manière qu’elle parvint à convaincre Etienne VI de déclarer Formose comme criminel en s’appuyant sur le concile de Nicée expliquant qu’un Evêque ne pouvait passer d’un siège à un autre. Ainsi Etienne VI ordonna l’exhumation de Formose pour être jugé lors de ce que l’on appela le concile cadavérique, une parodie de procès en fait. Le cadavre de Formose fut revêtu des habits pontificaux et installé sur un trône. A l’issue de ce procès, Formose fut déclaré coupable. Il fut dépouillé de ses vêtement et son corps fut démembré avant d’être jeté dans le Tibre !
Ce concile cadavérique provoqua alors une immense indignation au point que Etienne VI fut déposé et emprisonné après un règne de 14 mois. Il fut étranglé dans sa cellule. Les trois papes suivants, à savoir Boniface VI, Etienne VI et Romain n’ont cessé de réhabiliter Formose dont les ossements avaient retrouvé par des pêcheurs. Formose fut donc reconduit à la basilique Saint-Pierre pour y reposer… enfin en paix !