Pour notre groupe, qui a pris une part active dans la mobilisation depuis aout 2014, cette décision bien tardive n'est pourtant pas de nature, à ce jour, à lever toutes les hypothèques. Après avoir relayé les inquiétudes des professionnels de la filière oléicole et du monde agricole au sein de l’Assemblée de Corse, puis des instances européennes, notre groupe œuvre encore et toujours avec détermination pour la mise en place de mesures drastiques en matière de sensibilisation, information, prévention et réglementation en la matière.
C'est pourquoi, à la lumière des dispositions exposées, cet arrêté, s'il marque enfin un premier pas dans la prise en compte de l'immense danger que court notre milieu environnemental, appelle de notre part de multiples réserves: le danger reste entier vu la rapidité de propagation en Italie et des cas relevés en France. En clair, les modalités d’application de cet arrêté, pour le moins incomplet, sont pour l’instant très floues et amènent quelques interrogations;
Si l'arrêté vise effectivement à empêcher l’entrée en Corse des « végétaux spécifiés » - c’est-à-dire sensibles à la bactérie qui représentent au moins 240 espèces différentes - qui sera capable de distinguer les espèces sensibles des espèces sans risque ?
Qui pourra garantir qu’une espèce sans risque ne porte pas d’insecte vecteur qui se serait nourri d’une plante contaminée dans la pépinière d’origine, devenant ainsi « porteuse indirecte » de la bactérie ?
Quant aux dérogations prévues pour les professionnels, avec obligation déclarative, et limitation d’entrée à deux ports, quels moyens seront affectés au contrôle ?
Ce problème crucial des entrées de végétaux par les particuliers, à qui on ne peut demander d’être formés à la botanique et de prendre les précautions indispensables, reste pour l’instant entier.
Si Femu a Corsica enregistre la réelle prise de conscience de la menace Xylella de la part de l'Etat, nous réclamons des éclaircissements rapides, notamment en matière de mise en œuvre, sachant que l'interdiction totale d'importation de tous les végétaux sans exception serait plus appropriée.
La prévention est l’affaire de tous les Corses : la crise ne fait que commencer, et toutes les actions doivent s'inscrire dans la durée.
Femu a Corsica renouvelle son soutien sans faille au « Cullettivu Xylella fastidiosa » et appelle à son renforcement. La Corse doit intensifier la mobilisation pour arracher des mesures fortes aptes à éviter le séisme environnemental et économique qui menace toujours notre île.
C'est pourquoi, à la lumière des dispositions exposées, cet arrêté, s'il marque enfin un premier pas dans la prise en compte de l'immense danger que court notre milieu environnemental, appelle de notre part de multiples réserves: le danger reste entier vu la rapidité de propagation en Italie et des cas relevés en France. En clair, les modalités d’application de cet arrêté, pour le moins incomplet, sont pour l’instant très floues et amènent quelques interrogations;
Si l'arrêté vise effectivement à empêcher l’entrée en Corse des « végétaux spécifiés » - c’est-à-dire sensibles à la bactérie qui représentent au moins 240 espèces différentes - qui sera capable de distinguer les espèces sensibles des espèces sans risque ?
Qui pourra garantir qu’une espèce sans risque ne porte pas d’insecte vecteur qui se serait nourri d’une plante contaminée dans la pépinière d’origine, devenant ainsi « porteuse indirecte » de la bactérie ?
Quant aux dérogations prévues pour les professionnels, avec obligation déclarative, et limitation d’entrée à deux ports, quels moyens seront affectés au contrôle ?
Ce problème crucial des entrées de végétaux par les particuliers, à qui on ne peut demander d’être formés à la botanique et de prendre les précautions indispensables, reste pour l’instant entier.
Si Femu a Corsica enregistre la réelle prise de conscience de la menace Xylella de la part de l'Etat, nous réclamons des éclaircissements rapides, notamment en matière de mise en œuvre, sachant que l'interdiction totale d'importation de tous les végétaux sans exception serait plus appropriée.
La prévention est l’affaire de tous les Corses : la crise ne fait que commencer, et toutes les actions doivent s'inscrire dans la durée.
Femu a Corsica renouvelle son soutien sans faille au « Cullettivu Xylella fastidiosa » et appelle à son renforcement. La Corse doit intensifier la mobilisation pour arracher des mesures fortes aptes à éviter le séisme environnemental et économique qui menace toujours notre île.