Yannick Delibie avec le système électronique et informatique de Kerlink qui équipera sa planche. (Ouest France)
« Tout va dépendre maintenant de la météo qu'il va faire au mois de juin. On va attendre une fenêtre de beau temps d'environ quatre jours pour mettre le plus de chance de notre côté » expliquait récemment à Ouest France Yannick Delibie, 40 ans, cofondateur de Kerlink.
Une entreprise rennaise spécialisée dans le M2M. Traduction: dans le langage qui permet aux machines de communiquer entre elles sans l'intervention d'une présence humaine. Une technologie de plus en plus prisée et aux multiples implications. « Par exemple nous avons développé un système qui permet à Gaz de France d'interroger à distance les compteurs de leurs clients. Les solutions que nous créons servent aussi au contrôle des équipements distants qui peuvent aussi bien être des véhicules, des wagons... » Un secteur qui ne connaît pas la crise. Depuis sa création, en 2004, Kerlink ne cesse de prendre de l'ampleur.
Mais Yannick Delibie n'est pas seulement une tête bien pleine. « Je suis aussi un passionné de sports de glisse et de vitesse. » Parmi les sports qu'il pratique : le standup paddle. « Ça consiste à se tenir debout sur une planche, d'à peu près la taille de celle que l'on utilise dans le surf, et d'avancer en se servant d'une pagaie. » Un sport qui n'est pas vraiment nouveau en soi mais qui est redevenu très tendance depuis quelques années.
Banc d'essai
Alors comment faire coïncider sa passion sportive avec son travail? « J'ai décidé de faire la traversée entre Antibes et le Cap Corse en standup paddle. Soit environ une distance de 180 km ! » Un petit exploit en soi mais pas seulement. « Je vais en profiter pour équiper ma planche, fabriquée par l'entreprise brestoise Nah Skwell, de technologies développées par Kerlink. Des capteurs, reliés à un système de transmission, enverront en continu des informations sur ma position, sur la salinité et d'autres données... J'aurais aussi un système qui me permettra d'être connecté à internet et envoyer des tweets. » Des systèmes miniaturisés et capables de résister à un milieu marin agressif. « En fait, je me transforme en banc d'essai navigant. »
La traversée devrait durer entre 36 et 72 heures selon les conditions météo et les courants. « Normalement, je devrais la réaliser sans assistance mais je reste dans un parcours très fréquenté. Donc, en cas de problème... » Pour l'instant, l'entrepreneur continue à s'entraîner et à peaufiner ses systèmes électroniques et informatiques... « J'ai quand même hâte d'être au mois de juin. »
Une entreprise rennaise spécialisée dans le M2M. Traduction: dans le langage qui permet aux machines de communiquer entre elles sans l'intervention d'une présence humaine. Une technologie de plus en plus prisée et aux multiples implications. « Par exemple nous avons développé un système qui permet à Gaz de France d'interroger à distance les compteurs de leurs clients. Les solutions que nous créons servent aussi au contrôle des équipements distants qui peuvent aussi bien être des véhicules, des wagons... » Un secteur qui ne connaît pas la crise. Depuis sa création, en 2004, Kerlink ne cesse de prendre de l'ampleur.
Mais Yannick Delibie n'est pas seulement une tête bien pleine. « Je suis aussi un passionné de sports de glisse et de vitesse. » Parmi les sports qu'il pratique : le standup paddle. « Ça consiste à se tenir debout sur une planche, d'à peu près la taille de celle que l'on utilise dans le surf, et d'avancer en se servant d'une pagaie. » Un sport qui n'est pas vraiment nouveau en soi mais qui est redevenu très tendance depuis quelques années.
Banc d'essai
Alors comment faire coïncider sa passion sportive avec son travail? « J'ai décidé de faire la traversée entre Antibes et le Cap Corse en standup paddle. Soit environ une distance de 180 km ! » Un petit exploit en soi mais pas seulement. « Je vais en profiter pour équiper ma planche, fabriquée par l'entreprise brestoise Nah Skwell, de technologies développées par Kerlink. Des capteurs, reliés à un système de transmission, enverront en continu des informations sur ma position, sur la salinité et d'autres données... J'aurais aussi un système qui me permettra d'être connecté à internet et envoyer des tweets. » Des systèmes miniaturisés et capables de résister à un milieu marin agressif. « En fait, je me transforme en banc d'essai navigant. »
La traversée devrait durer entre 36 et 72 heures selon les conditions météo et les courants. « Normalement, je devrais la réaliser sans assistance mais je reste dans un parcours très fréquenté. Donc, en cas de problème... » Pour l'instant, l'entrepreneur continue à s'entraîner et à peaufiner ses systèmes électroniques et informatiques... « J'ai quand même hâte d'être au mois de juin. »