Le GFCA est leader du championnat de Régional 1 (photos Facebook du GFCA Football)
« On est toujours là, on est toujours là » chante toujours à tue-tête les supporters gaziers à chaque victoire acquise dans le championnat de Régional 1. Il est vrai que le club « rouge et bleu » revient de loin après bien des péripéties juridico-financières, qui ont failli l’enterrer définitivement. Après la liquidation de la société commerciale qui gérer la structure, le club a dû se résoudre à repartir en Régional 2, puis maintenant au sein de l’élite régionale. Un championnat que les Gaziers domine de la tête et des épaules avec 44 points, 10 victoires ,deux matchs nuls et une différence de buts de +31.
« Une récompense pour tous les amoureux du club »
« Une récompense pour tous les amoureux du club »
Loulou » Poggi, le Président de l’association savoure : « Les résultats sont à la hauteur de nos espérances même si nous avions fait le nécessaire durant l’intersaison pour être à ce niveau. Après, il ne faut pas oublier les déboires que nous avons pu connaitre mais c’est vrai que c’est une réussite pour tous ceux qui ont participé à ce nouveau projet. C’est une récompense pour tous les amoureux du club, et je suis persuadé que c’est le passé et l’histoire de ce club qui ont permis cette renaissance ». Avec un plan de redressement validé et une dette estimée à 480 000 euros, remboursable sur 10 ans, « et peut-être même moins », le club ajaccien peut envisager l’avenir avec sérénité : « Aujourd’hui, je n’ai pas envie de dire que le plus dur est passé, mais nous avons remporté un premier combat. Notre plan de redressement a été validé par la justice avec une dette plus ou moins arrêtée. C’est une étape capitale qui a été franchie et qui va nous permettre de continuer à travailler et d’avancer plus sereinement ».
Le National 3 en ligne de mire
Avec un nouveau bureau, des seniors qui survole leur championnat, et ses deux équipes U19 et U17 nationaux, structurées pour évoluer à ce niveau, et qui enchainent les performances, comme la victoire de prestige, le week-end dernier face à l’OM de Christian Bracconi, leader de la Poule. « Nos jeunes font partie d’un projet global. Je rappelle que ce sont les gamins qui ont sauvé le club et pas l’inverse. Maintenant, ce que l’on souhaite, c’est faire grandir toute cette jeunesse. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus compliqué qu’avant pour faire venir les jeunes vers le football. Il faut leur offrir une vision et un projet d’avenir pour les attirer vers nous ». Avec plus de 300 licenciés, les catégories de jeunes font le plein et démontrent chaque année l’attractivité d’un club toujours ancré dans la culture sportive de la cité impériale.
Alors forcément, le millier de fervents supporters qui garnit chaque semaine, les travées de Mezzavia, attend désormais bien plus et a déjà les yeux rivés sur une éventuelle accession en National 3 : « Je ne vais pas vous mentir, bien entendu que nous réfléchissons déjà à l’avenir. Mais, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Il faut déjà que les garçons valident sur le terrain une éventuelle accession. Nous sommes bien partis mais dans le football tout peut aller très vite. Il faut qu’ils restent focus sur la deuxième partie de saison. On a toujours en nous les séquelles et il faut se servir du passé. Maintenant, on doit répondre aux attentes de nos supporters pour continuer à avancer. Accéder en N3, cela veut dire le retour du passage devant la DNCG. Si nous avons la chance d’accéder, on fera avec nos moyens. On ne pourra pas offrir des contrats à plusieurs milliers d’euros, on le sait déjà. On ne fera pas n’importe quoi qui puisse mettre le club en difficulté. Le football d’aujourd’hui, c’est très difficile économiquement et il faut en avoir conscience. On fera notre maximum pour que le club continue à avancer sereinement ».
Arrivé à l’intersaison, Erwan Huet, l’entraineur de la R1, qui vient d’enregistrer le renfort de Jeff Dottel, en provenance de l’ACA Futsal, préfère temporiser : « Ce n’était pas gagné d’avance, il fallait que la mayonnaise prenne car nous avons intégré des joueurs qui évoluaient en U19 et nous avions des joueurs en provenance de divers horizons. Donc, forcément, nous sommes très contents de cette première partie de saison. Maintenant, il ne faut pas se relâcher. Toutes les équipes vont vouloir nous battre et on sent déjà que c’est plus difficile depuis quelques matchs. Il faut rester concentrés, c’est le discours que j’essaye d’avoir avec mes joueurs ». Mais avec 9 points d’avance sur Eccica Suarella, et un effectif qui semble largement supérieur au niveau de la R1, on ne voit pas trop comment le titre et l’accession pourrait échapper aux Gaziers. La sono du stade de Mezzavia pourra alors encore cracher son « eterna vultata », une fois de plus. Plus qu’une chanson, une réalité.
Avec un nouveau bureau, des seniors qui survole leur championnat, et ses deux équipes U19 et U17 nationaux, structurées pour évoluer à ce niveau, et qui enchainent les performances, comme la victoire de prestige, le week-end dernier face à l’OM de Christian Bracconi, leader de la Poule. « Nos jeunes font partie d’un projet global. Je rappelle que ce sont les gamins qui ont sauvé le club et pas l’inverse. Maintenant, ce que l’on souhaite, c’est faire grandir toute cette jeunesse. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus compliqué qu’avant pour faire venir les jeunes vers le football. Il faut leur offrir une vision et un projet d’avenir pour les attirer vers nous ». Avec plus de 300 licenciés, les catégories de jeunes font le plein et démontrent chaque année l’attractivité d’un club toujours ancré dans la culture sportive de la cité impériale.
Alors forcément, le millier de fervents supporters qui garnit chaque semaine, les travées de Mezzavia, attend désormais bien plus et a déjà les yeux rivés sur une éventuelle accession en National 3 : « Je ne vais pas vous mentir, bien entendu que nous réfléchissons déjà à l’avenir. Mais, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Il faut déjà que les garçons valident sur le terrain une éventuelle accession. Nous sommes bien partis mais dans le football tout peut aller très vite. Il faut qu’ils restent focus sur la deuxième partie de saison. On a toujours en nous les séquelles et il faut se servir du passé. Maintenant, on doit répondre aux attentes de nos supporters pour continuer à avancer. Accéder en N3, cela veut dire le retour du passage devant la DNCG. Si nous avons la chance d’accéder, on fera avec nos moyens. On ne pourra pas offrir des contrats à plusieurs milliers d’euros, on le sait déjà. On ne fera pas n’importe quoi qui puisse mettre le club en difficulté. Le football d’aujourd’hui, c’est très difficile économiquement et il faut en avoir conscience. On fera notre maximum pour que le club continue à avancer sereinement ».
Arrivé à l’intersaison, Erwan Huet, l’entraineur de la R1, qui vient d’enregistrer le renfort de Jeff Dottel, en provenance de l’ACA Futsal, préfère temporiser : « Ce n’était pas gagné d’avance, il fallait que la mayonnaise prenne car nous avons intégré des joueurs qui évoluaient en U19 et nous avions des joueurs en provenance de divers horizons. Donc, forcément, nous sommes très contents de cette première partie de saison. Maintenant, il ne faut pas se relâcher. Toutes les équipes vont vouloir nous battre et on sent déjà que c’est plus difficile depuis quelques matchs. Il faut rester concentrés, c’est le discours que j’essaye d’avoir avec mes joueurs ». Mais avec 9 points d’avance sur Eccica Suarella, et un effectif qui semble largement supérieur au niveau de la R1, on ne voit pas trop comment le titre et l’accession pourrait échapper aux Gaziers. La sono du stade de Mezzavia pourra alors encore cracher son « eterna vultata », une fois de plus. Plus qu’une chanson, une réalité.