Du monde. Beaucoup de monde. C’est en premier lieu ce que l’on retient du rassemblement organisé par la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises dont Jean-André Miniconi est le président. Vers 18.00, une centaine de personnes sont déjà sur place. Moins d’une heure plus tard, le nombre a triplé. On retrouve de nombreux élus de la majorité territoriale (Gilles Simeoni, président de l’Exécutif, Jean-Christophe Angelini, Jean Biancucci, Pierre Poli, Jean-François Casalta), de la municipalité (François Filoni, Nathalie Ruggeri, Stéphane Vanucci), des personnes de la société civile (Dédé di Scala, Laetitia Cucchi, Léo Battesti, Marie-Paule Mondoloni-Tomasi, Jean-Félix Acquaviva, Député de la 2e circonscription de la Haute-Corse, François Alfonsi, Député européen, Dominique Bianchi, ainsi que de nombreux chefs d’entreprise. Tous sont unanimement venus apporter leur soutien à Jean-André Miniconi, dont la concession moto a été partiellement brûlée dans la nuit de samedi à dimanche. « On n’est pas venus pour se plaindre mais pour trouver des solutions, explique ce dernier, il est important de libérer la parole. »
«Ùn hè micca a Corsica di i banditi »
L’ancien président de la CCI2A terminera une série d’allocutions où, tour à tour et devant une table où un micro a été disposé, Pierre Pasqualini (président CPME 2B), Daniel Felici (dumane da fà), Jean-Félix Acquaviva et Léo Battesti vont se succéder. « On connaît la valeur du travail, souligne le premier, dirigeants et salariés sont indispensables à l’économie d’une société. » Chercher les causes profondes de ces actes, qui ont rappelé ceux subi il n’y a pas si longtemps par Pierre Alessandri. « Hier un agriculteur, lance Daniel Felici, aujourd’hui un commerçant. Demain, à qui le tour ? » Toujours sur le même ton, Jean-Félix Acquaviva a évoqué « une société corse malade et la nécessité de se mobiliser pour construire autre chose autour d’une valeur essentiel : le respect du travail. La Corse de demain ne pourra se construire que dans la démocratie et la justice. » Léo Battesti sera le plus incisif in lingua nustrale : « Perchè simu quì oghje ? Ci semu battuti quaranta anni per ghjunghje à què ?Avemu da finisce cum’è in Sicilia ? Ùn date più capu à a pressione ! Ùn hè micca a Corsica di i banditi ! »
Enfin, et sur un ton calme, c’est Jean-André Miniconi qui a conclu : « Face à cette situation, on est toujours isolé, je remercie tout le monde pour ce soutien énorme. J’ai reçu des centaines de messages. Loin de me plaindre, je m’interroge. Qui attaque-t-on ? Le commercial ? J’ai repris la suite de mon père qui a commencé à travailler à l’âge de 13 ans. On ne supporte pas la concurrence ? Est-ce l’homme qui s’investit en politique ? Tout le monde connaît mes affinités. Cela dérange-t-il ? Nous souhaitons tous une Corse qui est dans la transparence et la démocratie. Il faut trouver les causes profondes de ces pratiques. »
Le concessionnaire a achevé son allocution en citant Sénèque : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles… »
«Ùn hè micca a Corsica di i banditi »
L’ancien président de la CCI2A terminera une série d’allocutions où, tour à tour et devant une table où un micro a été disposé, Pierre Pasqualini (président CPME 2B), Daniel Felici (dumane da fà), Jean-Félix Acquaviva et Léo Battesti vont se succéder. « On connaît la valeur du travail, souligne le premier, dirigeants et salariés sont indispensables à l’économie d’une société. » Chercher les causes profondes de ces actes, qui ont rappelé ceux subi il n’y a pas si longtemps par Pierre Alessandri. « Hier un agriculteur, lance Daniel Felici, aujourd’hui un commerçant. Demain, à qui le tour ? » Toujours sur le même ton, Jean-Félix Acquaviva a évoqué « une société corse malade et la nécessité de se mobiliser pour construire autre chose autour d’une valeur essentiel : le respect du travail. La Corse de demain ne pourra se construire que dans la démocratie et la justice. » Léo Battesti sera le plus incisif in lingua nustrale : « Perchè simu quì oghje ? Ci semu battuti quaranta anni per ghjunghje à què ?Avemu da finisce cum’è in Sicilia ? Ùn date più capu à a pressione ! Ùn hè micca a Corsica di i banditi ! »
Enfin, et sur un ton calme, c’est Jean-André Miniconi qui a conclu : « Face à cette situation, on est toujours isolé, je remercie tout le monde pour ce soutien énorme. J’ai reçu des centaines de messages. Loin de me plaindre, je m’interroge. Qui attaque-t-on ? Le commercial ? J’ai repris la suite de mon père qui a commencé à travailler à l’âge de 13 ans. On ne supporte pas la concurrence ? Est-ce l’homme qui s’investit en politique ? Tout le monde connaît mes affinités. Cela dérange-t-il ? Nous souhaitons tous une Corse qui est dans la transparence et la démocratie. Il faut trouver les causes profondes de ces pratiques. »
Le concessionnaire a achevé son allocution en citant Sénèque : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles… »