Chaque année 6 millions de foyers éligibles aux aides sociales, ne les réclament pas.
Pourquoi ?
Les raisons sont multiples : la complexité administrative, le manque de connaissance des dispositifs, la frustration de voir les demandes échouer, la peur d'être stigmatisé…
En conséquence, c’est 10 milliards d’euros par an qui restent ainsi dans les caisses de l’Etat et ne sont pas distribués aux personnes qui en ont a priori besoin.
Bien que cela puisse sembler bénéfique pour les finances publiques, des millions de Français passent à côté des aides comme la prime d’activité ou le RSA. Pourtant, il est possible de faire une simulation de prime d’activité ou d’autres aides en quelques minutes sur des plateformes comme Mes-Allocs.fr qui recensent l’ensemble des aides.
Pourquoi ?
Les raisons sont multiples : la complexité administrative, le manque de connaissance des dispositifs, la frustration de voir les demandes échouer, la peur d'être stigmatisé…
En conséquence, c’est 10 milliards d’euros par an qui restent ainsi dans les caisses de l’Etat et ne sont pas distribués aux personnes qui en ont a priori besoin.
Bien que cela puisse sembler bénéfique pour les finances publiques, des millions de Français passent à côté des aides comme la prime d’activité ou le RSA. Pourtant, il est possible de faire une simulation de prime d’activité ou d’autres aides en quelques minutes sur des plateformes comme Mes-Allocs.fr qui recensent l’ensemble des aides.
Quelles sont ces aides non réclamées ?
Voici les principales aides dont le taux de non-recours est le plus élevé :
L’AEEH
L’allocation éducation enfant handicapé atteint un taux de non-recours de 85%. Ceci concerne près de 300 000 parents qui ne bénéficient pas de cette aide disponible si votre enfant de moins de 20 ans a une incapacité reconnue par la CDAPH d’au moins 80%.
L’Aide Complémentaire à la Santé. Entre 60 et 70% ne perçoivent pas cette aide accessible aux plus démunis, permettant pourtant de souscrire à une mutuelle à prix réduit.
Le RSA
En effet, le Revenu de Solidarité Active est délaissé à 36% de non-recours. Cette aide est une prestation de protection sociale qui assure un revenu minimal à chaque personne démunie.
La CSS
La complémentaire santé solidaire, une aide octroyée aux personnes bénéficiant de faibles ressources qui ne sont pas couvertes par l’Assurance maladie, atteint un taux entre 20 et 35% de non-recours.
La prime d’activité
Cette aide disponible à toutes les personnes actives, indépendantes ou salariées, percevant des revenus modestes est laissée de côté par 27% des travailleurs qui pourraient en bénéficier.
Pourquoi ces aides ne sont-elles pas demandées ?
De nombreuses personnes éligibles aux aides sociales ne les demandent pas principalement en raison d’un manque d’information et de la complexité du système de prestations, ce qui décourage les potentiels bénéficiaires. En effet, il existe plus de 50 aides différentes attribuées par différents niveaux d’administration tels que l'Etat, les départements, les collectivités locales, etc. Il est souvent difficile de déterminer quel organisme contacter. De plus, la question de la dignité et de la honte associées à la demande d’aide peut également jouer un rôle.
Selon l’ODENORE, il existe 5 types de non-recours distinctes :
Le non-recours par non-connaissance
Ce type de non-recours se remarque par 3 facteurs :
- Les personnes ne connaissent pas les aides auxquelles ils ont droit. C’est le facteur le plus important en ce qui concerne les aides délaissées.
- Les personnes ne comprennent pas l’aide.
- Les personnes connaissent l’aide, mais ne pensaient pas être concernés.
Le non-recours par non-proposition
La non-proposition se remarque dans les cas suivants :
Le non-recours par la non-demande
Voici les facteurs de cas de non-demande :
- Refus des principes ou des conditions de l’aide.- Les demandeurs potentiels ont une faible estime d’eux-mêmes.- Désintérêt pour la prestation en raison d’un déséquilibre entre l’effort requis pour effectuer la démarche et les avantages concrets de l’aide.- Les personnes cherchent d’autres alternatives que la demande d’aides, telles que la solidarité familiale.
Le non-recours par non-réception
Plusieurs cas peuvent se référer à une non-réception :
- Une mauvaise compréhension des démarches à effectuer ou des documents requis
- Le bénéficiaire n’est pas satisfait de l’aide proposée, qu’elle n’est pas suffisante à ses besoins.
- Des erreurs ou des dysfonctionnements du service prestataire entrave l’attribution de l’aide.
- Le bénéficiaire peut être victime de discrimination, l’empéchant d’acquérir l’aide.
Le non-recours par non-orientation
Selon l’ODENORE, le non-recours par non-orientation se caractérise par un manque de conseil et d’accompagnement pour les personnes qui devraient bénéficier d’une aide. Cette nouvelle typologie examine les comportements de l’entourage du bénéficiaire potentiel, tels qu’un proche, un employeur, un médecin ou un association.
Ce type de non-recours ne s’adresse pas seulement aux personnes souffrant de troubles psychiques et handicapants mais également aux jeunes en situation de décrochage scolaire. Il arrive que l’entourage des personnes concernées tel que les parents, la famille et l’entourage se retrouvent dépassés par la difficulté de résoudre les problèmes et finissent par abandonner.
L’AEEH
L’allocation éducation enfant handicapé atteint un taux de non-recours de 85%. Ceci concerne près de 300 000 parents qui ne bénéficient pas de cette aide disponible si votre enfant de moins de 20 ans a une incapacité reconnue par la CDAPH d’au moins 80%.
L’Aide Complémentaire à la Santé. Entre 60 et 70% ne perçoivent pas cette aide accessible aux plus démunis, permettant pourtant de souscrire à une mutuelle à prix réduit.
Le RSA
En effet, le Revenu de Solidarité Active est délaissé à 36% de non-recours. Cette aide est une prestation de protection sociale qui assure un revenu minimal à chaque personne démunie.
La CSS
La complémentaire santé solidaire, une aide octroyée aux personnes bénéficiant de faibles ressources qui ne sont pas couvertes par l’Assurance maladie, atteint un taux entre 20 et 35% de non-recours.
La prime d’activité
Cette aide disponible à toutes les personnes actives, indépendantes ou salariées, percevant des revenus modestes est laissée de côté par 27% des travailleurs qui pourraient en bénéficier.
Pourquoi ces aides ne sont-elles pas demandées ?
De nombreuses personnes éligibles aux aides sociales ne les demandent pas principalement en raison d’un manque d’information et de la complexité du système de prestations, ce qui décourage les potentiels bénéficiaires. En effet, il existe plus de 50 aides différentes attribuées par différents niveaux d’administration tels que l'Etat, les départements, les collectivités locales, etc. Il est souvent difficile de déterminer quel organisme contacter. De plus, la question de la dignité et de la honte associées à la demande d’aide peut également jouer un rôle.
Selon l’ODENORE, il existe 5 types de non-recours distinctes :
Le non-recours par non-connaissance
Ce type de non-recours se remarque par 3 facteurs :
- Les personnes ne connaissent pas les aides auxquelles ils ont droit. C’est le facteur le plus important en ce qui concerne les aides délaissées.
- Les personnes ne comprennent pas l’aide.
- Les personnes connaissent l’aide, mais ne pensaient pas être concernés.
Le non-recours par non-proposition
La non-proposition se remarque dans les cas suivants :
- Les personnes ne sont pas conscientes de l’aide qui devrait être accordée.
- Les personnes estiment ne pas être éligibles à l’aide.
Le non-recours par la non-demande
Voici les facteurs de cas de non-demande :
- Refus des principes ou des conditions de l’aide.- Les demandeurs potentiels ont une faible estime d’eux-mêmes.- Désintérêt pour la prestation en raison d’un déséquilibre entre l’effort requis pour effectuer la démarche et les avantages concrets de l’aide.- Les personnes cherchent d’autres alternatives que la demande d’aides, telles que la solidarité familiale.
Le non-recours par non-réception
Plusieurs cas peuvent se référer à une non-réception :
- Une mauvaise compréhension des démarches à effectuer ou des documents requis
- Le bénéficiaire n’est pas satisfait de l’aide proposée, qu’elle n’est pas suffisante à ses besoins.
- Des erreurs ou des dysfonctionnements du service prestataire entrave l’attribution de l’aide.
- Le bénéficiaire peut être victime de discrimination, l’empéchant d’acquérir l’aide.
Le non-recours par non-orientation
Selon l’ODENORE, le non-recours par non-orientation se caractérise par un manque de conseil et d’accompagnement pour les personnes qui devraient bénéficier d’une aide. Cette nouvelle typologie examine les comportements de l’entourage du bénéficiaire potentiel, tels qu’un proche, un employeur, un médecin ou un association.
Ce type de non-recours ne s’adresse pas seulement aux personnes souffrant de troubles psychiques et handicapants mais également aux jeunes en situation de décrochage scolaire. Il arrive que l’entourage des personnes concernées tel que les parents, la famille et l’entourage se retrouvent dépassés par la difficulté de résoudre les problèmes et finissent par abandonner.