Sandrine Polychrnopoulos, directrice des études et des stages et Yvon Alain, directeur de l'Ira de Bastia
- Les particularités de cette rentrée ?
- Il y a tout d'abord une légère diminution de nos effectifs qui doit être conjoncturelle. Habituellement nos promotions sont de 130 élèves. Là nous sommes à 125. Cela est, sans doute, dû aux difficultés financières qui, ici comme ailleurs, n'épargnent personne,.
L'autre particularité tient au retour de situation sur le taux de féminisation de la promotion. L'année dernière le taux de féminisation était très élevé (65%) c'est à dire qu'il y avait presque un homme stagiaire-fonctionnaire pour deux femmes. Cette année nous sommes à 53%.
- L'âge des stagiaires ?
- Nous avons une gamme d'âges qui va de 21 - c'est quelqu'un qui a dû suivre un cursus universitaire rapide - à 54 ans, qui est l'âge maximum que nous avions, déjà, enregistré les années précédentes. 58% de ces élèves ont un niveau d’études supérieurs ou égal à un Master 2, DEA ou DESS (alors que pour le concours externe le niveau requis est équivalent à Bac+3), c'est dire si le niveau de recrutement de cesse de s'élever…
- D'où viennent-ils ?
- Il faut savoir que le concours d'admission à l'Ira est national. Et que les futurs élèves - ils étaient plus de 2056 - effectuent leur choix en amont de l'examen qui a souri, avant l'oral, à plus de 307 d'entre eux. Les 125 élèves de l'établissement viennent essentiellement de la région parisienne où il n'y pas d'IRA. En revanche, si les élèves de Paca sont un peu moins nombreux , ceux en provenance de Languedoc-Roussillon sont en légère augmentation. Et comme tous les ans nous avons des stagiaires corses. Cette année ils sont 9.
- Il y aussi des fonctionnaires étrangers ?
- Pour la seconde année consécutive nous accueillons, en effet, des fonctionnaires étrangers (1 Camerounais, 1 Tchadien, 1 Malien, 1 Togolais, 1 Ivoirien). Ce dispositif est mis en place en relation avec l'ENA. il permet à ces fonctionnaires de compléter leur formation. Leurs candidatures ont été retenues après un examen et des entretiens passés à l’ambassade de France de leur pays d’origine. Ils suivront la scolarité pendant huit mois (de septembre 2014 à avril 2015).
- Il y a tout d'abord une légère diminution de nos effectifs qui doit être conjoncturelle. Habituellement nos promotions sont de 130 élèves. Là nous sommes à 125. Cela est, sans doute, dû aux difficultés financières qui, ici comme ailleurs, n'épargnent personne,.
L'autre particularité tient au retour de situation sur le taux de féminisation de la promotion. L'année dernière le taux de féminisation était très élevé (65%) c'est à dire qu'il y avait presque un homme stagiaire-fonctionnaire pour deux femmes. Cette année nous sommes à 53%.
- L'âge des stagiaires ?
- Nous avons une gamme d'âges qui va de 21 - c'est quelqu'un qui a dû suivre un cursus universitaire rapide - à 54 ans, qui est l'âge maximum que nous avions, déjà, enregistré les années précédentes. 58% de ces élèves ont un niveau d’études supérieurs ou égal à un Master 2, DEA ou DESS (alors que pour le concours externe le niveau requis est équivalent à Bac+3), c'est dire si le niveau de recrutement de cesse de s'élever…
- D'où viennent-ils ?
- Il faut savoir que le concours d'admission à l'Ira est national. Et que les futurs élèves - ils étaient plus de 2056 - effectuent leur choix en amont de l'examen qui a souri, avant l'oral, à plus de 307 d'entre eux. Les 125 élèves de l'établissement viennent essentiellement de la région parisienne où il n'y pas d'IRA. En revanche, si les élèves de Paca sont un peu moins nombreux , ceux en provenance de Languedoc-Roussillon sont en légère augmentation. Et comme tous les ans nous avons des stagiaires corses. Cette année ils sont 9.
- Il y aussi des fonctionnaires étrangers ?
- Pour la seconde année consécutive nous accueillons, en effet, des fonctionnaires étrangers (1 Camerounais, 1 Tchadien, 1 Malien, 1 Togolais, 1 Ivoirien). Ce dispositif est mis en place en relation avec l'ENA. il permet à ces fonctionnaires de compléter leur formation. Leurs candidatures ont été retenues après un examen et des entretiens passés à l’ambassade de France de leur pays d’origine. Ils suivront la scolarité pendant huit mois (de septembre 2014 à avril 2015).
Destinations et… retours positifs
La dernière promotion forte de 129 élèves a pris ses fonctions ce lundi matin.
Sur les 129 stagiaires-fonctionnaires 77 rejoint la région parisienne, 38 sont allés en administration centrale, d'autres dans les services (départementaux et régionaux) de l'Etat, soit dans les services de l'Education Nationale (collèges ou lycées).
52 autres élèves sont allés en province soit au titre d'affectations dans les préfectures, soit dans des collèges et lycées du Sud de la France.
Il y a eu cette année deux affectations en Corse. Une nouvelle à la préfecture - c'est la troisième fois - de Haute-Corse et une seconde à la Dreal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) à Ajaccio.
Retours positifs attestés par l'Ifop
L'Ifop effectue une enquête auprès des anciens élèves et de leurs employeurs. Elle se déroule un an après la sortie de l'établissement. Avec un retour positif et un taux de satisfaction des élèves de près 90% pour la qualité de la formation reçue à Bastia !
Sur les 129 stagiaires-fonctionnaires 77 rejoint la région parisienne, 38 sont allés en administration centrale, d'autres dans les services (départementaux et régionaux) de l'Etat, soit dans les services de l'Education Nationale (collèges ou lycées).
52 autres élèves sont allés en province soit au titre d'affectations dans les préfectures, soit dans des collèges et lycées du Sud de la France.
Il y a eu cette année deux affectations en Corse. Une nouvelle à la préfecture - c'est la troisième fois - de Haute-Corse et une seconde à la Dreal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) à Ajaccio.
Retours positifs attestés par l'Ifop
L'Ifop effectue une enquête auprès des anciens élèves et de leurs employeurs. Elle se déroule un an après la sortie de l'établissement. Avec un retour positif et un taux de satisfaction des élèves de près 90% pour la qualité de la formation reçue à Bastia !
Des locaux aux normes européennes
Cette année, les stagiaires-fonctionnaires de l’IRA de Bastia rentrent dans un bâtiment rénové avec, notamment, un nouveau hall d’accueil - espace d’exposition - un nouvel amphithéâtre et une mise aux normes d’accessibilité aux personnes handicapées pour l’ensemble de l’établissement.
"Nous avons fait au cours des deux dernières années des travaux très importants qui portaient sur l'isolation thermique de l'ensemble du bâtiment par l'extérieur, ainsi que sur la mise aux normes d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Le bâtiment de l'IRA doit être aujourd'hui le seul de Haute-Corse à être conforme aux nouvelles normes européennes" a souligné Yvon Alain.
"Nous avons fait au cours des deux dernières années des travaux très importants qui portaient sur l'isolation thermique de l'ensemble du bâtiment par l'extérieur, ainsi que sur la mise aux normes d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Le bâtiment de l'IRA doit être aujourd'hui le seul de Haute-Corse à être conforme aux nouvelles normes européennes" a souligné Yvon Alain.
Ils ont dit…
Amandine (Limoges)
"J'ai choisi Bastia parce que c'est le Sud ! Et que Bastia et la Corse font rêver… La région est intéressante à découvrir. Et la qualité de la vie oui, a primé sur la formation, mais vous savez je viens de Limoges et un peu de soleil, cela fait du bien. De plus comme l'accueil a été charmant… Pour l'instant donc tout va bien."
Willy (Montpellier)
"La Corse ? Parce que les spécificités des IRA c'est avoir un poste autour de l'IRA, donc dans le Sud de la France… Bastia. Et passer un an en Corse, c'est mieux que de passer un an à Metz. Je suis déjà venu en Corse et c'est sans a priori que j'y retourne. Beaucoup de mes proches et de mes amis m'ont beaucoup parlé de la Corse et de certains événements dans certaines situations : je veux découvrir par moi-même et me faire mon propre avis sur la Corse pour l'année prochaine avoir une bonne impression. Er, ainsi, avoir envie d'y revenir en vacances, et pourquoi pas? en poste."
"J'ai choisi Bastia parce que c'est le Sud ! Et que Bastia et la Corse font rêver… La région est intéressante à découvrir. Et la qualité de la vie oui, a primé sur la formation, mais vous savez je viens de Limoges et un peu de soleil, cela fait du bien. De plus comme l'accueil a été charmant… Pour l'instant donc tout va bien."
Willy (Montpellier)
"La Corse ? Parce que les spécificités des IRA c'est avoir un poste autour de l'IRA, donc dans le Sud de la France… Bastia. Et passer un an en Corse, c'est mieux que de passer un an à Metz. Je suis déjà venu en Corse et c'est sans a priori que j'y retourne. Beaucoup de mes proches et de mes amis m'ont beaucoup parlé de la Corse et de certains événements dans certaines situations : je veux découvrir par moi-même et me faire mon propre avis sur la Corse pour l'année prochaine avoir une bonne impression. Er, ainsi, avoir envie d'y revenir en vacances, et pourquoi pas? en poste."