Si les églises ont du mal à se remplir pour de nombreuses raisons, l’histoire aurait pu (dû?) inverser la tendance en ce 21 juillet. Surtout quand il s’agit de celle du plus illustre enfant de la Cité Impériale : Napoléon Bonaparte dont la messe célébrée par le Père Tomei marquait le 250e anniversaire du baptême. C’est, en effet, le 21 juillet 1771 que Napoléon fut baptisé et en ce mercredi, ils étaient tout au plus 80 à venir participer à cette commémoration à la cathédrale d'Ajaccio. Parmi eux, les confréries Saint Jean-Baptiste (qui chantera la messe) et Notre Dame de la Miséricorde ou encore l’historien Raphaël Lahlou qui avait donné une conférence sur l’Empereur en préambule à la cérémonie. Une cérémonie qui, après celle marquant, le 5 mai dernier, le bicentenaire de la mort de Napoléon et célébrée à la Chapelle Impériale en présence des seules autorités, était, cette fois, ouverte aux fidèles. Des Ajacciens mais aussi des touristes…
"Un combat intérieur"
En guise d’entrée en matière et après la voix lumineuse de Caroline Tomi, le Père Tomei évoquera le fil conducteur de ce moment liturgique marqué par la Foi Chrétienne et l’Histoire : « Pour qu’une fabuleuse épopée s’achève ici, dit-il, et qu’il ait la vie éternelle en la demeure du Roi des Rois, de l’Empereur du monde... »
Lors d’une homélie assez longue comme à son habitude mais tellement riche de par les symboles spirituels développés, le prêtre abordera, bien sûr, le baptême tout en liant celui de Napoléon à son histoire : « Le baptême, c’est l’eau vive qui conduit les hommes de bonne volonté vers la Source...Le baptême de cet enfant glorieux dans l’écrin de celui du Christ nous fait remonter à la Source de ce grand mystère. Comment, à partir de son baptême, le Christ s’est révélé en lui, faisant éclore ce que les écritures appellent l’Homme nouveau ?...La vie de Napoléon est un combat intérieur dont il parlera lui-même à Saint-Hélène... »
L’abbé Tomei poursuivra en citant l’Empereur : « J’ai été mon pire ennemi. Dieu m’ aidé et m’a cassé... » Il s’agira, pour le prêtre d’un condensé de la spiritualité authentique reçue. « Le combat de l’homme ancien avec tellement de facultés et de talent, et l’homme nouveau. Et la grande victoire spirituelle de Napoléon, ce sera à Saint-Hélène qu’il l’obtiendra, dans cette île perdue qui porte le nom de la mère de l’Empereur Constantin, qui fit basculer l’Empire romain vers le Christianisme. Le Cardinal Fesch dira même de son neveu alors à Saint-Hélène : « Dieu est entrain de l’humilier, il sera sauvé... Nous prions tous aujourd’hui pour que son salut soit complet. Il y a, en même, en chacun de nous ce combat entre le vieil homme et l’homme nouveau. »
Moment fort de cette cérémonie, un recueillement, au son du Salve Sancta Parens dédié à la Vierge Marie et interprété par la Confrérie Saint Jean-Baptiste, devant le baptistère qui accueillit l’enfant Napoléon le 21 juillet 1771.
Au terme d’une belle cérémonie qui aurait mérité une cathédrale un peu plus garnie, c’est la fanfare de l’école municipale d’Ajaccio qui a pris un relais plus profane devant le parvis.
"Un combat intérieur"
En guise d’entrée en matière et après la voix lumineuse de Caroline Tomi, le Père Tomei évoquera le fil conducteur de ce moment liturgique marqué par la Foi Chrétienne et l’Histoire : « Pour qu’une fabuleuse épopée s’achève ici, dit-il, et qu’il ait la vie éternelle en la demeure du Roi des Rois, de l’Empereur du monde... »
Lors d’une homélie assez longue comme à son habitude mais tellement riche de par les symboles spirituels développés, le prêtre abordera, bien sûr, le baptême tout en liant celui de Napoléon à son histoire : « Le baptême, c’est l’eau vive qui conduit les hommes de bonne volonté vers la Source...Le baptême de cet enfant glorieux dans l’écrin de celui du Christ nous fait remonter à la Source de ce grand mystère. Comment, à partir de son baptême, le Christ s’est révélé en lui, faisant éclore ce que les écritures appellent l’Homme nouveau ?...La vie de Napoléon est un combat intérieur dont il parlera lui-même à Saint-Hélène... »
L’abbé Tomei poursuivra en citant l’Empereur : « J’ai été mon pire ennemi. Dieu m’ aidé et m’a cassé... » Il s’agira, pour le prêtre d’un condensé de la spiritualité authentique reçue. « Le combat de l’homme ancien avec tellement de facultés et de talent, et l’homme nouveau. Et la grande victoire spirituelle de Napoléon, ce sera à Saint-Hélène qu’il l’obtiendra, dans cette île perdue qui porte le nom de la mère de l’Empereur Constantin, qui fit basculer l’Empire romain vers le Christianisme. Le Cardinal Fesch dira même de son neveu alors à Saint-Hélène : « Dieu est entrain de l’humilier, il sera sauvé... Nous prions tous aujourd’hui pour que son salut soit complet. Il y a, en même, en chacun de nous ce combat entre le vieil homme et l’homme nouveau. »
Moment fort de cette cérémonie, un recueillement, au son du Salve Sancta Parens dédié à la Vierge Marie et interprété par la Confrérie Saint Jean-Baptiste, devant le baptistère qui accueillit l’enfant Napoléon le 21 juillet 1771.
Au terme d’une belle cérémonie qui aurait mérité une cathédrale un peu plus garnie, c’est la fanfare de l’école municipale d’Ajaccio qui a pris un relais plus profane devant le parvis.