Personne n’ignore que 20% des enfants et des adolescents présentent des troubles et autres problèmes mentaux qui se déclarent peu avant l’âge de 14 ans. Ils figurent parmi les principales causes d’incapacité chez les jeunes. Ces éléments ont été relevés par l’Organisation Mondiale de la Santé. Aussi, une prise en compte des troubles conditionne leur évolution. Raison pour laquelle l’apparition d’un trouble chez l’enfant touche également ses proches, il est important de les associer pour mieux les accompagner.
Il est certain que les questions liées à la parentalité peuvent également se poser lorsque l’on fait face soit même à une difficulté, une souffrance ou simplement un traumatisme. Bien grandir concerne autant les enfants que les ados mais aussi leurs parents.
Ce sont autant de questions qui ont été soulevées et débattues, vendredi, par les spécialistes tout au long de la journée, dans la perspective du 30e anniversaire de la convention des droits de l’enfant qui aura lieu l’année prochaine.
Où il est question de thérapie familiale… Ainsi, dans le cadre de la semaine de la santé mentale, l’ARS, à la suite du bon déroulement du colloque organisé l’an dernier et devant le succès obtenu par les échanges, a demandé, avec le concours du CECCOF, de renouveler l’expérience de cette journée consacrée à la parentalité, par l’intermédiaire du docteur Isabelle Acquaviva, praticienne hospitalière, psychiatre adulte, thérapeute familiale, spécialisée en approche systémique appliqué à la thérapie familiale et à la thérapie de groupe au sein de l’hôpital de Castelluccio.
D’éminents spécialistes Le CECCOF, qui est un centre d’études cliniques des communications familiales a animé les débats. Il a été créé par Bernard Prieur il y a une quarantaine d’années et est spécialisé en approche systémique (L'approche systémique se distingue des autres approches par sa façon de comprendre les relations humaines) appliqué à la thérapie familiale. Ce centre de formation propose tous les ans un programme complet de stages.
Cela a permis de mettre sur pied ce colloque qui favorise fortement les échanges afin d’organiser une réflexion commune entre partenaires dans le soin, le médico-social et la justice, autour des questions de la parentalité, des origines, de l’autorité et de la responsabilité parentales.
Le docteur Isabelle Acquaviva a ouvert le débat et a été relayée par Bernard Prieur, Jean-François Rosecchi qui ont évoqué la parentalité. Le débat s’est poursuivi avec Nicole Prieur et Marie-Hélène Cattino sur la question des origines dans la structure de l’enfant, suivi de l’intervention de Pierre Bellier, Nicole Prieur et Jean-Martin Benetti sur le thème de « grandir avec les enfants et les adolescents et l’autorité et les responsabilités parentales.
Il est certain que les questions liées à la parentalité peuvent également se poser lorsque l’on fait face soit même à une difficulté, une souffrance ou simplement un traumatisme. Bien grandir concerne autant les enfants que les ados mais aussi leurs parents.
Ce sont autant de questions qui ont été soulevées et débattues, vendredi, par les spécialistes tout au long de la journée, dans la perspective du 30e anniversaire de la convention des droits de l’enfant qui aura lieu l’année prochaine.
Où il est question de thérapie familiale…
D’éminents spécialistes
Cela a permis de mettre sur pied ce colloque qui favorise fortement les échanges afin d’organiser une réflexion commune entre partenaires dans le soin, le médico-social et la justice, autour des questions de la parentalité, des origines, de l’autorité et de la responsabilité parentales.
Le docteur Isabelle Acquaviva a ouvert le débat et a été relayée par Bernard Prieur, Jean-François Rosecchi qui ont évoqué la parentalité. Le débat s’est poursuivi avec Nicole Prieur et Marie-Hélène Cattino sur la question des origines dans la structure de l’enfant, suivi de l’intervention de Pierre Bellier, Nicole Prieur et Jean-Martin Benetti sur le thème de « grandir avec les enfants et les adolescents et l’autorité et les responsabilités parentales.
Nicole Prieur : "nous disposons de multiples approches"
Nicole Prieur, philosophe, hypno thérapeute, spécialiste de la question de l’enfant s’est longuement exprimée sur le sujet « Dans notre pratique, nous rencontrons beaucoup de médecins, de soignants, de psychiatres et de thérapeutes qui sont régulièrement confrontés à la difficulté des relations intrafamiliales surtout avec les nouvelles formes de familles recomposées ou monoparentales. Tout cela nous interpelle parce que à l’intérieur il peut y avoir des souffrances, chez les enfants aussi bien que chez les parents. Ils s’interrogent et nous interrogent sur la manière dont on peut être heureux et dont on peut vivre le plus harmonieusement possible dans ces nouvelles formes de familles. Nous nous sommes réunis aujourd’hui avec un certain nombre de spécialistes pour parler de toutes ces dimensions et à ce niveau, il faut être plusieurs. Donc, le message serait de veiller à respecter à la fois les besoins des enfants mais à la fois aussi aux besoins des parents pour instituer un bien vivre ensemble. »
- 20 % des enfants dans le monde présentent des troubles, c’est énorme non ?
- C’est vrai, c’est énorme. Nous sommes plus attentifs aux troubles de l’enfant et cela depuis une bonne cinquantaine d’années, on repère plus facilement les troubles de l’enfant. Mais on peut réagir, en le suivant en thérapie par exemple et cela lui fait grand bien, c’est un cadeau qu’on lui fait pour la vie. Il y a notre regard qui a changé alors que les conditions de vie des couples sont de plus en plus difficiles. L’enfant est souvent amené à prendre une place de protecteur des parents, dans les familles traditionnelles comme dans les familles compliquées.
- Les travaux que vous menez depuis des décennies apportent –t-ils des résultats satisfaisants?
- Bien sûr! Cette journée était organisée par l’association du CECOOF de Paris mais aussi par l’hôpital de Castelluccio qui met à la disposition des enfants et des familles tous les soins possibles. De plus en plus, on arrive à aider vraiment les familles et les enfants en souffrance car on offre une pluralité de soins. Les résultats sont très satisfaisants.
- La famille joue-t-elle le jeu?
-Oui, beaucoup. C’est même plus important qu’on l’imagine. On peut travailler avec des techniques qui nous permettent d’aider les enfants à intégrer dans leur corps une nouvelle forme de comportement; on utilise l’hypnose aussi. Nous avons à notre disposition de multiples approches qui vont réellement de sauver des situations.
J. F.