Le 29 avril dernier, dans une tribune publiée dans la revue Politis, 800 personnalités et organisations appelaient à une manifestation ce dimanche 5 mai pour s’élever contre les « attaques contres les droits trans et reproductifs. » Parmi les signataires de la tribune, la députée Sandrine Rousseau, le collectif féministe Nous Toutes ou encore la réalisatrice Andréa Bescond.
À Ajaccio, seule une dizaine de personnes ont répondu à l’appel. Parmi elles, des membres de l’association corse l’ARCU, qui se définit comme « une association de lutte contre les LGBTIphobies* en Corse, une association de convivialité, d'information et d’échange. » Si la mobilisation devant la Préfecture d’Ajaccio était faible, les revendications faisaient cependant écho à celles portées au niveau national.
Dans le viseur des manifestants, la proposition de loi des sénateurs du parti Les Républicains préconisant l'interdiction des transitions de genre, des traitements hormonaux ou des chirurgies de réassignation, avant l'âge de 18 ans. Cette proposition de loi sera examinée en séance publique le 28 mai prochain. « Les réactionnaires cherchent à installer dans le débat public l’idée que les personnes trans sont un danger : pour les enfants, pour la société et pour elles-mêmes», peut-on lire dans le texte.
« Nous souhaitons répondre aux attaques législatives qui se préparent au sénat et à l’assemblée. C’est la toute première fois que nous organisons cet évènement. Nous ne nous attendions pas à une large mobilisation. S’il y avait un mot d’ordre aujourd’hui, ce serait le droit à disposer de son corps. C’est une question qui concerne tout le monde, au-delà des personnes transgenres. La droite et l’extrême droite essaient de remettre en cause ces droits-là. » s'alarme Vincent, membre de l’association l’ARCU.
Dans la tribune, les signataires alertent également sur : « Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche (qui) fait planer la menace des restrictions fédérales de l’IVG et des droits trans aux États-Unis. Et en Russie, l’État de Poutine a interdit toute transition médicale et administrative pour les personnes trans avant de déclarer la communauté LGBT comme extrémiste. »
Maelys, Ajaccienne de 17 ans, se définit comme une féministe. Elle a répondu à l’appel « car l’ensemble de ces questions sont liées au féminisme. Quand on remet en question le droit à disposer de son corps au sein d’une communauté, cela menace aussi les femmes. C’est une problématique mondiale. On observe un mouvement global de recul sur les acquis progressistes et il faut s'organiser pour lutter contre ces attaques. Cela passe d'abord par la sensibilisation. » .
À Paris, un rassemblement était prévu place de la République à partir de 14 heures. D’autres rassemblements sont également prévus dans une quarantaine d’autres villes, notamment à Lyon, Marseille ou encore Montpellier.
À Ajaccio, seule une dizaine de personnes ont répondu à l’appel. Parmi elles, des membres de l’association corse l’ARCU, qui se définit comme « une association de lutte contre les LGBTIphobies* en Corse, une association de convivialité, d'information et d’échange. » Si la mobilisation devant la Préfecture d’Ajaccio était faible, les revendications faisaient cependant écho à celles portées au niveau national.
Dans le viseur des manifestants, la proposition de loi des sénateurs du parti Les Républicains préconisant l'interdiction des transitions de genre, des traitements hormonaux ou des chirurgies de réassignation, avant l'âge de 18 ans. Cette proposition de loi sera examinée en séance publique le 28 mai prochain. « Les réactionnaires cherchent à installer dans le débat public l’idée que les personnes trans sont un danger : pour les enfants, pour la société et pour elles-mêmes», peut-on lire dans le texte.
« Nous souhaitons répondre aux attaques législatives qui se préparent au sénat et à l’assemblée. C’est la toute première fois que nous organisons cet évènement. Nous ne nous attendions pas à une large mobilisation. S’il y avait un mot d’ordre aujourd’hui, ce serait le droit à disposer de son corps. C’est une question qui concerne tout le monde, au-delà des personnes transgenres. La droite et l’extrême droite essaient de remettre en cause ces droits-là. » s'alarme Vincent, membre de l’association l’ARCU.
Dans la tribune, les signataires alertent également sur : « Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche (qui) fait planer la menace des restrictions fédérales de l’IVG et des droits trans aux États-Unis. Et en Russie, l’État de Poutine a interdit toute transition médicale et administrative pour les personnes trans avant de déclarer la communauté LGBT comme extrémiste. »
Maelys, Ajaccienne de 17 ans, se définit comme une féministe. Elle a répondu à l’appel « car l’ensemble de ces questions sont liées au féminisme. Quand on remet en question le droit à disposer de son corps au sein d’une communauté, cela menace aussi les femmes. C’est une problématique mondiale. On observe un mouvement global de recul sur les acquis progressistes et il faut s'organiser pour lutter contre ces attaques. Cela passe d'abord par la sensibilisation. » .
À Paris, un rassemblement était prévu place de la République à partir de 14 heures. D’autres rassemblements sont également prévus dans une quarantaine d’autres villes, notamment à Lyon, Marseille ou encore Montpellier.