Du 4 novembre au 6 décembre 2024, l’opération « 1 000 chercheurs dans les écoles » portée par l’AFM-Téléthon fait une halte dans les établissements scolaires de toute la France, y compris en Corse. À Bastia, les élèves des lycées Scamaroni et Vincensini ont eu l’opportunité de rencontrer une scientifique de renom : France Pietri-Rouxel, directrice de recherche au CNRS et spécialiste des maladies génétiques, en particulier celles touchant les muscles. L’objectif de cette initiative est de rapprocher les jeunes des chercheurs et de leur faire découvrir l'univers de la recherche scientifique, tout en les sensibilisant aux enjeux du handicap et des maladies rares.
Devant une vingtaine d’élèves attentifs, France Pietri-Rouxel a présenté ses travaux de recherche sur la Dystrophie Musculaire de Duchenne (DMD), une maladie génétique dévastatrice affectant les muscles. « Mon équipe travaille sur l’optimisation des thérapies pour la DMD, et sur la compréhension des mécanismes du maintien de la masse musculaire, en particulier lors de l’altération de la connectivité avec le motoneurone », a-t-elle expliqué. La chercheuse a également abordé des problématiques plus larges comme la sarcopénie, un déclin de la masse musculaire lié au vieillissement.
L’opération, qui se déroule jusqu’au 6 décembre, permet à des chercheurs de quitter leurs laboratoires pour se rendre dans les établissements scolaires à travers toute la France. L'objectif est double : démocratiser la science et sensibiliser les élèves aux maladies rares et au handicap. France Pietri-Rouxel, dont les recherches sont au cœur des enjeux thérapeutiques actuels, explique : « L’un de nos objectifs est de rendre accessibles des sujets complexes, tout en donnant aux élèves un aperçu des innovations thérapeutiques pour des maladies comme la DMD. »
L’approche, plus interactive que les cours traditionnels, a capté l’attention des élèves. Après quelques minutes de présentation, des questions ont émergé, témoignant de l’intérêt croissant des jeunes pour ces sujets scientifiques. Chaque intervention dure environ 50 minutes, et permet aux élèves de dialoguer directement avec le chercheur, qui répond à leurs questions et nourrit leur curiosité.
Cette opération, lancée en 2013, a déjà touché plus de 411 000 élèves à travers le pays. Pour les enseignants, l’impact est manifeste. Cynthia Thiers, professeure en terminale ST2S, constate : « Cela permet aux élèves de sortir des enseignements théoriques et de découvrir des applications concrètes des sciences, souvent en lien avec leur programme scolaire. C’est un moment très attendu de l’année. » Pour certains, ces rencontres avec les chercheurs ouvrent même la voie vers des carrières dans la biologie, la santé ou les sciences médicales.
L’AFM-Téléthon et ses partenaires espèrent que cette initiative continuera de susciter des vocations et de renforcer la sensibilisation aux enjeux des maladies rares. Plus de 1 000 interventions sont prévues cette année, et l’objectif reste de faire de la recherche un domaine accessible à tous, tout en stimulant la curiosité des jeunes générations pour les sciences et l’innovation médicale.
Devant une vingtaine d’élèves attentifs, France Pietri-Rouxel a présenté ses travaux de recherche sur la Dystrophie Musculaire de Duchenne (DMD), une maladie génétique dévastatrice affectant les muscles. « Mon équipe travaille sur l’optimisation des thérapies pour la DMD, et sur la compréhension des mécanismes du maintien de la masse musculaire, en particulier lors de l’altération de la connectivité avec le motoneurone », a-t-elle expliqué. La chercheuse a également abordé des problématiques plus larges comme la sarcopénie, un déclin de la masse musculaire lié au vieillissement.
L’opération, qui se déroule jusqu’au 6 décembre, permet à des chercheurs de quitter leurs laboratoires pour se rendre dans les établissements scolaires à travers toute la France. L'objectif est double : démocratiser la science et sensibiliser les élèves aux maladies rares et au handicap. France Pietri-Rouxel, dont les recherches sont au cœur des enjeux thérapeutiques actuels, explique : « L’un de nos objectifs est de rendre accessibles des sujets complexes, tout en donnant aux élèves un aperçu des innovations thérapeutiques pour des maladies comme la DMD. »
L’approche, plus interactive que les cours traditionnels, a capté l’attention des élèves. Après quelques minutes de présentation, des questions ont émergé, témoignant de l’intérêt croissant des jeunes pour ces sujets scientifiques. Chaque intervention dure environ 50 minutes, et permet aux élèves de dialoguer directement avec le chercheur, qui répond à leurs questions et nourrit leur curiosité.
Cette opération, lancée en 2013, a déjà touché plus de 411 000 élèves à travers le pays. Pour les enseignants, l’impact est manifeste. Cynthia Thiers, professeure en terminale ST2S, constate : « Cela permet aux élèves de sortir des enseignements théoriques et de découvrir des applications concrètes des sciences, souvent en lien avec leur programme scolaire. C’est un moment très attendu de l’année. » Pour certains, ces rencontres avec les chercheurs ouvrent même la voie vers des carrières dans la biologie, la santé ou les sciences médicales.
L’AFM-Téléthon et ses partenaires espèrent que cette initiative continuera de susciter des vocations et de renforcer la sensibilisation aux enjeux des maladies rares. Plus de 1 000 interventions sont prévues cette année, et l’objectif reste de faire de la recherche un domaine accessible à tous, tout en stimulant la curiosité des jeunes générations pour les sciences et l’innovation médicale.