Une centaine de motards étaient présents
Alors que le gouvernement trainait des pieds, le 1er juin dernier le Conseil d’Etat, saisi par plusieurs associations de lutte pour la qualité de l'air et la sécurité routière, a donné deux mois au gouvernement pour mettre en place le contrôle technique pour les deux-roues motorisés. Opposés à la mise en place de cette mesure, ils étaient une bonne centaine ce matin à défiler de Furiani à Bastia pour exprimer leur colère. «Ce Contrôle technique qu’on veut nous imposer est censé faire baisser le taux des accidents des deux roues mais si on analyse les statistiques seulement 0,3% des accidents ont pour origine une défaillance de la moto» explique Yves Lopez-Velasco, délégué de la FFMC di Corsica pour la Haute-Corse, à l’initiative de cette manifestation. «Finalement la voix de 4 millions de 2 et 3 roues ne valent pas plus que la poignée de membres de 3 associations qui ont saisi le Conseil d’Etat. La majorité des accidents sont dus, notamment en Corse, au mauvais état des routes. Comment voulez-vous que ce CT soit opérationnel d’ici la fin août ? Il faudrait déjà que les centres disposent du matériel et du personnel qualifié pour le faire. En deux mois ? c’est impossible. Nous ne sommes pas contre des contrôles. Nous préconisons par exemple un check-up une fois par an, ou tous les 2 ans selon les motos, par des concessionnaires ou des professionnels de la mécanique moto. Les motards sont pour la plupart des gens responsables et ne roulent pas sans vérifier freins, pneus ou éclairage. Ce contrôle on le fait en fait systématiquement sur nos machines ».
La ZFE
Autre motif de fronde des motards de la FFMC, auxquels s’ajoutent d‘autre associations, la mise en place dans les métropoles de la ZFE, Zone à Faible Emission, qui condamne l’accès au centre-ville aux véhicules les plus polluants. Une vignette spéciale, Crit’Air, en permet par contre l’accès aux autres véhicules. « De nombreuses villes sur le continent appliquent déjà cette ZFE et bientôt ce sera au tour d’Ajaccio et Bastia » indique Y. Lopez-Velasco. « On nous parle de pollution, mais si on réfléchit bien, en utilisant les motos, les voitures sont moins nombreuses donc moins de pollution et un trafic plus fluide ».
Pour Yves Lopez-Velasco tout n’est pas perdu cependant: « A leur tour la FFMC et la FFM ont saisi elles aussi les plus hautes autorités juridiques pour dénoncer les failles du système qui veut être mis en place ».
Ce samedi, la FFMC di Corsica qui compte plus de 200 adhérents, avait donc initié un défilé dans les rues avec un départ du stade de Furiani, puis un itinéraire passant par le Vieux-Port, l’allée du 173ème, le port de commerce, la préfecture, le Boulevard Paoli, le Palais de Justice, la place St Nicolas. Un pique-nique à l’Arinella a clos cette matinée de manifestation.
La ZFE
Autre motif de fronde des motards de la FFMC, auxquels s’ajoutent d‘autre associations, la mise en place dans les métropoles de la ZFE, Zone à Faible Emission, qui condamne l’accès au centre-ville aux véhicules les plus polluants. Une vignette spéciale, Crit’Air, en permet par contre l’accès aux autres véhicules. « De nombreuses villes sur le continent appliquent déjà cette ZFE et bientôt ce sera au tour d’Ajaccio et Bastia » indique Y. Lopez-Velasco. « On nous parle de pollution, mais si on réfléchit bien, en utilisant les motos, les voitures sont moins nombreuses donc moins de pollution et un trafic plus fluide ».
Pour Yves Lopez-Velasco tout n’est pas perdu cependant: « A leur tour la FFMC et la FFM ont saisi elles aussi les plus hautes autorités juridiques pour dénoncer les failles du système qui veut être mis en place ».
Ce samedi, la FFMC di Corsica qui compte plus de 200 adhérents, avait donc initié un défilé dans les rues avec un départ du stade de Furiani, puis un itinéraire passant par le Vieux-Port, l’allée du 173ème, le port de commerce, la préfecture, le Boulevard Paoli, le Palais de Justice, la place St Nicolas. Un pique-nique à l’Arinella a clos cette matinée de manifestation.