Et une fois encore il y avait foule dans le centre historique de la ville pour cette énième édition de A Notte di a Memoria, reconstituant plus particulièrement le moment de la relève des gouverneurs telle qu'elle se pratiqua it sous l'administration génoise, celui de "U Cambiu di Bastia", cérémonie officielle de passation des pouvoirs entre l'ancien gouverneur de la République de Gênes quittant la Citadelle avec sa suite pour prendre une nouvelle destination, et son successeur, accueilli au Vieux-Port avec ses gens et venant rejoindre sa nouvelle résidence bastiaise.
Cette cérémonie rituelle a été reconstituée, il faut le savoir, selon un protocole rigoureux, rapporté par un texte de Angelo Francesco Luri, chancelier du Royaume de Corse en 1671 et découvert par le Père André-Marie (de l'association culturelle Franciscorsa), protocole inspiré de la Cour d'Espagne.
Cette reconstitution plonge le spectateur au cœur de l'histoire de Bastia, à la période où la ville était le siège du pouvoir génois, avec le quartier de Terra Nova qui était la ville à lui seul, le Palais des Gouverneurs, la Casetta, siège du Podestat, le Pavillon des Nobles-Douze où les représentants des piève de l'En-Deçà et de l'Au-Delà des Monts venaient siéger.
Reprise par Jean-Baptiste Raffalli, Janine Serafini et le Père André-Marie en 1988, A Notte di a Memoria se poursuit aujourd'hui avec toujours plus de succès avec le soutien de la municipalité.
Ce samedi, une fois encore, elle a mis en scène 150 figurants, bénévoles, en costumes d'époque qui, oriflammes au vent et au rythme de lancements de drapeaux et du son des bombardes, a accompagné entre la Citadelle et le Vieux-port puis sur le chemin inverse l'ancien et le nouveau gouverneur de la ville.
Un spectacle haut en couleur qui a encore drainé un public très nombreux dans le centre historique de Bastia et qui s'est achevé par l'embrasement des remparts de la Citadelle.
Cette cérémonie rituelle a été reconstituée, il faut le savoir, selon un protocole rigoureux, rapporté par un texte de Angelo Francesco Luri, chancelier du Royaume de Corse en 1671 et découvert par le Père André-Marie (de l'association culturelle Franciscorsa), protocole inspiré de la Cour d'Espagne.
Cette reconstitution plonge le spectateur au cœur de l'histoire de Bastia, à la période où la ville était le siège du pouvoir génois, avec le quartier de Terra Nova qui était la ville à lui seul, le Palais des Gouverneurs, la Casetta, siège du Podestat, le Pavillon des Nobles-Douze où les représentants des piève de l'En-Deçà et de l'Au-Delà des Monts venaient siéger.
Reprise par Jean-Baptiste Raffalli, Janine Serafini et le Père André-Marie en 1988, A Notte di a Memoria se poursuit aujourd'hui avec toujours plus de succès avec le soutien de la municipalité.
Ce samedi, une fois encore, elle a mis en scène 150 figurants, bénévoles, en costumes d'époque qui, oriflammes au vent et au rythme de lancements de drapeaux et du son des bombardes, a accompagné entre la Citadelle et le Vieux-port puis sur le chemin inverse l'ancien et le nouveau gouverneur de la ville.
Un spectacle haut en couleur qui a encore drainé un public très nombreux dans le centre historique de Bastia et qui s'est achevé par l'embrasement des remparts de la Citadelle.