Perchés des cabines en régie, six traducteurs ont pris place en surplomb de l’hémicycle de l’Assemblée de Corse ce jeudi matin. Ces nouveaux venus dans les coulisses des sessions permettent de proposer une traduction instantanée corse-français et français-corse des prises de parole. Quelques mètres plus bas, les élus équipés de casques peuvent ainsi désormais choisir la langue dans laquelle ils souhaitent suivre les débats, tout comme le public peut également décider d’écouter la session intégralement en corse ou en français, grâce aux deux canaux proposés sur le live en ligne sur le site Internet de la Collectivité de Corse.
Dispositif expérimental, ce système vient d’être mis en place à l’occasion de la session de mars alors que le 9 mars dernier, le Tribunal Administratif de Bastia censurait les articles premiers des règlements intérieurs de l’Assemblée de Corse et du Conseil exécutif par lesquels il était posé que « les langues des débats de l’Assemblée de Corse sont le corse et le français ».« C’est une réponse immédiate à cette décision », confie-t-on du côté du cabinet de la présidente de l’Assemblée de Corse en précisant toutefois : « Mais c’est un projet qui existait déjà et qui avait été inscrit comme une piste de travail dans le rapport d’orientation sur la langue corse qui avait été présenté en novembre ».
Accéléré pour répondre au niveau politique à ce jugement, le lancement de cette expérimentation est aussi un « moyen de sécuriser les délibérations de l’Assemblée de Corse en proposant systématiquement une traduction des débats en français, si dans l’hémicycle il s’avérait qu’ils soient en corse », selon le cabinet de la présidente. En effet, si des élus ont toujours fait le choix de s’exprimer en corse dans l’hémicycle, du fait de cette jurisprudence récente ils pourraient désormais voir leurs délibérations présentées en corse censurées. « Le fait de proposer une traduction systématique en français apparait comme une réponse sur le côté accessibilité des débats au public », est-il encore souligné.
Précurseur en la matière, le Conseil Régional de Bretagne a mis en place un tel système de traduction instantané depuis près d’un an. Un exemple précieux pour l’Assemblée de Corse qui, pour ce premier essai, a mobilisé six traducteurs mobilisés qui se relaieront toutes les vingt minutes au cours de ces deux jours de session. 6480 euros TTC seront déboursés pour leur rémunération. Par ailleurs, aucun coût supplémentaire n'a pour le moment était contracté au niveau des moyens techniques, grâce aux systèmes qui existaient déjà dans l’hémicycle. Vétustes, ces derniers pourraient cependant nécessiter des améliorations et donc des investissements futurs, dans le cadre d’un projet global de rénovation de l’hémicycle.
Au terme de ces deux premiers jours de test, un retour d’expérience sera organisé la semaine prochaine sur l’ensemble des moyens techniques et humains mobilisés, afin de comprendre quelles ont été les difficultés rencontrées et comment rendre le système plus performant.
Dispositif expérimental, ce système vient d’être mis en place à l’occasion de la session de mars alors que le 9 mars dernier, le Tribunal Administratif de Bastia censurait les articles premiers des règlements intérieurs de l’Assemblée de Corse et du Conseil exécutif par lesquels il était posé que « les langues des débats de l’Assemblée de Corse sont le corse et le français ».« C’est une réponse immédiate à cette décision », confie-t-on du côté du cabinet de la présidente de l’Assemblée de Corse en précisant toutefois : « Mais c’est un projet qui existait déjà et qui avait été inscrit comme une piste de travail dans le rapport d’orientation sur la langue corse qui avait été présenté en novembre ».
Accéléré pour répondre au niveau politique à ce jugement, le lancement de cette expérimentation est aussi un « moyen de sécuriser les délibérations de l’Assemblée de Corse en proposant systématiquement une traduction des débats en français, si dans l’hémicycle il s’avérait qu’ils soient en corse », selon le cabinet de la présidente. En effet, si des élus ont toujours fait le choix de s’exprimer en corse dans l’hémicycle, du fait de cette jurisprudence récente ils pourraient désormais voir leurs délibérations présentées en corse censurées. « Le fait de proposer une traduction systématique en français apparait comme une réponse sur le côté accessibilité des débats au public », est-il encore souligné.
Précurseur en la matière, le Conseil Régional de Bretagne a mis en place un tel système de traduction instantané depuis près d’un an. Un exemple précieux pour l’Assemblée de Corse qui, pour ce premier essai, a mobilisé six traducteurs mobilisés qui se relaieront toutes les vingt minutes au cours de ces deux jours de session. 6480 euros TTC seront déboursés pour leur rémunération. Par ailleurs, aucun coût supplémentaire n'a pour le moment était contracté au niveau des moyens techniques, grâce aux systèmes qui existaient déjà dans l’hémicycle. Vétustes, ces derniers pourraient cependant nécessiter des améliorations et donc des investissements futurs, dans le cadre d’un projet global de rénovation de l’hémicycle.
Au terme de ces deux premiers jours de test, un retour d’expérience sera organisé la semaine prochaine sur l’ensemble des moyens techniques et humains mobilisés, afin de comprendre quelles ont été les difficultés rencontrées et comment rendre le système plus performant.