Les princiapaux axes de discussion ont été l'avenir institutionnel de la Corse et la montée de l'extême-droite.
« Nous avons eu un échange marqué par une écoute attentive », a déclaré André Paccou, de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) en Corse. Ce lundi 23 décembre, une délégation de la LDH section de Corse, menée par André Paccou et Elsa Renaud, présidente de la section corse, a rencontré le préfet Jérôme Filippini pour la première fois depuis sa prise de fonction. Initialement prévue plus tôt, cette rencontre avait dû être repoussée en raison de l’emploi du temps chargé du préfet, notamment lié à la préparation de l’arrivée du Pape en Corse.
Une entrevue qualifiée de « satisfaisante » par les représentants de l’association qui marque un retour au dialogue après une période de silence sous le précédent préfet. « Nous avons pu exprimer les points de vue de la Ligue des droits de l'Homme », affirme André Paccou. « Échanger avec le représentant de l’État est essentiel, d’autant que notre approche repose sur les droits humains et le développement démocratique. Ce dialogue est nécessaire pour avancer. »
Une entrevue qualifiée de « satisfaisante » par les représentants de l’association qui marque un retour au dialogue après une période de silence sous le précédent préfet. « Nous avons pu exprimer les points de vue de la Ligue des droits de l'Homme », affirme André Paccou. « Échanger avec le représentant de l’État est essentiel, d’autant que notre approche repose sur les droits humains et le développement démocratique. Ce dialogue est nécessaire pour avancer. »
Deux enjeux majeurs au cœur des discussions
Lors de cette audience, la Ligue des droits de l’Homme a souhaité aborder deux thématiques essentielles pour l’avenir de la Corse : la perspective d’une évolution institutionnelle et les agitations et l’influence de l’extrême droite dans l’île. « Nous les avons choisis parce qu’ils représentent des sujets sur lesquels nous sommes fortement mobilisés. Nous estimons qu’ils touchent à des enjeux majeurs pour la Corse », a expliqué André Paccou.
Sur la question institutionnelle, la LDH a rappelé sa position exprimée devant la commission sénatoriale en septembre dernier, insistant sur la nécessité d’une autonomie renforcée et d’une inscription de la Corse dans la Constitution. « Il faut permettre aux Corses, à travers leurs élus, d’écrire les lois », a-t-il souligné.
Le second point portait sur les tensions liées à la montée de l’extrême droite en Corse et à ses conséquences sur la cohésion sociale, notamment dans le contexte de l’accueil de migrants. « Les agitations xénophobes sont directement liées aux droits de l’homme, car elles remettent en cause notre capacité à vivre ensemble. Ils touchent directement aux principes de fraternité et d’égalité, des piliers des droits de l’homme. Pour nous, cela constitue un combat essentiel », a insisté Elsa Renaut.
Sur la question institutionnelle, la LDH a rappelé sa position exprimée devant la commission sénatoriale en septembre dernier, insistant sur la nécessité d’une autonomie renforcée et d’une inscription de la Corse dans la Constitution. « Il faut permettre aux Corses, à travers leurs élus, d’écrire les lois », a-t-il souligné.
Le second point portait sur les tensions liées à la montée de l’extrême droite en Corse et à ses conséquences sur la cohésion sociale, notamment dans le contexte de l’accueil de migrants. « Les agitations xénophobes sont directement liées aux droits de l’homme, car elles remettent en cause notre capacité à vivre ensemble. Ils touchent directement aux principes de fraternité et d’égalité, des piliers des droits de l’homme. Pour nous, cela constitue un combat essentiel », a insisté Elsa Renaut.