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À la veille de la rencontre avec Emmanuel Macron, Laurent Marcangeli en appelle à « la responsabilité »


le Jeudi 22 Août 2024 à 21:06

Invité sur LCI ce jeudi matin, le député de la 1ère circonscription de Corse-du-Sud et président du groupe Horizons a insisté sur la nécessité de nommer au plus vite un Premier ministre, en pointant des dossiers importants stoppés net par la dissolution de l’Assemblée nationale, à l’instar des discussions sur l’avenir de la Corse.



(Photo : Archives CNI)
(Photo : Archives CNI)
« Ce n’est pas une bonne chose de rester trop longtemps avec un Gouvernement démissionnaire ». Invité de Bernard Poirette sur la chaîne d’informations LCI ce jeudi matin à 8h20, Laurent Marcangeli, le député de la 1ère circonscription de Corse-du-Sud et président du groupe Horizons à l’Assemblée Nationale a appelé « le plus rapidement possible à la nomination d’un nouveau Gouvernement ». À la veille des réunions auxquelles Emmanuel Macron a convoqué les chefs de partis et des groupes parlementaires à l’Élysée, il a indiqué espérer que ces rencontres « aboutiront à la nomination d’un Premier ministre qui aura à charge de rencontrer les autres formations politiques et peut être même de les mettre autour de la table pour discuter éventuellement d’un contrat de Gouvernement » afin de s’attaquer aux dossiers importants stoppés net par la dissolution de l’Assemblée Nationale, à l’instar des discussions sur l’avenir de la Corse. 
 
« En Corse, il y a une situation politique qui a été bloquée par la dissolution de l’Assemblée Nationale, il y avait des discussions sur l’avenir de la Corse. J’espère que l’on va reprendre ce cycle de discussions parce qu’il y a une volonté politique et démocratique qui s’expriment en ce sens », a-t-il posé sur le plateau de LCI en pointant également la situation « particulièrement compliquée » en Nouvelle-Calédonie, mais aussi le budget « à préparer dans un cadre compliqué et contraint qui est celui d’un déficit excessif », et la nécessité de faire fonctionner les services publics. Dans cette optique, dans la même ligne que le courrier qu’il avait adressé il y a quelques jours à l’ensemble des chefs de groupes à l’exception du Rassemblement Nationale, de La France Insoumise, et de « Les Républicains à droite » d’Éric Ciotti, il a réaffirmé sa volonté de trouver les moyens de travailler ensemble. 
 
« Si on est dans une situation de blocage qui dure jusqu’à l’année prochaine, cela va être difficile de ne pas se poser la question de retourner devant les Français. Tout le monde devrait en prendre conscience », a-t-il souligné. « Si nous sommes dans une crise politique, et peut être même une crise financière, il n’y aura alors pas beaucoup d’autres solutions que celle de reconvoquer le peupler français en vue de lui demander de choisir. Je ne sais pas ce que cela donnera », a-t-il insisté appelant de facto à la « responsabilité » et « à une forme de transcendance ». « On ne peut pas envisager aujourd’hui de rester camper sur des partis, de laisser le pays plongé dans une crise et dans un blocage quand on est un responsable politique », a-t-il encore appuyé.