Après le succès du rassemblement du 12 mai dernier où plus de 500 personnes ont répondu à l'appel de l'Union Commerciale Calvaise et de l'Association des commerçants et artisans de l'Ile-Rousse-Balagne pour soutenir l'un des leurs, Franck Maraninchi, propriétaire de l'établissement de plage "Mara Beach" à la presqu'île de la Revellata. Comme annoncé par CNI, une délégation s'est rendue deux jours plus tard en sous-préfecture de Calvi pour y déposer un courrier dans lequel il était demandé audience au préfet de Haute-Corse.
Le contenu de cette lettre était le suivant:
"Monsieur le Préfet,
Nous avons l’honneur de solliciter de votre part une audience sur le sujet de l’expropriation de M. Franck Maraninchi par le conservatoire du littoral.
En effet, M. Maraninchi est sous le coup d’une expropriation au profit du conservatoire du littoral, expropriation que nous jugeons injuste et discriminatoire.
Le 14 mars 2016, le conseil municipal de Calvi à l’unanimité constatant cette inégalité de jugement, s'est adressé au préfet et au conservatoire du littoral pour demander qu’une réunion de conciliation ait lieu très rapidement.
Demande sans réponse.
A ce jour, nous réitérons cette demande et l’appuyons pour vous demander ce tour de table avec les représentants de l’Etat, du conservatoire du littoral et les Elus de la municipalité de Calvi afin d’échanger et tenter de trouver une solution sage et pérenne pour l’avenir de M. Maraninchi et de ses 20 employés.
Dans cette attente, nous vous prions d’agréer Monsieur le Préfet, l’assurance de notre respectueuse considération".
Depuis, aucune réponse n'était parvenue et le comité de soutien à Franck Maraninchi annonçait la tenue d'une conférence de presse ce lundi de Pentecôte sur le site de la Revellata et en présence de l'avocat de Maraninchi. Devait y être commentée la décision de justice intervenue le 15 mai où la juge d'expropriation du TGI de Bastia a prononcé l'expulsion de Franck Maraninchi. Par ailleurs, la famille Maraninchi devait réagir aux propos diffamatoires tenus à leur égard sous couvert d'anonymat sur le blog d'un média national en ligne qui fera l'objet d'un dépôt de plainte.
Depuis, la situation a évolué et la conférence de presse annoncée a été provisoirement suspendue.
La cause ?
Le Préfet de Haute-Corse, Gérard Gavory, aurait accepté de répondre favorablement à la demande d'audience du comité de soutien à Franck Maraninchi et de recevoir une délégation restreinte. Cette entrevue devrait avoir lieu dans les prochains jours, mais pour l'heure, il faudra attendre confirmation par le représentant de l'Etat.
Le contenu de cette lettre était le suivant:
"Monsieur le Préfet,
Nous avons l’honneur de solliciter de votre part une audience sur le sujet de l’expropriation de M. Franck Maraninchi par le conservatoire du littoral.
En effet, M. Maraninchi est sous le coup d’une expropriation au profit du conservatoire du littoral, expropriation que nous jugeons injuste et discriminatoire.
Le 14 mars 2016, le conseil municipal de Calvi à l’unanimité constatant cette inégalité de jugement, s'est adressé au préfet et au conservatoire du littoral pour demander qu’une réunion de conciliation ait lieu très rapidement.
Demande sans réponse.
A ce jour, nous réitérons cette demande et l’appuyons pour vous demander ce tour de table avec les représentants de l’Etat, du conservatoire du littoral et les Elus de la municipalité de Calvi afin d’échanger et tenter de trouver une solution sage et pérenne pour l’avenir de M. Maraninchi et de ses 20 employés.
Dans cette attente, nous vous prions d’agréer Monsieur le Préfet, l’assurance de notre respectueuse considération".
Depuis, aucune réponse n'était parvenue et le comité de soutien à Franck Maraninchi annonçait la tenue d'une conférence de presse ce lundi de Pentecôte sur le site de la Revellata et en présence de l'avocat de Maraninchi. Devait y être commentée la décision de justice intervenue le 15 mai où la juge d'expropriation du TGI de Bastia a prononcé l'expulsion de Franck Maraninchi. Par ailleurs, la famille Maraninchi devait réagir aux propos diffamatoires tenus à leur égard sous couvert d'anonymat sur le blog d'un média national en ligne qui fera l'objet d'un dépôt de plainte.
Depuis, la situation a évolué et la conférence de presse annoncée a été provisoirement suspendue.
La cause ?
Le Préfet de Haute-Corse, Gérard Gavory, aurait accepté de répondre favorablement à la demande d'audience du comité de soutien à Franck Maraninchi et de recevoir une délégation restreinte. Cette entrevue devrait avoir lieu dans les prochains jours, mais pour l'heure, il faudra attendre confirmation par le représentant de l'Etat.