"Un an après les incidents survenus suite au match Reims-Bastia entre des supporters bastiais et la police, Maxime Beux, éborgné par un tir de flash-ball, reste en attente de justice et cela c’est un véritable scandale" a déclaré André Paccou, porte-parole de la section LDH Corsica, que avec le collectif Ghjustizia è Verità per i Nostri a organisé ce samedi à Bastia une conférence de presse pour déplorer la lenteur de la procédure de l’affaire de Reims et réaffirmer la volonté, commune, de faire « éclater la vérité ».
Le procès en appel de Maxime et de six autres supporteurs aura lieu le 16 février prochain dans un scénario très chargé en matière de procédure judiciaire.
En effet l’information judiciaire contre X ouverte le 15 février 2016 par le parquet de Reims, pour connaître la vérité sur les circonstances des accidents, est toujours en cours et, en marge de ce dossier, quatre supporteurs, dont Maxime Beux lui-même, ont été mis en examen et condamnés après la découverte d'explosifs lors d'une manifestation à Bastia le 20 février 2016.
De plus, le 18 janvier dernier, pendant que la cour d’appel de Bastia rejetait, pour la seconde fois, la demande de remise en liberté de Julien Muselli et Adrien Mataris, placés en détention provisoire depuis le 22 novembre, des échauffourées ont éclaté à l'extérieur du Palais de Justice et deux autres supporteurs de Bastia 1905 ont été jugés en comparution immédiate pour violence avec armes sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Lors de la conférence de samedi matin, à laquelle assistaient Maxime Beux et des parents de jeunes supporters qui font l'objet de poursuites judiciaires dans les diverses procédures, Andre Paccou a réaffirmé que l’enjeu fondamental pour la Ligue et le collectif "reste de savoir ce qui c’est passé exactement ce soir là à Reims et il revient à la justice d'intervenir rapidement pour éviter que ce qui se passe depuis des mois s'aggrave ultérieurement. Les institutions doivent répondre à notre quête de justice. "
Vidéo
Le procès en appel de Maxime et de six autres supporteurs aura lieu le 16 février prochain dans un scénario très chargé en matière de procédure judiciaire.
En effet l’information judiciaire contre X ouverte le 15 février 2016 par le parquet de Reims, pour connaître la vérité sur les circonstances des accidents, est toujours en cours et, en marge de ce dossier, quatre supporteurs, dont Maxime Beux lui-même, ont été mis en examen et condamnés après la découverte d'explosifs lors d'une manifestation à Bastia le 20 février 2016.
De plus, le 18 janvier dernier, pendant que la cour d’appel de Bastia rejetait, pour la seconde fois, la demande de remise en liberté de Julien Muselli et Adrien Mataris, placés en détention provisoire depuis le 22 novembre, des échauffourées ont éclaté à l'extérieur du Palais de Justice et deux autres supporteurs de Bastia 1905 ont été jugés en comparution immédiate pour violence avec armes sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Lors de la conférence de samedi matin, à laquelle assistaient Maxime Beux et des parents de jeunes supporters qui font l'objet de poursuites judiciaires dans les diverses procédures, Andre Paccou a réaffirmé que l’enjeu fondamental pour la Ligue et le collectif "reste de savoir ce qui c’est passé exactement ce soir là à Reims et il revient à la justice d'intervenir rapidement pour éviter que ce qui se passe depuis des mois s'aggrave ultérieurement. Les institutions doivent répondre à notre quête de justice. "
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