Voici, en son intégralité, le communiqué du STC :
« Le STC, en la personne de son secrétaire général Jean Brignole, s’indigne des déclarations faites ce jour sur RCFM, Corse Matin et Corse Net Info qui mettent gravement en cause le Syndicat, dans des actes de dégradations et intimidations subis par Mme NAJI et son conjoint. Il réfute expressément toute accusation de xénophobie et de racisme alors qu’il a lui-même pour objectif, de défendre tout salarié résidant en Corse, sans considération d’origine ou de confession, et de combattre tout traitement discriminatoire appliqué à ses membres, sur son lieu de travail, et notamment, au sein de la Société Générale.
Le STC rappelle que la seule voie de recours qu’il ait jamais utilisé pour demander que cessent ces traitements discriminatoires, est la voie judiciaire.
C’est ainsi qu’il a saisi le CPH de Bastia d’un recours tendant à faire appliquer les accords d’entreprise du 13 février 2013 et l’accord d’établissement de décembre 2009, accords violés par la direction de la Société Générale, dans le cadre de recrutements effectués au détriment des personnels locaux.
La régularité des mobilités de Mme NAJI et de son compagnon, effectuées dans des conditions d’opacité et de non publicité des postes, au détriment de candidats locaux, a été soumise à l’appréciation du Conseil des prudhommes, juge du contrat de travail, car considérée comme discriminatoire et préjudiciable à d’autres candidats sur les mêmes postes.
L’action du STC, principalement menée contre la nouvelle politique de recrutement mise en place par la SOCIETE GENERALE et non contre des personnes, n’a jamais eu d’autre objet que de vouloir dénoncer la rupture d’égalité et les pratiques discriminatoires appliquées au personnel de Corse, lequel n’a pu valablement faire acte de candidature sur ces postes, en l’absence de tout respect des règles de publicité.
Ainsi, Mme NAJI et son compagnon ont été reçus pour des entretiens préalables et ont eu des propositions fermes d’emploi, avant publication officielle desdits postes libérés pour eux au sein de l’entreprise.
Cette manière de procéder est contraire à l’esprit de l’accord d’établissement de décembre 2009 signé par la direction avec le syndicat FO, lequel précise la nécessité de prioriser, pour toute embauche, le bassin d’emploi local.
Dans le contexte de crise économique actuelle, avec une situation critique de l’emploi en Corse et un taux de jeunes chômeurs qui est le double de la moyenne nationale, c’est tout naturellement que le STC continuera à dénoncer de telles pratiques, qui visent purement et simplement à évincer au sein de leur établissement des travailleurs locaux.
Si pratique discriminatoire il y a, en l’espèce, c’est donc à l’encontre des salariés et personnels de Corse totalement évincés par le recrutement contesté, qu’elle s’est exercée.
Le STC, qui fonde son action syndicale et judiciaire sur l’application d’accords collectifs et d’entreprise , n’a jamais invoqué de critère ethnique ou autre, laissant ce soin à la SOCIETE GENERALE qui s’est retranchée derrière les origines corses de Mme NAJI, pour éluder les conditions mêmes de son recrutement.
Les accusations diffamatoires proférées publiquement, n’ont d’autre but que d’occulter le débat judiciaire, en prenant à partie l’opinion publique pour mieux tirer le juge par la manche, alors que le Tribunal de Grande Instance de Montpellier, saisi par la SOCIETE GENERALE, s’est déclaré incompétent au profit du Conseil des Prudhommes de BASTIA, et que l’impartialité de cette juridiction qui a fait droit aux revendications du STC ,est aujourd’hui mise en cause par l’employeur devant la Cour d’Appel de BASTIA.
Le STC, n’est pas dupe des manœuvres grossières destinées à jeter le discrédit sur son action et sur ses juges naturels, alors que la SOCIETE GENERALE vient tout juste de faire appel de la décision rendue en sa défaveur par le Conseil des Prudhommes.
C’est curieusement en l’état de cette décision et de ces recours, qui devaient être évoqués aujourd’hui devant la Cour d’Appel de Bastia, qu’interviennent opportunément les accusations inacceptables de Mme NAJI, relayées par la CGT, pour des faits auxquels le Syndicat se déclare totalement étranger.
Pour identifier les coupables, sans doute faudra-t-il se demander, compte tenu du contexte, à qui profite le crime.
Le STC qui s’estime violemment attaqué et diffamé, entend, au titre de son droit de réponse dénoncer l’amalgame ainsi pratiqué, avant de déposer plainte pour l’atteinte portée à ses intérêts moraux. »
« Le STC, en la personne de son secrétaire général Jean Brignole, s’indigne des déclarations faites ce jour sur RCFM, Corse Matin et Corse Net Info qui mettent gravement en cause le Syndicat, dans des actes de dégradations et intimidations subis par Mme NAJI et son conjoint. Il réfute expressément toute accusation de xénophobie et de racisme alors qu’il a lui-même pour objectif, de défendre tout salarié résidant en Corse, sans considération d’origine ou de confession, et de combattre tout traitement discriminatoire appliqué à ses membres, sur son lieu de travail, et notamment, au sein de la Société Générale.
Le STC rappelle que la seule voie de recours qu’il ait jamais utilisé pour demander que cessent ces traitements discriminatoires, est la voie judiciaire.
C’est ainsi qu’il a saisi le CPH de Bastia d’un recours tendant à faire appliquer les accords d’entreprise du 13 février 2013 et l’accord d’établissement de décembre 2009, accords violés par la direction de la Société Générale, dans le cadre de recrutements effectués au détriment des personnels locaux.
La régularité des mobilités de Mme NAJI et de son compagnon, effectuées dans des conditions d’opacité et de non publicité des postes, au détriment de candidats locaux, a été soumise à l’appréciation du Conseil des prudhommes, juge du contrat de travail, car considérée comme discriminatoire et préjudiciable à d’autres candidats sur les mêmes postes.
L’action du STC, principalement menée contre la nouvelle politique de recrutement mise en place par la SOCIETE GENERALE et non contre des personnes, n’a jamais eu d’autre objet que de vouloir dénoncer la rupture d’égalité et les pratiques discriminatoires appliquées au personnel de Corse, lequel n’a pu valablement faire acte de candidature sur ces postes, en l’absence de tout respect des règles de publicité.
Ainsi, Mme NAJI et son compagnon ont été reçus pour des entretiens préalables et ont eu des propositions fermes d’emploi, avant publication officielle desdits postes libérés pour eux au sein de l’entreprise.
Cette manière de procéder est contraire à l’esprit de l’accord d’établissement de décembre 2009 signé par la direction avec le syndicat FO, lequel précise la nécessité de prioriser, pour toute embauche, le bassin d’emploi local.
Dans le contexte de crise économique actuelle, avec une situation critique de l’emploi en Corse et un taux de jeunes chômeurs qui est le double de la moyenne nationale, c’est tout naturellement que le STC continuera à dénoncer de telles pratiques, qui visent purement et simplement à évincer au sein de leur établissement des travailleurs locaux.
Si pratique discriminatoire il y a, en l’espèce, c’est donc à l’encontre des salariés et personnels de Corse totalement évincés par le recrutement contesté, qu’elle s’est exercée.
Le STC, qui fonde son action syndicale et judiciaire sur l’application d’accords collectifs et d’entreprise , n’a jamais invoqué de critère ethnique ou autre, laissant ce soin à la SOCIETE GENERALE qui s’est retranchée derrière les origines corses de Mme NAJI, pour éluder les conditions mêmes de son recrutement.
Les accusations diffamatoires proférées publiquement, n’ont d’autre but que d’occulter le débat judiciaire, en prenant à partie l’opinion publique pour mieux tirer le juge par la manche, alors que le Tribunal de Grande Instance de Montpellier, saisi par la SOCIETE GENERALE, s’est déclaré incompétent au profit du Conseil des Prudhommes de BASTIA, et que l’impartialité de cette juridiction qui a fait droit aux revendications du STC ,est aujourd’hui mise en cause par l’employeur devant la Cour d’Appel de BASTIA.
Le STC, n’est pas dupe des manœuvres grossières destinées à jeter le discrédit sur son action et sur ses juges naturels, alors que la SOCIETE GENERALE vient tout juste de faire appel de la décision rendue en sa défaveur par le Conseil des Prudhommes.
C’est curieusement en l’état de cette décision et de ces recours, qui devaient être évoqués aujourd’hui devant la Cour d’Appel de Bastia, qu’interviennent opportunément les accusations inacceptables de Mme NAJI, relayées par la CGT, pour des faits auxquels le Syndicat se déclare totalement étranger.
Pour identifier les coupables, sans doute faudra-t-il se demander, compte tenu du contexte, à qui profite le crime.
Le STC qui s’estime violemment attaqué et diffamé, entend, au titre de son droit de réponse dénoncer l’amalgame ainsi pratiqué, avant de déposer plainte pour l’atteinte portée à ses intérêts moraux. »