Le Tribunal de Bastia.
L’affaire débute le 7 juillet, à l’issue du procès de Gilles Brun. L’ancien adjoint à l’urbanisme de Calvi et président de la communauté de communes, son fils Pierre-Marie, et un notaire de Calenzana, Gérard Ciavaldini, venaient d’être condamnés pour la vente illégale d'un terrain municipal à un élu. Le terrain avait été faussement acheté par une habitante de Calvi et acquis en réalité par Pierre-Marie Brun, alors âgé de 20 ans. Gilles Brun, accusé d’avoir acheté ce terrain municipal et d’avoir obtenu frauduleusement des crédits grâce à de faux bulletins de salaire, a été reconnu coupable de « prise illégale d'intérêts avec préméditation et d'escroquerie financière au préjudice des banques à hauteur de 370 000 euros ». Il a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme avec mandat de dépôt à la barre, et immédiatement incarcéré. Son fils, bénéficiaire du terrain litigieux et de la villa qui y a été bâtie, a écopé d'une peine de 18 mois de prison avec sursis. Le terrain et la villa ont été confisqués. Le notaire, qui a réalisé l’acte de vente, a été déclaré coupable de « faux en écriture publique par personne dépositaire de l'autorité publique » et condamné à 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis. Le Parquet, qui avait demandé des peines plus lourdes, notamment l’interdiction pour le notaire d'exercice de sa profession, a fait appel.
De la prison ferme
A l'issue du délibéré, une équipe de France 3 Via Stella, composée de la journaliste Anne-Marie Leccia et du cameraman Frédéric Cerulli, a été violemment agressée dans les couloirs du palais de justice par des proches d’un des prévenus. Blessé, le cameraman a du être hospitalisé. Placés en garde à vue le 9 juillet, les deux frères Delcroix étaient inculpés de « violences entraînant une ITT inférieure à 10 jours, avec les circonstances aggravantes de violence en réunion, dans un bâtiment public, et sur personnes en charge d'une mission de service public » et écroués à la maison d'arrêt de Borgo. Jugés, lundi, en comparution immédiate à Bastia, ils ont été condamnés à des peines de prison ferme : deux ans pour Anthony et un an dont six mois avec sursis pour son frère. Le Tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République qui avait demandé 3 ans de prison dont 6 mois avec sursis contre Anthony, et 1 an de prison dont 6 mois avec sursis contre Christophe. Il a ordonné leur maintien en détention.
N.M.
De la prison ferme
A l'issue du délibéré, une équipe de France 3 Via Stella, composée de la journaliste Anne-Marie Leccia et du cameraman Frédéric Cerulli, a été violemment agressée dans les couloirs du palais de justice par des proches d’un des prévenus. Blessé, le cameraman a du être hospitalisé. Placés en garde à vue le 9 juillet, les deux frères Delcroix étaient inculpés de « violences entraînant une ITT inférieure à 10 jours, avec les circonstances aggravantes de violence en réunion, dans un bâtiment public, et sur personnes en charge d'une mission de service public » et écroués à la maison d'arrêt de Borgo. Jugés, lundi, en comparution immédiate à Bastia, ils ont été condamnés à des peines de prison ferme : deux ans pour Anthony et un an dont six mois avec sursis pour son frère. Le Tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République qui avait demandé 3 ans de prison dont 6 mois avec sursis contre Anthony, et 1 an de prison dont 6 mois avec sursis contre Christophe. Il a ordonné leur maintien en détention.
N.M.