Des ilots de Monacci et des Bruzzi, aux îles Cerbicali et la pointe de la Chiappa à l’entrée du golfe de Porto-Vecchio, en passant par les eaux qui bordent les falaises de Bonifacio et l’archipel des îles Lavezzi, l’espace marin de la Réserve Naturelle de Corse « I Bucchi di Bunifaziu » (RNBB) présente un patrimoine écologique exceptionnel.
Depuis une loi de janvier 2002, la responsabilité de cet outil de protection, de gestion et de sensibilisation à long terme de ces écosystèmes fragiles a été confiée à la Collectivité de Corse. En novembre 2023, l’Office de l’Environnement de la Corse (OEC) en a été désigné comme gestionnaire pour une durée de 10 ans. Dans ce droit fil, ce vendredi, à l’occasion de l’ultime session de l’année, le président de l’OEC, Guy Armanet a présenté à l’Assemblée de Corse le projet de plan de gestion de la RNBB pour la période 2023-2032.
« Cet espace maritime emblématique de notre île bénéficie d’un patrimoine écologique majeur qui a pu être préservé malgré une attractivité génératrice de divers impacts anthropique et de nombreux défis posés, tant en mer que sur terre, puisque des zones particulièrement fréquentées bien que dangereuses à la navigation se mêlent à une façade littoral convoitée par les intérêts spéculatifs », a-t-il indiqué en préambule, soulignant que la reconnaissance de la RNBB comme « aire spécialement protégée d’importance méditerranéenne » par l’Organisation des Nations démontre le travail engagé par l’OEC afin de « concevoir un équilibre entre une protection réglementaire forte et un maintien d’activités soutenables ».
« Notre institution a engagé, souvent sur ses fonds propres, les moyens matériels et humains pour assurer un niveau de déploiement opérationnel à la hauteur des exigences requises par une aire marine protégée efficiente et ambitieuse », a-t-il appuyé mettant encore en exergue que « des actions pionnières en matière de préservation de la biodiversité ont pu être concrétisées » à l’instar de la mise en œuvre de mesures réglementaires pour préserver les herbiers de posidonie de l’ancrage dévastateur des bateaux de plus de 24m, ou encore de mesures de gestion qui ont permis de diminuer la fréquentation de l’archipel des Lavezzi de plus de 30% entre 2021 et 2024. « La Collectivité de Corse, via l’OEC et la Région autonome de Sardaigne ont engagé une démarche de coopération transfrontalière visant à la création d’une réserve « Man and Biosphere : I Bucchi di Bunifaziu- Nord Sardegna », a-t-il également pointé expliquant que l’ensemble de ces opération menées et la planification des actions pour la prochaine décennie ont été structurées dans le plan de gestion, document stratégique dont l’élaboration technique a été finalisée en 2023.
« Ce document présente une stratégie claire et ambitieuse, susceptible de répondre aux enjeux écologiques, socioéconomiques et patrimoniaux du territoire. Il décline de manière très opérationnelle des actions qui assurent la bonne compatibilité des activités humaines avec la préservation du milieu », a ainsi posé le président en précisant que ces « objectifs déclinent l'état ou le fonctionnement souhaité par rapport à la situation actuelle de chaque enjeu ». Trois grands enjeux tournant autour de la biodiversité, des usages durables et de la protection des Bucchi di Bunifaziu ont ainsi été identifiés dont découlent 11 objectifs à long terme comme la préservation des écosystèmes et l’adaptation au changement climatique, 53 objectifs opérationnels comme la location des pollutions plastiques et la lutte contre les espèces exogènes envahissantes, et 168 actions comme la surveillance du territoire et le suivi continu du patrimoine naturel.
Grâce à la mise en place de ce plan de gestion qui structure les missions du gestionnaire, l’objectif est d’atteindre la réduction des pressions sur la biodiversité, la préservation des ressources halieutiques, la gestion de l’hyper-fréquentation, la limitation de l’artificialisation du littoral ou encore la coopération à l’échelle de l’ensemble des Bucchi di Bunifaziu. Après la validation de ce plan de gestion par le conseil scientifique de la réserve naturelle et le préfet de Corse, ainsi qu’une consultation publique menée entre le 4 et le 27 octobre dernier et qui n’a fait l’objet d’aucune remarque, l’Assemblée de Corse a à son tour validé le document à l’unanimité.
Depuis une loi de janvier 2002, la responsabilité de cet outil de protection, de gestion et de sensibilisation à long terme de ces écosystèmes fragiles a été confiée à la Collectivité de Corse. En novembre 2023, l’Office de l’Environnement de la Corse (OEC) en a été désigné comme gestionnaire pour une durée de 10 ans. Dans ce droit fil, ce vendredi, à l’occasion de l’ultime session de l’année, le président de l’OEC, Guy Armanet a présenté à l’Assemblée de Corse le projet de plan de gestion de la RNBB pour la période 2023-2032.
« Cet espace maritime emblématique de notre île bénéficie d’un patrimoine écologique majeur qui a pu être préservé malgré une attractivité génératrice de divers impacts anthropique et de nombreux défis posés, tant en mer que sur terre, puisque des zones particulièrement fréquentées bien que dangereuses à la navigation se mêlent à une façade littoral convoitée par les intérêts spéculatifs », a-t-il indiqué en préambule, soulignant que la reconnaissance de la RNBB comme « aire spécialement protégée d’importance méditerranéenne » par l’Organisation des Nations démontre le travail engagé par l’OEC afin de « concevoir un équilibre entre une protection réglementaire forte et un maintien d’activités soutenables ».
« Notre institution a engagé, souvent sur ses fonds propres, les moyens matériels et humains pour assurer un niveau de déploiement opérationnel à la hauteur des exigences requises par une aire marine protégée efficiente et ambitieuse », a-t-il appuyé mettant encore en exergue que « des actions pionnières en matière de préservation de la biodiversité ont pu être concrétisées » à l’instar de la mise en œuvre de mesures réglementaires pour préserver les herbiers de posidonie de l’ancrage dévastateur des bateaux de plus de 24m, ou encore de mesures de gestion qui ont permis de diminuer la fréquentation de l’archipel des Lavezzi de plus de 30% entre 2021 et 2024. « La Collectivité de Corse, via l’OEC et la Région autonome de Sardaigne ont engagé une démarche de coopération transfrontalière visant à la création d’une réserve « Man and Biosphere : I Bucchi di Bunifaziu- Nord Sardegna », a-t-il également pointé expliquant que l’ensemble de ces opération menées et la planification des actions pour la prochaine décennie ont été structurées dans le plan de gestion, document stratégique dont l’élaboration technique a été finalisée en 2023.
« Ce document présente une stratégie claire et ambitieuse, susceptible de répondre aux enjeux écologiques, socioéconomiques et patrimoniaux du territoire. Il décline de manière très opérationnelle des actions qui assurent la bonne compatibilité des activités humaines avec la préservation du milieu », a ainsi posé le président en précisant que ces « objectifs déclinent l'état ou le fonctionnement souhaité par rapport à la situation actuelle de chaque enjeu ». Trois grands enjeux tournant autour de la biodiversité, des usages durables et de la protection des Bucchi di Bunifaziu ont ainsi été identifiés dont découlent 11 objectifs à long terme comme la préservation des écosystèmes et l’adaptation au changement climatique, 53 objectifs opérationnels comme la location des pollutions plastiques et la lutte contre les espèces exogènes envahissantes, et 168 actions comme la surveillance du territoire et le suivi continu du patrimoine naturel.
Grâce à la mise en place de ce plan de gestion qui structure les missions du gestionnaire, l’objectif est d’atteindre la réduction des pressions sur la biodiversité, la préservation des ressources halieutiques, la gestion de l’hyper-fréquentation, la limitation de l’artificialisation du littoral ou encore la coopération à l’échelle de l’ensemble des Bucchi di Bunifaziu. Après la validation de ce plan de gestion par le conseil scientifique de la réserve naturelle et le préfet de Corse, ainsi qu’une consultation publique menée entre le 4 et le 27 octobre dernier et qui n’a fait l’objet d’aucune remarque, l’Assemblée de Corse a à son tour validé le document à l’unanimité.