30% des Français ne font pas les démarches pour avoir accès aux droits auxquels ils pourraient prétendre. Des aides pourtant souvent précieuses pour éviter de basculer dans la pauvreté ou pour aider à en sortir. Afin de faire baisser ces chiffres, en mars dernier le Gouvernement a lancé un appel à projets afin de mettre en place une expérimentation « Territoires zéro non-recours ». En tout, 39 dossiers ont été sélectionnés le 6 juillet à l’occasion du comité de coordination pour l’accès aux droits, dont celui porté par le Centre Intercommunal d’Action Sociale (CIAS) de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA).
« Cela va nous permettre d’organiser nos services différemment », sourit David Frau, le vice-président du CIAS et élu en charge de l’action sociale à la CAPA. « La logique de cet appel à projets qui nous a intéressé est d’aller vers la population qui rencontre des difficultés afin qu’elle puisse bénéficier des aides légales auxquelles elle a droit », indique-t-il en déplorant qu’une part importante de la population qui vit juste au-dessus des minimas sociaux hésite toujours à se positionner sur de l’aide sociale. Un non-recours parfois lié à un manque de connaissance des dispositifs, mais aussi souvent à une certaine pudeur. « Beaucoup se disent qu’ils vont laisser ces aides à ceux qui ont vraiment de gros problèmes, qu’il y a plus malheureux qu’eux. C’est quelque chose qu’on trouve beaucoup chez nous. Mais il faut que nous fassions entendre à ces personnes qu’elles ont droit à ces aides légales et qu’il faut qu’elles puissent faire appel à ces services », souligne l’élu en appuyant : « Certaines fois si on arrive à temps et qu’on réussit à aider les personnes pour aiguiller leur budget différemment, on va éviter qu’elles ne tombent pas dans la précarité parce que même si on a des ressources, on peut basculer dans une forme de difficulté financière puis sociale parce que derrière, en enlevant des dépenses, on se coupe de son réseau ».
Afin d’éviter de telles situations, l’appel à projet va venir doter le CIAS de moyens supplémentaires pour qu’elle puisse chercher, avec ses partenaires, des personnes qui sont encore en dehors des radars. « On connait les personnes qui sont en situation difficile donc on peut aller vers elles. Mais il faut que l’on essaye de chercher celles qui ne se font pas connaître. Nous devons aller les repérer pour ne pas qu’elles restent dans la logique de se débrouiller et de laisser les aides sociales aux autres alors qu’elles pourraient en bénéficier, vivre mieux et surtout ne pas basculer », relève encore David Frau en affichant l’objectif de « voir le moins de personnes possible au bord de la route ».
« Cela va nous permettre d’organiser nos services différemment », sourit David Frau, le vice-président du CIAS et élu en charge de l’action sociale à la CAPA. « La logique de cet appel à projets qui nous a intéressé est d’aller vers la population qui rencontre des difficultés afin qu’elle puisse bénéficier des aides légales auxquelles elle a droit », indique-t-il en déplorant qu’une part importante de la population qui vit juste au-dessus des minimas sociaux hésite toujours à se positionner sur de l’aide sociale. Un non-recours parfois lié à un manque de connaissance des dispositifs, mais aussi souvent à une certaine pudeur. « Beaucoup se disent qu’ils vont laisser ces aides à ceux qui ont vraiment de gros problèmes, qu’il y a plus malheureux qu’eux. C’est quelque chose qu’on trouve beaucoup chez nous. Mais il faut que nous fassions entendre à ces personnes qu’elles ont droit à ces aides légales et qu’il faut qu’elles puissent faire appel à ces services », souligne l’élu en appuyant : « Certaines fois si on arrive à temps et qu’on réussit à aider les personnes pour aiguiller leur budget différemment, on va éviter qu’elles ne tombent pas dans la précarité parce que même si on a des ressources, on peut basculer dans une forme de difficulté financière puis sociale parce que derrière, en enlevant des dépenses, on se coupe de son réseau ».
Afin d’éviter de telles situations, l’appel à projet va venir doter le CIAS de moyens supplémentaires pour qu’elle puisse chercher, avec ses partenaires, des personnes qui sont encore en dehors des radars. « On connait les personnes qui sont en situation difficile donc on peut aller vers elles. Mais il faut que l’on essaye de chercher celles qui ne se font pas connaître. Nous devons aller les repérer pour ne pas qu’elles restent dans la logique de se débrouiller et de laisser les aides sociales aux autres alors qu’elles pourraient en bénéficier, vivre mieux et surtout ne pas basculer », relève encore David Frau en affichant l’objectif de « voir le moins de personnes possible au bord de la route ».